Avec plusieurs jours de retard, voici la seconde partie du dossier sur les boitiers de jeux. Entre l'appareil photo qui tombe en panne, et les jeux que je n'avais pas à la maison, cela m'a pris plus de temps que prévu pour le bouclage. La première partie est en dessous. Bonne lecture.

Epoque 32/64 bits :

Un fois n'est pas coutume, c'est SEGA qui se lance en premier avec la Saturn. Si au Japon on a des boitiers CD classiques (assez fragiles, mais disposant de superbes jaquettes), les US et l'Europe auront eux un peu plus de chance (enfin façon de parler pour les US). Les boitiers ricains sont à l'image de ce pays : massifs lol. On retrouve à peu près la taille des boitiers DVD, mais en plus épais avec un plastique bien rigide. Le soucis est que ce plastique en lui même (le même que pour les boitiers de CD classique) est plutot fragile, et casse aussi bien que celui de votre dernier album de Francis Labrel. Deuxième souci, jaquettes et tranches ont un fond blanc rayé gris qui n'est pas du plus bel effet (visuellement ca fait une impression de gamme économique) et ne met absolument pas en valeur les superbes dessins de couverture. Finalement ce sera nous, européens, qui seront benis avec cette console. Exit le boitier CD jap, fini le mastard US pas joli, nous on a le droit à la première version du boitier DVD (je dirais même son ancêtre). Il fait la même taille que le boitier DVD classique, il est noir (plus classe), trèèèèès solide, mais a le défaut de ne pas avoir de jaquette sous plastique. On avait un carton imprimé qui reliais les 2 blocs plastiques. Ce n'était pas moche, mais ca s'abimais facilement par des taches ou des griffures dans le carton. Certains de ces boitiers ont aussi les dents qui se ressèrent à force d'utilisation et le CD tient alors assez mal. C'est alors que vient le messie, la seconde génération de boitiers Saturn (décidément une tradition chez SEGA). On conserve tout ce qu'il y a de bien sur l'ancien modèle, et on change ce qui l'est moins. Résultat, la version quasi finale du boitier DVD. On garde toute la coque plastique bien solide, on change le systeme de dents qui désormais maintient parfaitement le CD, et surtout fini la couverture carton qui s'abime, on repasse sur une jaquette protégée par le film plastique. On a donc un boitier qui a de la gueule, solide, et surtout qui protège parfaitement son contenu (car en plus d'avoir de bonnes 'dents', le clip de fermeture est efficace). Si en plus de ca on ajoute que les jaquettes en elles mêmes sont superbes ... Que ce soit la face (avec la bande SEGA Saturn) ou la tranche (qui conscerve une ligne commune tout en permettant a chaque éditeur de personaliser), rien à dire, c'est du beau boulot. Pour moi le meilleur équilibre entre solidité et beauté de tout ce qui c'est fait. Le seul bémol conscerne Electronic Arts, éditeur américain qui nous a fait des boitiers à l'américaines, à savoir des mastards qui font le double d'épaisseur (inutile en plus) tout en conservant le style du boitier normal SEGA. C'est pas super beau. A noter aussi que pour les jeux en plus de 2 CDs, les boitiers étaient alors rangés dans un très bel étui cartonné. Cela dit ces boitiers sont rares (étonnement le même jeu sur Saturn prenait moins de place que le même jeu sur Playstation, à l'image de D qui fait 2 CDs sur Saturn et 3 sur sa concurrente, une histoire de mémoire de la console si je ne m'abuse). Juste une petite remarque pour dire que c'est à l'époque de la Saturn que l'on a commencé à voir l'explosion des coffrets collectors au Japon, il en existe une quantité impressionante sur cette console.

-Photo 1 : En jap, boitiers classiques, belles jaquettes.
-Photo 2 : Vue de la tranche, on s'apercoit que certains sont un peu plus épais, une galère pour les changer en cas de casse.
-Photo 3 : Et un côté en Hiragana/Katakana/kanji, l'autre dans notre écriture. Pratique.
-Photo 4 : Boitiers américains version menu Mc Do XXXl, ca prend de la place, c'est pas beau, et en plus les dessins sont parfois mal refaits.
-Photo 5 : De tranche ce n'est guère plus glorieux.
-Photo 6 : Voici ce qui est pour moi le top du top.A gauche version 1 en carton, à droite les 2èmes en plastique avec jaquette. La classe.
-Photo 7 : De face ou sur la tranche, c'est toujours aussi chouette.
-photo 8 : Les boitiers tout villain d'Electronic Arts, pire qu'une cassette vidéo.
-Photo 9 : Exemple de double boitier dans un étui carton. C'est vraiment sympa, mais rare (Riven, King of Fighter 95, Enemy Zero, et Panzer Dragoon Saga à ma connaissance).












Arrivée de Sony et de sa Playstation. Conscernant le Japon et les US, c'est le même constat que la Saturn Jap, des boitiers CD bannals, et donc fragile. Juste les jaquettes qui s'en tirent mieux. La où ca devient autre chose, c'est encore une fois chez nous, en Europe. Première chose, les boitiers PS conservent à peu près les dimensions d'un boitier CD, à quelques mm près de tout les cotés. Là où c'est très chiant en dehors du fait qu'ils soient super fragiles, c'est que l'on en trouve de plusieurs tailles, 3 pour être précis. Les boitiers simples sont un poil plus grands que les boitiers CD classiques, il y a eu certains jeux comme Tekken 1 ou 2 (je ne sais plus lequel) dont le boitier assez similaire ne faisait pas tout a fait la même taille, et enfin les jeux multi CD qui se retrouvaient dans des boitiers doubles classiques. C'est donc pas top de ce côté. Et comme si cela ne suffisait pas, les tranches sont moches. C'est simple, elles s'alignent toutes sans jurer les unes par rapport aux autres, mais bon, un fond noir, le logo PS, et le titre en ecriture basique. C'est triste a mourir. Par contre, on avait souvent de belles images en jaquette. Mais on est loin de la qualité des boitiers, aussi bien pratiques que visuelles, de sa concurrente.

-Photo 1 : Boitiers japonais un peu n'importe comment niveau taille, mais souvent les illustrations sont superbes.
-Photo 2 : Tranche moche.
-Photo 3 : Tout de même bien plus joli en version européene. Je n'ai par contre pas réussi à avoir la 3ème taille de boitier.
-Photo 4 : Tout le souci des boitiers Playstation : 3 tailles qui font un peu bordel (2 sur la photo)







Arrivée également de la Pico de SEGA, une console pour les enfants de la puissance d'une Megadrive. Retour des boitiers cartons mais ici, pas de soucis. La cartouche est une sorte de livre en plastique très solide, et remplit complètement le boitier. Pas de problèmes de ce coté la puisque la boite ne s'écrase pas. Le design sinon est assez sympa pour la cible visée avec un look assez enfantin, et coloré. Mais pour une personne de plus de 13 ou 14 ans, c'est vraiment moche. M'enfin cela ne s'adresse qu'aux gosses donc ...

-Photo 1 : C'est moche, mais c'est pour les enfants. Et ca leur convient.
-Photo 2 : Malgré le carton, la taille de la cartouche et l'epaisseur de l'habillage rendent l'ensemble assez solide.





