Après une scène d'ouverture spectaculaire, qui offre en plus au spectateur une 3D plaisante, et lui permet de retrouvé directement l'équipage de l'Enterprise en pleine action, le film se pause et s'assagit.
Le réalisateur évite facilement le piège d'un trop plein d'effets spéciaux qui dénaturé une série basé initialement sur l'exploration.
Ils ne sont pas en reste pour autant certes, mais serve habillement le scénario sans jamais nous ensevelir. A vrai dire, la majorité du scénario se passe sur l'Enterprise, comme cela pouvait être le cas dans la série. Star Trek Into Darkness est avant tout un film de négociation et de manipulation.
On regrette cependant que le scénario ne soit pas aussi soigné que le premier volet, et que J. J. Abrams se soit permis des facilités de réalisation en soulignant trop bêtement les point important du film le rendant grandement prévisible (gros zoom sur le détail qui seras utile 5 minutes plus tard, insistance d'une phrase laissant suggérer le pot au rose … etc.). Ce principal défaut qui consiste à prendre le spectateur par la main (ou pour un idiot selon les gouts) aurait pu être fatal au long métrage, si il n'était pas aussi maitrisé sur tout le reste.
 
Mis à part cet assistanat mal placé, la réalisation de J. J. Abrams est au top et laisse espérer le meilleur pour Star Wars 7. On retrouve ainsi les effets de lumière et des plans presque aussi travaillé que ceux de son Super 8, film pourtant beaucoup plus personnel et intimiste.
Le bougre se permet d'intégrer à ce film à gros budget une réalisation bien plus chiadé que la plus part des blockbusters estivaux.
 
Le casting quant à lui n'est pas en reste. La promo assuré que la nouveauté du film serait le bad guy interprété par Benedict Cumberbatch, il s'en tire effectivement avec les honneurs, aussi bon dans le réfléchit que dans le bestiale.
Mais il n'efface pas pour autant l'équipage du bon vieux Enterprise toujours au top aussi bien dans ses rôles principaux que secondaires. Mention à Zachary Quinto qui nous assure une fois encore une interprétation quasi parfaite d'une icône du fantastique que l'on croyait intouchable, nous offrant la scène la plus émouvante du film.
Il est de plus appréciable que chaque membre se démarque, ne donnant à aucun moment l'impression de suivre un leader et ses sous fifres mais bien une équipe au talent et aux aspirations différentes.
 

Star Trek Into Darkness est un excellent space-opéra, qui favorise le combat tactique aux guerres spectaculaires, sans pour autant négligé des effets spéciaux toujours au top. J. J. Abrams nous offre une réalisation soigné auquel on peut cependant reproché un assistanat dépréciable rendant le film prévisible.
De plus, après les bases posées dans un premier volet maitrisé de bout en bout, on était en droit de s'attendre à plus de continuité entre les films que de simple clin d'œil. Un choix de réalisation légitime mais assez rare à l'époque ou de nombreuses franchises font le choix d'une trilogie formant un tout scénaristique.
Il n'en demeure pas moins que le casting rempli son office et plus encore, laissant un gout de reviens y qu'on espère satisfait par Star Wars 7 auquel Abrams doit maintenant s'atteler.