Et là c'est le drame (ironique évidement), Nintendo commercialise son nouveau bébé : la Nintendo 64. N'est il pas étonnant de voir, encore une fois, des boitiers cartons pour ses vieillissantes cartouches. Comme on dit, jamais deux sans trois, mais tout de même, il ne faut pas abuser non plus. Pas étonnant que Nintendo ai gagné un fric monstre avec cette console. On conserve ses usines de cartouches, on conserve l'emballage super énonomique, on impose des royalties énormes, et zou c'est dans la poche. Dans la grande tradition du géant, les boites sont pourries bien comme il faut, et on ne retrouve aujourd'hui quasi que les cartouches. Mais bon, c'est une habitude, le soucis c'est que ca fait grimper bien rapidement les prix des jeux complets. A coté de ca la face du boitier était souvent très jolie avec une présentation soignée, et un visuel agréable. Seules les tranches sont encore une fois à la ramasse puisque pour avoir les noms des jeux il faut mettre en avant la tranche supérieure, c'est tout de suite plus chiant quand on les ranges. Donc pour cette génération encore, carton rouge (histoire de rester dans le thème) à Nintendo et sa radinerie.

-Photo 1 : De face, et quand les boites sont en bon état ya pas a dire, c'est joli.
-Photo 2 : Pour les tranches on repasseras par contre.
-Photo 3 : Vu de l'autre côté ce n'est guère mieux. Seul le dessus est bien.
-Photo 4 : Voici l'un des intérieur, celui-ci a survécu, mais c'est rare. Il faut savoir qu'il y a bien 5 ou 6 sortes d'intérieurs.
-Photo 5 : Autre exemple d'intérieur avec du collage interne. Malheureusement ce n'est pas plus glorieux, la cartouche se balade, et on voit bien l'écart entre la notice et le boitier. Le moindre truc un peu lourd dessus et splatch.








Epoque 64/128 bits :

Nouvelle génération de consoles, et pour la 3ème fois consécutive, SEGA prend les devants. Pour les boitiers japonais, pas de changements par rapport à la Saturn, boitiers classiques dans les tons blanc et rouge, c'est un peu plus homogène qu'avant, avec des belles illsutrations. Pour les US, on retombe aussi sur des boitiers classiques mais dans les tons noirs et blancs bien plus classes que les japonais. Par contre pour l'Europe : changement radical, je dirais même retour en arrière. La où SEGA à proposé un boitier classe, solide, et innovant pour la Saturn, ils nous reprennent le style Playstation 1 pour la Dreamcast. Certe au niveau visuel c'est joli avec un bleu très agréable, et une finition de bonne qualité. Malheureusement, le souci principal des boitiers Playstation est là également : les boitiers sont super fragiles avec un plastique dur se cassant au moindre choc. C'est vraiment désagréable, surtout quand on ne peut les changer comme ca. Sinon les boitiers sont assez homogènes au niveau visuel, que ce soit sur la face ou la tranche. Mais pour la tranche en question, même si c'est un peu plus joli que la PS avec des polices propres à chaque jeu, ca reste tout de même trop basique. Au final c'est donc joli, mais on est loin de la qualité aussi bien de base que de finition des boitiers Saturn. Dommage. A noter aussi que quelques (très) rares jeux demandant plus de 2 GD Roms sortaient, tout comme pour la Saturn, en deux boitiers rangés dans un étui carton. C'est moins joli que sur Saturn, mais c'est là. Ils sont aussi encore plus rare, puisque si je ne m'abuse, les seuls jeux à passer les 2 GD Roms sont les 2 volets de Shenmue.

-Photo 1 : Boitiers cd classiques pour les japonais. La Dreamcast a eu beaucoup de superbes illustrations dans ces versions.
-Photo 2 : Encore un peu de classique, mais ca reste agréable à l'oeil avec des codes de couleur.
-Photo 3 : Et voici les nôtres. Visuellement c'est très joli. Seulement c'est très fragile.
-Photo 4 : Les fameux Shenmue, avec un petit étui carton. Pas des plus gracieux, mais bon.
-Photo 5 : Et voici les tranches. On reste dans le classique, c'est pas moche, mais après ce qu'ils ont fait avec la Saturn, ca parait fade.








Retour de Sony avec sa Playstation 2, en adoptant le format DVD pour les jeux, ils en ont aussi adopté le boitier. Que dire de plus à part que c'est devenu la norme pour toutes les machines. On retrouve donc en gros la base instaurée par la Saturn en terme de format, par contre, chez Sony on a pas compris que les tranches peuvent se soigner. Alors oui c'est super homogène, ils ont juste inversé les couleurs de la Play (écrit en noir sur blanc au lieu du blanc sur noir), toujours cette vieille police on ne peut plus basique, bref, c'est tout triste, et cela n'a aucune personnalité. C'est moche quoi. Par contre, et encore comme les DVD, on a eu le droit à de superbes éditions collector avec boitiers en carton (fragiles mais si beaux). Bon il n'y en a pas beaucoup, mais ils sont là, c'est le principal.

-Photo 1 : De face ca le fait...
-Photo 2 : ...De côté déjà moins.
-Photo 3 : De belles boites carton, fragiles, mais bien moins que les versions Nintendo. Et puis c'est beau.






Retour de Nintendo sur le marché des portables avec la Game Boy Advance. Mais chez Nintendo, nouvelle console rime avec mêmes boitiers. Inutile de tourner autour du pot, allez voir le commentaire sur les boites Game Boy.

-Photo 1 : Tien, ca n'a pas changé. Enfin ca reste sympathique.
-Photo 2 : Là aussi ca n'a pas changé, c'est toujours aussi moche ...
-Photo 3 : ... et quelque soit le côté.






Sinon on peux passer rapidement en revue les machines suivantes. Tout dabord la Game Cube qui marque le pas de Nintendo vers le boitier plastique solide, celui du DVD, mais avec des mini-disc. Il était temps. A part cela, on note quand même des jaquettes généralement moins travaillées que ses 2 concurrentes, et des tranches bien plus agréables que sur PS2 avec un peu de couleur. Il est juste dommage qu'ils aient mis cet espèce de triangle dans le bas qui fait pas terrible. Les boitiers Xbox sont un peu dans la même veine que pour la Game Cube. Comme les 2 autres, le boitier DVD est choisi. Par contre les visuels des jaquettes sont aussi travaillés que pour la PS2 (donc plus que pour la Game Cube), et les tranches un peu mieux que la GC (donc bien mieux que la PS2, vous suivez ?). Une bande régulière, et le reste entièrement pérsonalisé par l'editeur. La Xbox a également des éditions collector mais plus généralement en boitier métal d'excellente qualité.

-Photo 1 : Des jaquettes généralement assez sobres pour la Game Cube.
-Photo 2 : J'aimerais bien savoir pourquoi ils nous ont mis ces petits triangles moches en bas.
-Photo 3 : De belles jaquettes bien travaillées.
-Photo 4 : Et des tranches toutes aussi jolie.







Côté portable, la encore Nintendo a opté pour le boitier plastique pour sa DS. Décidément, c'est la fête chez le papa de Mario. De la taille approximative d'un boitier Game Boy, c'est enfin la classe. C'est très clair, épuré, ca n'agresse pas l'oeil, c'est agréable donc. Juste dommage pour le fameux triangle qui est encore la sur la tranche. La PSP de Sony adopte, elle, un dérivé du boitier DVD, à savoir la meme chose en plus petit. Force est de reconnaitre que c'est classe, de belles jaquettes, et des tranches généralement du même acabit que pour la PS2, mais certaines se rapproches plus de la Xbox. Il y a du mieux donc, mais globalement, les boitiers PSP sont chouettes.

-Photo 1 : Sobre, propre, classieu, le boitier DS est ce qui se fait de mieux chez Nintendo.
-Photo 2 : Et des tranches un poil trop simplistes, mais surtout gachées par ce petit triangle.
-Photo 3 : De face, c'est classe.
-Photo 4 : De profil, déjà moins.







Enfin dernièrement, la Xbox360 a conservé le boitier DVD, avec des jaquettes un peu moins chargées que la grande soeur, mais toujours de très bonne facture. Elles se révèlent bien plus claires que pour la grande soeur (adoption du blanc au lieu du noir). On note également une explosion des éditions collector, allant de la boite métallique à l'emballage de P'tit Louis pour Viva Piñata. La Wii elle aussi reste dans le format DVD, mais avec des jaquettes plus qu'épurées. Autant le style est parfait pour la DS, autant pour la Wii ca fait un peu bas de gamme. C'est bien trop blanc, ca fait vide, et surtout encore une fois la majeur partie des visuels ne sont pas très recherchés. Dommage. La PS3 quand à elle prend la direction du format Blu Ray/HD DVD. Les boitiers sont un peu plus petits mais très jolis. De gros efforts sont faits sur les tranches qui sont désormais dans le style de la Xbox. Certaines jaquettes sont superbes comme Folklore.

-Photo 1 : Un style global plus clair pour les jaquettes 360.
-Photo 2 : Et une tranche toujours aussi personnalisée.
-Photo 3 : Si seulement tout les jeux Wii pouvait avoir des jaquettes comme ca.
-Photo 4 : Hummm ... vide.
-Photo 5 : Des boitiers sympas, et des jaquettes qui en font tout autant.
-Photo 6 : Enfin des belles tranches chez Sony, c'est agréable.









Voilà, c'est la fin de ce dossier relativement long je dois l'avouer. J'éspère cependant que vous aurez eu plaisir à le parcourir, et que vous aurez trouvé
cela intéressant. N'oubliez pas la première partie en dessous.

Après quelques semaines d'absence, voici un nouveau sujet concernant ce qui entoure le monde des jeux vidéo. Il s'agit donc des boitiers de nos jeux. Pourquoi en parler ? Tout simplement parceque ca fait partie du prix que l'on paye en caisse, la contrainte de l'édition. Mais tout les constructeurs n'ont pas forcément été à la même école pour nous proposer un bel emballage, on peut même dire qu'entre certains c'est le jour et la nuit.

Par soucis de ne pas trop m'étaler, je ne vais parler que de Nintendo, SEGA, SONY, et prendre la période qui va de la Nes à la Game Cube (Xbox, Xbox 360, Wii et PS3 étant à peu près dans les mêmes styles). Le dossier sera divisé en 2 parties (Période 8 et 16 bits, puis 32 bits et plus) pour la simple et bonne raison que personne n'a le courage de lire les dossiers quand ils sont trop longs. En plusieurs parties plus digestes, ca passe mieux.

Et puis juste un petit message pour ceux qui voudraient troller avec des commentaires du genre 'ouais mais ce sont des boitiers on s'en fout' tout ca parcequ'un constructeur mange pour son mauvais boulot, et bien ne lisez pas l'article, vous connaissez le sujet, si les boitiers ne vous interessent pas ... je ne vous retiens pas !


Epoque 8 bits :

Voici donc notre début. Première machine à sortir : la Nes. A cette époque déjà Nintendo jouait la carte de l'économie en proposant des boitiers carton, alors que certains fabricants comme Amstrad proposent déjà des boitiers plastiques avec jaquette. Le résultat est malheureusement là après quelques mois, les boitiers s'abiment très vites, puis trop usés, ils sont rapidement jetés. Le principe même de la boite en carton donne une notion d'emballage jetable là ou un boitier plastique représente plus la protection. On ne s'étonne pas alors qu'aujourd'hui qu'il soit très difficile de mettre la main sur des jeux Nes conservant leur boitiers (et bien souvent c'est dans un état lamentable). Un premier jet peu glorieux donc, même si bien souvent, le boitier en lui même était joli au niveau visuel pour l'époque (ces même dessins font un peu kitch aujourd'hui). J'ajouterais aussi que pour la Nes, la tranche des boitiers ressemblait à quelque chose, avec le nom et de la couleur. Donc joli visuellement, mais pour le reste ...

-Photo 1 : La classe de face ...
-Photo 2 : ... et la classe sur la tranche. Dommage pour le carton.



Deuxième arrivé : SEGA et sa Master System. Ici c'est tout le contraire de Nintendo, on retrouve un boitier plastique bien solide avec la jaquette présentant bien la notion de protection. Bien que certaines personnes les jetaient quand même, on retrouve facilement aujourd'hui des jeux master System en boite (pas toujours avec la notice par contre). SEGA a mis un peu plus cher pour ses boitiers, mais au moins, ca reste aujourd'hui. On peut néanmoins trouver un gros soucis au boulot de SEGA sur cette console : les jaquettes en elles même. Pendant les 2 premières années (en France tout du moins le reste je ne sais pas trop), on peut facilement dire qu'elles étaient immondes. Un papier glacé blanc quadrillé, le nom du jeu en basique, et un dessin absolument atroce qui a du demander au maximum une minute au stagiaire du coin. inutile de préciser qu'il en va de même pour les tranches, réduites au simple titre du jeu. On est loin des belles images des boitiers Nes. Par la suite,des illustrations feront leur apparition sur la face, idem pour la tranche, rendant l'emballage bien plus sympa voir carrément beau. Alignez 10 jeux MS première génération, et 10 autres de la seconde, la différence est flagrante. Cela dit, au moins, on a encore des boitiers.

-Photo 1 : Premiers boitiers en haut, second en dessous. Ya pas photo si je puis dire.
-Photo 2 : Le plastique c'est solide, mais boudiou que les jaquettes sont moches ...
-Photo 3 : ... heureusement que des efforts ont étés fait par la suite.



C'est aussi à cette époque que vont débarquer les portables. Tout d'abord Nintendo avec sa Game Boy, et SEGA avec la Game Gear. Que ce soit pour l'un ou pour l'autre, le format carton est choisi. Mais ici le concept est différend, et cela peut s'avérer plus compréhensible. Le principe d'une console portable, c'est ... d'être portable, et ce principe conscerne aussi les cartouches de jeux. Les 2 constructeurs ont donc fait de petites coques de protection (enfin si SEGA en a fait partout, Nintendo a oublié le Japon et tout les jeux européens n'en avaient pas), que certains ont quand même trouvé le moyen de foutre en l'air, pour les cartouches en plus de l'emballage carton. La principale différence vient de la taille des emballages carton, 1,5 fois plus petit pour la Game Boy. Economie ? plus 'portable' ? On n'en sait rien, mais si effectivement ca a l'avantage de prendre moins de place, ca a en revenche l'inconvénient de ne pas en laisser assez pour les logos obligatoires (bloc rouge avec la précaution d'emploi par exemple). Du coup, là où la Game Gear les met dans un coin à l'arrière de la boite, on le retrouve un peu n'importe où où il reste de la place sur Game Boy. Et souvent, ca attérit sur une des tranches. C'est super moche, on se retrouve avec des tranches ne ressemblant à rien, et ou parfois le nom même du jeu disparait. Super joli quand on les range quoi !! Ce cas ne s'applique pas au Japon par exemple puisque que ce soit pour SEGA ou Nintendo, les boitiers sont petits, et tout jolis.

-Photo 1 : Des boitiers bien mignons qui ne prennent pas de place, le carton passe un peu mieux pour les portables.
-Photo 2 : Pour les tranches ce n'est pas la joie mais ca va encore, la tranche du dessus est correcte.
-Photo 3 : De jolis boitiers japonais encore plus petits.
-Photo 4 : Et la tranche est elle aussi très chouette.
-Photo 5 : Idem que pour la Game Boy, c'est joli mais fragile. Par contre c'est un peu plus grand ici.
-Photo 6 : Les tranches sont plus à la fête que sur Game Boy.
-Photo 7 : Les boitiers jap pour la GG sont, tout comme les boitiers jap GB, encore plus petits que ceux de la GB euro. C'est tout mignon et joli.
-Photo 8 : Et les tranches sont nickel.
-Photo 9 : Voici ce que ca donne un jeu portable (en l'occurence ici GG mais c'est pareil pour la GB) avec sa coque. C'est bien pratique.




Epoque 16 bits :

Le premier à se lancer est cette fois-ci SEGA avec sa Megadrive. On retrouve donc nos fameux boitiers plastiques bien résistants de la Master System, et notre bonne vieille jaquette qui inverse un détail, c'est désormais un fond noir avec un quadrillage blanc. Dès le départ, les illustrations sont bien travaillées donc ce coup-ci, on a le coté utile du boitier plastique, et le coté agréable d'une jaquette visuellement plus travaillée. Tout comme la Master System, la Megadrive aura le droit à une seconde génération de jaquettes, virant le fond noir quadrillé qui se faisait vieillot au profit d'un fond bleu avec points plus agréable et plus clair. Les boitiers ont alors bien la classe.

-Photo 1 : Anciens modeles de jaquette en haut, les second en bas. La différence est flagrante.
-Photo 2 : Sur la tranche, les 2 sont sympa, mais le bleu donne un sacrée coup de jeune.



Arrive ensuite la Super Nintendo, et étonnament, ce sont encore des boitiers cartons qui se pointent. Nintendo est très criticable sur ce point puisque en plus de faire l'économie maximum sur l'emballage, les cartouches ont été étudiées pour revenir moins chères à produire. Au final, le même jeu coutait plus cher sur Super Nintendo. Economie max + marge + royalties max = profits fabuleux. La recette fonctionne pourquoi s'en priver. Le triste constat de la Nes est alors de retour, les boitiers sont explosés en un rien de temps, ca part à la poubelle, et trouver un jeu Super Nintendo complet et en bon état s'avère assez compliqué. Comme si cela ne suffisait pas, Nintendo fait l'économie à l'intérieur même du boitier. Là ou Sega pour la Game Gear mettait généralement un compartiment plastique pour maintenir la cartouche et rigidifier la boite carton, Big N, pour sa nouvelle console de salon, se contente d'un vieux collage carton à l'intérieur. Et comme ils ont du en plus coller ca à la salive, ce compartiment se défait de tout les cotés. Résultat, la cartouche se balade dans l'emballage, le boitier n'a donc aucune résistance et s'écrace au moindre petit poid dessus (même la Nes avait mieux avec le petit bloc de Polystyrène qui renforcait au moins un coté). Enfin dernier reproche, les tranches sont n'importe comment. On retrouve des logos et avertissements n'importe où, rien est dans le même sens, bref, c'est encore pas folichon. Par contre, il faut reconaitre que les illustrations sur le boitier étaient souvent superbes.

-Photo 1 : Difficile de garder ces boitiers en bon état, dommage car les illustrations sont souvent sympa.
-Photo 2 : Tranche d'un coté : bordélique.
-Photo 3 : Tranche de l'autre coté : aussi bordélique.
-Photo 4 : Voici un intérieur qui a miraculeusement survécu ...
-Photo 5 : ... et un qui, comme 8 jeux Snin sur 10, n'a pas eu cette chance. Enfin en voyant la tronche du carton, on comprend pourquoi.



SEGA lance le MEGA CD. Pas grand chose à dire ormis que ce sont des boitiers de CD classiques doubles (pas de simples, c'est bien régulier), donc un peu fragiles, mais disposants souvent des très belles jaquettes avec un style noir bien classe. Ils ont d'ailleurs tout comme la Megadrive, bénéficiés d'un petit lifting en route. La MD virait au bleu avec des points gris, le MCD fera pareil mais avec du noir a la place du bleu. C'est très chouette.

-Photo 1 : Comme d'hab, ancien en haut, nouveau en bas. Les nouveaux sont plus classes.
-Photo 2 : Les tranches aussi ont changé, mais dans un cas comme dans l'autre, c'est sympa. Et puis tout les boitiers MCD sont doubles donc pas de soucis.



Puis c'est au tour de la 32X. Fait assez incompréhensible : ce sont des boitiers en carton avec intérieur carton facon Nintendo qui sortent. Et comme d'habitude, c'est tout pourri niveau tenue. C'est très innattendu dans la mesure ou SEGA a toujours privilégié la solidité à l'économie, ce sera donc un blâme sur ce coup, comme son compère au plombier. Sinon ces boitiers avaient de la gueule, des couleurs et un look agressif, de belles illustrations, ... vraiment dommage pour la matière.

-Photo 1 : Encore du carton pourrave, mais chez SEGA cette fois-ci. Dommage car le look et les couleurs aggressives sont excellents.
-Photo 2 : Jolies tranches, mais en carton.
-Photo 3 : Voici l'intérieur lui aussi en carton. On sent un effort pour la tenue, mais ca reste trop fragile.



Je ne m'attarderai pas sur les boitiers Game Boy Color qui sont identiques aux boitiers Game Boy classique, a savoir mignons, jolis, mais avec des tranches moches.


Ainsi ce fini la première partie du dossier. La deuxième arriveras d'ici un ou deux jours, le temps de le compléter et de faire les photos. Merci d'avoir pris le temps de lire.

_________________________________Leinhart

Cet article risque d'être un petit peu chaud car nombreux sont ceux qui défendent bec et ongle leur boite, ou critiquent le fait de juger sur la politique d'un constructeur. Pourtant cela a énormément d'importance, peut être pas sur le coup, mais sur la durée, force est de reconnaitre qu'une facon de faire peut grandement modifier les jeux, voir même couler des boites. Explications :

Commencons par ce que beaucoup d'anciens joueurs considèrent comme l'âge d'or du jeu vidéo : l'époque 16 bits et sa confrontation Megardrive/Super Nintendo. A cette époque, on trouvait déjà pas mal de multi-support, un peu d'adaptation de films, mais énormément de jeux propres à chaques supports. Pas de contraintes de la part des constructeurs, tout juste Nintendo avec son label, mais ca ne va pas plus loin. Les éditeurs sont alors libres des jeux à produire, pas de brouilles ou très peu, et surtout une grande diversité de jeu qui n'ont alors pour seules contraintes que les limites techniques des consoles.

Passons maintenant le cap des 32 bits. Arrivée généralisée de la 3D (qui existait faiblement sur MD et SNin), support CD, et tout ce qui s'ensuit. C'est surtout l'arrivée de Sony et d'un nouveau type de politique qui va venir chambouler tout ca. On passeras sur les rachats de liscences et studios puisque j'en ai parlé dans l'article en dessous, mais regardons de plus près la politique même des 2 constructeurs présents au départ, à savoir SEGA et SONY.

-SEGA dispose d'une console polyvalante, travaillant la 2D et 3D de très bonne manière. Cette console autorisait un choix technique équilibré. Pas de consignes de dévellopement, pas de politiques de surveillance, pas de quotas 2D/3D, et surtout pas de plannings à respecter. Le maitre mot est liberté.
-En face SONY propose une machine essentiellement axée sur une nouvelle technologie graphique. Tout a été misé sur la 3D, plus facile d'accès et performante que sur la machine de SEGA. Conscernant la 2D, c'est totalement l'inverse. La politique de SONY est là aussi bien différente puisque c'est quasiment le contraire de SEGA. Il est imposé aux éditeurs de travailler massivement en 3D et de limiter les projets 2D, il y a un planning à respecter, et surtout un droit de regard. Si aux US et en Europe, ca se passe bien, au Japon, la pillule est plus difficile à avaler.

Quelles fûrent les conscéquences de ces 2 politiques opposées pour les studios ? Tout d'abord, la majeur partie des éditeurs japonais ont boudé la console de SONY, les contraintes imposées par cette dernière n'étant pas du gout des créateurs. C'est à cette époque que Sony c'est tourné le plus de monde à dos (Hudson, Capcom, Compile, Warp, ...) avec parfois des remarques plutôt sévères à leur encontre. Certaines frictions ce sont même faites ressentires dans les éditeurs phares de la console comme Namco (l'incident avec Tekken 2), Capcom sortait ses jeux de baston 2D avec un volet de retard par rapport à la machine de SEGA. C'est avec la sortie de FF VII sur PS que l'on va assister à une migration massive des éditeurs vers la console de SONY dont le parc permet alors de mieux rentabiliser les jeux.

Les conscéquences vont se faire sentir un peu plus tard. On va pouvoir diviser les dévellopeurs en 2 parties. Ceux qui ont pu évoluer vers le monde 3D, et ceux qui pour diverses raisons n'on pas su (pu) le faire. Dans le 2eme cas, la plupart des boites ont tout simplement fermé leurs portes. La 3D étant plus chère, les petits studios sans grands moyens n'ont alors pas pu suivre. De même, des dévellopeurs spécialisés 2D ne passent pas comme ca vers la 3D. On peut notement prendre Capcom qui a eu énormément de mal à négocier le virage, et est passé par de nombreux ratages avant de retrouver un peu de succès car la recette 2D n'était commercialement plus très viable à cette époque (comme aujourd'hui d'ailleurs). Ensuite il y a eu les studios refusant de travailler dans les conditions requises pour la Playstation. On a donc assisté à la fermeture d'un grand nombre de studios allant de l'inconnu au prestigieux (Technosoft, paix à leur âme).

Mais parallèlement, on a aussi vu l'emmergence d'autres studios dont les bases posées sur la 3D ont permis de prendre l'envol impossible à négocier pour des anciens portés sur la 2D. Est-ce un bien, est-ce un mal ? Chacun y va de ses propres volontés et gouts, toujours est-il que le mal est fait pour pas mal de studios. Mais c'est aussi tout un style graphique, technique, et de gameplay qui est au bord de l'estinction, encore aujourd'hui, malgré le second souffle donné par le live arcade et ses suivants. Juste une petite paranthèse avant de voir les fans de tout bords conspuer, il faut aussi remettre certaines choses à leurs place, tout n'est pas à mettre sur le dos d'un constructeur (et là on touche au sujet d'origine de cet article), c'est aussi et avant tout le public qui a sélectionner ce qui allait survivre ou pas par ses choix de jeux et consoles. Comme quoi, il faut aussi se soucier de ce qui va au delà du simple jeu !

Passons maintenant à un peu plus proche. Lorsque SEGA a sorti la Dreamcast, on a vu une console et des accessoires peu cher (parfois compris dans la console comme le port 4 joueurs), des jeux tournant souvent dans les 350 frs contre 400 sur la génération précédente. Cela permettait au plus grand nombre d'avoir une console puissante mais accessible. Mais le constructeur suivant a sorti un console plus chère, avec des accessoires plus chers, des jeux aux aussi plus onéreux permettant à des jeux sur format DVD de couter la meme somme que sur cartouche 64, ... Au dela du simple fait de blamer cela, avoir donné raison à cette politique à permis aux constructeurs suivants comme Micorsoft de gonfler à leurs tours le prix des accessoires. Quand ca marche chez un, pourquoi ne pas tenter sa chance ?

Changeons un peu de cible avec Nintendo. Cette firme doit avoir le noyau dur de fans le plus vaste des 3 constructeurs. Ces fans en questions répondent toujours présent à chaque jeu estampillé Nintendo, qu'il en vaille le coup ou pas. Qu'est-ce que j'entend par valoir le coup : un prix de vente correspondant à ce que l'on nous propose. De tout temps on nous a justifié le cout des jeux soit par le prix des cartouches, soit par les couts de dévellopement. Depuis les 32bits, les jeux à faible couts de dévellopement sont vendus moins chers (enfin à quelques exceptions près), ce qui est tout à fait normal. Mais chez Nintendo, c'est bien différend, quelque soit le cout du jeu, il sera vendu au prix normal. Le meilleur (enfin pire quelque part) exemple reste Wario Ware, un jeu vraiment fun en multi (très limite en solo), qui sera vendu 50 euros sur Wii pour une réalisation préhistorique. La cible ici n'est pas la réalisation, car le jeu reste indubitablement amusant, mais un tel jeu ne devrait pas couter plus de 30 euros. Une honte quand on sait que des jeux comme Puyo Pop Fever furent vendus 30 euros sur toutes les consoles, ou plus récement Table Tennis commercialisé à 45 euros. La Game Cube aura presque servit de test a ce niveau puisque aucun jeu estampillé Nintendo (en dehors des Metroid Prime) n'utiliseras plus des 2/3 du potentiel de la console, mais toujours vendu au prix fort. Comment alors trouver étonnant que leurs jeux Wii suivent la même tendance ? Ceux-là même qui défendent les jeux Nintendo mais qui pestent contre le fait que les éditeurs tiers ne se foulent pas. Ce n'est pas en voyant le succès d'un Wii Sport ou Pr Kawashima au Japon que les devellopeurs tiers au même titre que Nintendo vont faire des efforts. La encore on rejoint le sujet principal de cet article : le fait de ne pas tout accepter betement. Car comme tout à l'heure, si le constructeur agit de la sorte, c'est avant tout de la faute du consommateur qui dit oui à chaque fois. Ne serait-ce pas mieux d'avoir un jeu beau et fun à la fois ?

Ce problème de surconsommation amène aussi le peu de renouvellement dans les projets (surtout chez Nintendo encore une fois). En ce moment Microsoft et Sony font des efforts pour présenter de nouvelles liscences, mais est-ce que le public va suivre, lui qui dicte ce que les éditeurs vont faire ? Ce n'est pas sur, les succes d'estime (dont j'ai parlé dans un article plus bas) touchent principalement les nouveaux titres, mettant alors de côté le talent et la volonté d'innover de certains comme Irrationnal ou Clover. Et voilà le parfait exemple de conscéquence sur le long terme d'une acceptation massive de tout. Dire oui à toutes ces suites sans interets (un Fifa sur 2, un Mario Party sur 2, ...) casse les nouveaux projets, notement ceux sortis de nulle part et ne surfant pas sur les bvases commerciales. Peut on encore espérer un nouvel Okami ? Ou un Viva Pinata (le nouveau volet surfant sur la mode Mario Party) ?

Enfin je rajouterai un autre exemple abérant : le Live Arcade/Market Place et la Virtual Console. Là on touche parfois le fond. Prenons directement en cible le retrogaming payant proposé par MS et Nintendo. Déjà sur le live arcade, payer presque 5 euros pour la rom d'un jeu rentabilisé depuis 20 ans était limite. Mais là, avec la Virtual Console cela devient ahurissant. Ecco pour près de 5 euros sur LA monte à 8 euros sur VC. Absolument lamentable pour un jeu Megadrive, certains justifient en disant que si on trouve trop cher on ne prend pas, sauf que certains aimeraient se faire plaisir sur ce type de jeux et acheteraient volontier, mais pas à ce type de tarif. N'aurai-t'il pas été mieux de bouder un temps ses services afin d'en voir la politique tarifaire réduite, cela aurait bénéficié a tout le monde. Mais la encore, c'est le public qui régule, et ca accepte encore ... Enfin le cas Market Place est lui aussi parfois complètement dérangé puisque certains éditeurs vont jusqu'à nous faire payer des contenus se trouvant déjà dans le jeu. On paye simplemtent une clé pour le dévérouiller. Tout bonnement inacceptable, surtout quand on voit que certains jeux MS le font.

Evidement tout n'est pas mauvais dans les politiques affichées par nos trois lurons, le live arcade a été l'occasion aux petits studios de se monter et survivre, et à la 2D de trouver un second petit souffle. Nintendo à permis de montrer que la surrenchère technique n'était pas la seule voie, Sony prouve que même avec des risques, on peux sortir quelque chose de nouveaux en terme de jeu (Little Big Planet), ... Mais c'est justement ces parties là qu'il faut encourager.

Au final (car je me suis un peu laissé aller sur le sujet), il faut tout de même faire attention a ce qui entoure le simple catalogue d'une console. Le passé nous a prouvé qu'un soutient aveugle envers une firme sans faire attention a sa politique peut faire chutter aussi bien des studios que des styles de jeux. C'est au public de faire la part des choses, car c'est lui qui donne raison ou pas aux facons de faire. Que ce soit Microsoft, Sony ou Nintendo, tous tentent d'engranger un maximum de bénéfices par des moyens aussi bons que mauvais. A nous de montrer que nous ne sommes pas non plus des pigeons, mais surtout de penser aussi aux studios qui subissent les conséquences de nos choix. Les choix que nous avons fait dans le passé sont les politiques d'aujourd'hui, et nos choix d'aujourd'hui seront les politiques de demain. Sur ce ... je vous laisse. Peu de gens liront encore cette reflexion, mais au moins elle a le mérite d'exister.


___________________________________Leinhart

Très bonne question que celle-ci ! Qu'est ce qu'une exclusivité, qu'est ce qu'elle représente pour les éditeurs, constructeurs, et enfin joueurs ? Quels sont les différends type d'exclusivités ? Allez, un petit tour d'horizon de ce mot dans le domaine des jeux.

Depuis déjà bien des années, chaque contructeur essaye d'avoir des jeux exclusifs a son support. Atari, Amiga, Comodore, ... Les anciennes reliques avaient déjà ce principe, mais c'est surtout avec l'arrivée de Nintendo puis Sega que les choses se sont amplifiées. Le duel Nes/Master System, puis Megadrive/Super Nintendo, Ce type de jeu a commencer à réellement prendre son essort.

Mais c'est avec l'arrivée de Sony que le marché de l'exclusivité s'est réellement créer. On est passé des labels qualité aux rachats en tout genres. Et aujourd'hui on en est au point ou ces exclusivités peuvent quasiment décider de la vie ou la mort d'une machine voir d'un constructeur. Parallèmement à l'ampleur que ce phénomène a pris, l'exclusivité en elle même a bien évolué pour se diviser en plusieurs catégories. En voici un descriptif.

-Exclusivité interne : il s'agit tout simplement des jeux 1st party, ceux dévellopés en interne par le constructeur. Ces jeux là on pour particularité d'être complètement assurés pour la console. Aucune possibilité de les voir ailleurs. Le meilleur exemple est SEGA qui disposait d'un grand nombre de studios de dévellopement, lui permettant de toucher tout les styles de jeux, mais surtout, ils étaient presque capables de s'auto-suffire à l'époque où ils étaient encore constructeurs. Aujourd'hui on peut citer dans cette catégorie des titres comme Gran Turismo, Mario Galaxy, Halo 3, ... Ces jeux là sont les fers de lance de leur console resêctives pour présenter ce que l'une a de plus par rapport aux autres.

-Achat d'exclusivité : Il s'agit ici de payer l'éditeur pour avoir l'exclusivité du jeu sur son support. Cette pratique a été grandement utilisée par Sony du temps de la PS1, puis un peu moins avec la PS2. L'avantage de cette pratique est qu'elle est peu risquée par rapport aux autres. Pourquoi ? Tout simplement parceque le choix du jeu se fait sur une base concrète. Le produit est déjà avancé, il est présenté, et le constructeur n'a donc qu'à faire son choix sur ce qui lui semble prometteur (commercialement ou qualitativement) pour aligner l'argent. C'est un peu le marché en quelque sorte. Le désavantage de cette pratique, est qu'elle n'assure pas à 100% l'exclue d'un jeu. Le contrat peut etre rompu pour diverses raisons. 2 exemples. Le cas Heart of Darkness, seul jeu dont Sega a tenter d'obtenir l'exclusivité du temps de la Saturn avec un cheque de quelques zéros, au final c'est Sony qui, quelques mois plus tard (et donc le projet mieux avancé), va aligner un plus gros montant et donc avoir le titre sur son support. Plus récement, Sony a tenté d'avoir l'exclusivité d'Armored Core 4 sur PS3, mais les negociations ce sont mal finies et le jeu est donc sorti également sur 360. Pas d'assurance complète donc, mais un risque moindre vu que l'on sait ce que l'on paye. Au final, c'est surtout l'editeur qui se frotte les mains. On peut tout de même noter que bien souvent, ce sont les jeux a fort potentiel commercial qui sont ciblés ici, rarement les autres (quelques exceptions comme Katamari).

-Financement de dévellopement : la c'est un peu plus compliqué car bien plus risqué. Rien de concret à présenter a part les grandes lignes du projet, il s'agit de financer tout le dévellopement d'un jeu, ceci permettant à la fois au studio de ne manquer de rien durant la conception, mais aussi au constructeur d'être totalement sur de garder le titre sur sa console. Roi de la pratique : Microsoft. Que ce soit sur Xbox ou 360, la firme américaine a dès le debut financé des devellopements lui permettant de s'assurer définitivement l'exclue du jeu (en même temps quand on se lance, on a pas 40 studios internes pour créer les jeux). Dans le cas présent, c'est le dévellopeur qui en tire les avantages puisque quasiment libre de travailler sans les contraintes financières ou matérielles. En revanche, pour le constructeur, c'est quitte ou double. 2 exemples opposés : Phantom Dust crée par la personne derrière Panzer Dragoon Orta, un excellent jeu, complètement original, mais un bide retentissant. A côté, on trouve Fable qui lui, a cartonné un peu partout. Le quitte ou double vraiment risqué, mais qui bien souvent permet d'avoir les jeux les plus originaux.

-Exclusivité temporaire : Pas besoin de faire un dessin la dessus, c'est payer pour une exclusivité qui ne dureras qu'un temps donné. Le jeu sera donc au final multi-support, mais resteras sur un seul pendant quelques mois en fonction de l'accord entre les 2 parties. Cette pratique n'est quasiment appliquées qu'aux titres extremement vendeurs, ou permettant de s'attirer un public voulu. Ce fut notement le cas de Beyond Good and Evil, titre sur lequel Sony misait beaucoup. Et c'est surement suite a cet echec que le choix des titres est devenus plus serré. Un petit plus pour l'editeur qui touche de l'argent pour simplement retarder la sortie d'une version.

-Exclusivités d'annonce : alors ca c'est tout nouveau. Il s'agit tout simplement de payer pour que le jeu soit annoncé pendant une période donnée sur un seul support. La différence avec l'exclue temporaire, est que le jeu sortiras en même temps sur les autres supports, il n'est pas question de sortir en premier, juste de faire penser que le jeu est exclusif pendant un certain temps avant la sortie. Un seul exemple concret à ma connaissance : Assassin's Creed. Il ne fut annoncé que sur PS3 alors que la présentation se faisait sur une Xbox 360. On suppose 2 autres titres comme ca, à savoir Unreal Tournament 3 et Haze, mais entre les cafouillages, et les communications hazardeuses, difficile de savoir. Je pense que cette pratique va disparaitre, enfin tout du moins sur cette génération de console. Pour Assassin's Creed, il devait surtout s'agir de faire patienter les joueurs. La démo de ce jeu était assez impressionante pour étaler toute concurrence, donc présenter ce jeu en exclu PS3 laissait sous entendre aux joueurs que la machine faisait mieux que la concurrence, et donc qu'il valait mieux attendre que d'acheter une 360. Aujourd'hui, toutes les machines sont sur le marché, donc je ne voit pas trop l'interet de faire cela, surtout que le contrecoup est méchant derriere (ce jeu servait de pretexte a Sony et ses fans pour montrer la suppériorité de leur console, alors la chute quand on apprend qu'il tourne sans soucis sur 360). En attendant, l'éditeur est content de ramasser un peu d'argent supplémentaire juste pour taire une version.

-Rachat du studio de dévellopement : ca, c'est le côté radical pour avoir les jeux. Un studio qui fait de bons jeux, et on le rachète. Sony a beaucoup utilisé ca du temps de la première Play. Plus récement, et surement l'un des meilleurs exemples en terme de concrétisation commerciale, c'est le rachat de Bungie par Microsoft. 2 jeux sortis, et des millions de consoles vendues par leur biais, sans oublier le 3ème volet qui en fera surement autant. Cela dit, inutile de s'étendre sur ce sujet, puisque une fois ces studios rachetés, les jeux deviennent 1st party et donc des exclues internes.

-Enfin dernier type d'exclusivité, celles qui viennent naturellement de l'éditeur ou dévellopeur. Cela peut être pour un choix financier (couts de devellopement, parc installé), ou relationnel (Désaccord de mentalité, de choix matériel, ...). Ce genre d'exclulsivités est très représentatifs de la mentalité du constructeur, mais surtout de la situation de sa console. Les petits jeux migrent souvent d'une console a l'autre en fonction du parc installé, le meilleur exemple est la PS2 qui avec sa base énorme s'est assurées un grand nombre de devellopements. Il faut se dire aussi que ce sont des exclusivités en papier, à savoir que pour un oui ou pour un non, ca peux changer de support très rapidement. Rien n'est sur ici, il n'y a pas d'argent pour payer et s'assurer du maintient.


Voilà, au final, on dénombre pas mal d'exclusivités différentes, toutes peuvent se défendre soit dans le domaine du judicieux, commercial, voir moral. Il est juste dommage de voir que depuis quelques années, c'est surtout l'argent qui régit ces exclusivités, et donc que c'est soit a celui qui a le plus d'argent, soit a celui qui vend le plus. Les petits studios comme Warp qui dévellopaient sur une console par choix moral font partie d'une époque révolue. Est-ce que le joueur en sort toujours gagnant ? Non, loin de la même. Car des jeux qui auraient pu profiter a tout le monde deviennent alors l'apanage d'une partie restreinte du public. Bien sur cela n'engage pas les productions internes qui sont la pour demarquer une console d'une autre, mais pour le reste, c'est désormais celui qui pourra se permettre de payer qui offrira a ses joueurs certains jeux. Les joueurs PS3 ne pourront pas gouter a Bioshock, les joueurs 360 ne toucheront pas Heavenly Sword, c'est comme ca. La Wii n'est pas vraiment prise en compte ici puisqu'elle c'est d'elle même mise a l'ecart en jouant la différence technique et accessoire.

Voilà pour cet article plutôt long que beaucoup n'auront pas le courage de lire. Mais j'espère que cela aura permi a certain d'y voir plus clair sur les avantages et inconvéniant des partiques des constructeurs. Vous savez a peu près qui profite de chaque situation, maintenant a vous de voir ce que vous préferez .

Nouvel article conscernant ce qui entoure un peu le monde des jeux. Sous le titre Bioshock se cache en fait une liste bein plus élevée de jeux. Disons que la sortie dans 15 jours de ce titre est la bonne occasion de mettre le doigt sur un phénomène malheureux : le succès d'estime.

Pourquoi Bioshock ? Parceque je prescent fortement un echec commercial au detriment d'une qualité évidente du titre. Pourquoi ce titre, pourquoi d'autres jeux excellent comme Okami, Beyond God and Evil, Psychonauts, Jet Set Radio Future, ou encore Shenmue sont enscencés et font un bide ??

Il y a 2 principales raisons a cela. La première vient du grand public. Un titre comme Bioshock est déjà très peu connu de ce public, j'irais même jusqu'à dire qu'il n'existe pas a leurs yeux. Ce n'est pas une liscence connue, il n'a pas le droit a une campagne médiatique comme Gears of War a eu, bref, l'enrobage du jeu pour le faire connaitre n'est pas là, et cela fait déjà un bon nombre de ventes en moins. Et on sait combien le grand public compte dans les ventes, surtout vu les couts de devellopement actuels.

2eme point, le style du jeu. De toute évidence, Bioshock est un titre complètement à part, non commercial. Outre le fait que les devellopeurs aient diffusés des informations au compte goutte, on peut aussi s'appercevoir que les codes habituels des blockbusters ne sont pas appliqués. Pas de personnage au look ravageur, pas de noms mis en avant, pas d'ambiance a la mode non plus, ... bref, rien qui correspondent aux millon sellers. Les devellopeurs ont fait leur jeu, avec leurs idées, leur style, et il en sort une petite perle. Au final ce qui fait de Bioshock un jeu non commercial, est aussi ce qui a fait de Okami, ou BG&E des jeux dans la meme veine. Pour les resultats que l'on a connu.

Bref, on verra d'ici une 20aine de jours si je me trompait ou pas (car la démo a sacrément fait gonflé le potentiel de ce jeu de part sa qualité éblouissante), mais je doute que le million soit atteint. En tout cas, ce jeu fera partie de ceux qui marqueront les joueurs qui l'auront fait.

Merci à ces devellopeurs qui se risquent a sortir des jeux hors des sentiers battus, merci a Capcom, Irrational, Smilebit, Q Entertainment, et bien d'autres qui ont, ou qui continuent a montrer que les jeux peuvent etre autre chose qu'une mode. Car si Bioshock se vautre, et que les quelques autres a venir comme Little big Planet ou Alan Wake suivent le meme chemin. Il faudra compter sur Harry Potter, Fifa, ou autres Dynasty Warriors pour nourrir nos consoles.

Grand débat de ces dernières semaines, le scandale qui touche Resident Evil 5. Pour rappel, et brièvement, le jeu est la cible de personnes l'accusant de rascisme, le fait de voir un soldat blanc tuer des personnages noirs dans un village d'Afrique, est le point de départ de cette polémique.

Alors que dire de plus que ce qui a été dit la dessus, tout le monde connait la situation, tout le monde y a été de son commentaire pour dire ce qu'il pensait de cela, et maintenant ?

Tout d'abord, prenons la source du probleme : la dame qui a pointé du doigt ce détail. Comment peut-on en arriver a ce stade ? Et bien tout simplement en se fiant au premier regard sans regarder plus loin. Outre le fait qu'il faut être capable de faire la différence entre un jeu et la réalité, il est effarent de voir ce genre d'accusations, car en se renseignant ne serait-ce que 5 minutes sur le jeu, toute idée de rascisme est a écarter. En effet le 4 prenait déjà la même voie, mais dans un village espagnol. Ce n'était pas compliqué de savoir ca, c'est même une obligation quand on veut lancer de telles accusations, de se renseigner un peu sur son sujet. Capcom ne doit pas être particulièrement heureux de telles accusations. Finalement, faudrait il supprimer tout possibilté de tir sur une personne de couleur ?? Parcequ'à côté de ca, quand ce sont des jeux ou des noirs mitraillent d'autres peupes, ca ne pose pas problème. La question se pose : ne crie-t'on pas au scandale pour un rien, certaines personnes ne sont-elles pas un peu trop sur la défencive des que cela touche la couleur de peau, j'irais meme jusqu'à dire, certains ne sont-ils pas tout simplement paranoïaques ??

Mais si seulement cela s'était arrété là !! Hélas non. Après une déclaration vraiment pas intelligente, il a fallu que certaines personnes réagissent de façon aussi puérile, mettant cette fois-ci réellement le rascisme dans le sujet. Sur divers forums, on a pu se rendre compte que des propos injurieux avaient été proférés en réponse à cette personne. On a pu lire 'retourne dans ton pays', 'retourne a tes champs de cotton', ... Des phrases vraiment déplacées, disons même débiles, qui au final entrent dans la bêtise des propos d'origine. On peut même dire qu'ils entrent de plein pied dans le jeu de cette dame.

A déclaration connes, réactions connes !! Au final, cela se retourneras peut-être encore plus contre le jeu, et le public joueur sera perdant dans cette histoire partie d'une base vraiment puérile, infondée, et surtout dénuée de toute intelligence.

C'est un fait depuis quelques années, le rascisme est lancé a tord et a travers pour justifier certaines choses, et aujourd'hui on en voit le résultat puisque la censure se retrouve au coeur de différends domaines. On peut par exemple citer le cas de Tintin au Congo qui est la cible d'une personne voyant du rascisme dans cette BD, histoire ne dégradant pas plus le peuple noir, que le peuble jaune, blanc, ou rouge. La caricature est un theme récurant dans Tintin, et tout le monde y passe. Cela dit, le plus effarent est de voir des personne suivre le mouvement, et surtout donner raison a de telles accusations (ce volume de Tintin est actuellement retiré des rayons de certains pays).

Pour en revenir à notre univers des jeux vidéos, il faut bien se dire que même si les joueurs savent que RE5 ne présente aucune trace de rascisme, l'étiquette est collée, et certaines personnes ne se déferont pas de l'image d'un militaire balnc tuant du noir dans un village. L'accusation est lancée, et qu'elle soit fondée ou pas, la cible resteras coupable pour bien des personnes, faisant par la même occasion du tord au créateur. A voir maintenant ce que va donner la suite de cette affaire : rien, censure, modification du projet, voir abandon (c'est déjà arrivé, rappelez vous du projet Thrill Kill sur PS1). Qui vivra verras.

Lorsque l'actualité relèveras certains éléments conscernant cette histoire, je vous en ferez part.

Merci à ceux qui seront venus voir ce petit article visant a expliquer ce que va être le blog de Leinhart.

Cela faisait un moment que j'avais envie de faire quelque chose de plus réflechit que ce que l'on trouve généralement sur les sites de jeux vidéos. La plupart du temps, il s'agit de news, de tests, et quelques petits à cotés.

Pour ma part, il s'agira plus de parler du jeu, ou plutôt de son univers, de ce qui le compose. Je parlerai principalement d'évènements qui se déroulent autour du simple fait de jouer, et pas des jeux en eux-même.

Certains ne comprendrons peut-être pas où je veux en venir, donc je vais donner quelques exemples : en premier lieu, quelque chose de très récent à savoir l'affaire Resident Evil 5 et sa polémique. On en parle beaucoup d'un côté et de l'autre, on a les partisants du rascisme qui pestent contre ce jeu, et les joueurs qui eux trouvent anormal de s'arreter à ce simple détail.

Autre exemple, les pratiques commerciales de nos 3 constructeurs, car certains ne cherchent pas vraiment plus loin que le bout de leur nez pour justifier un pour et un contre. Dans un contexte réel, qu'apportent et détruisent réellement certains actes comme les rachats d'exclusivités, les tarifs abusifs, les choix de publics, ...

Bref, énormément de sujets à aborder, dont on peut discuter, et sur lesquel on peut aussi donner nos avis du moment que ca ne vire pas n'importe comment du fait d'un fanatisme aveugle de certains. Le premier article conscerneras justement la polémique Resident Evil 5, dont beaucoup ont déjà parlé, mais pas toujours de facon intelligente.