Entre les deux titres phares de Mistwalker, Blue Dragon et Lost Odyssey, les passionnés de RPG sur Xbox360 attendaient de pied ferme le premier titre intégralement développé par Tri-Crescendo. Studio connu pour sa participation sur les Baten Kaitos, c'est toujours pour le compte de BandaiNamco que Trusty Bell, Eternal Sonata en occident, voit le jour
Le Rêve de Chopin
Quelques heures avant sa mort, Frederick Chopin, célèbre compositeur, est abandonné dans ses propres songes.
Dans ce rêve, Chopin rencontre une jeune fille du nom de Polka, atteinte d'une maladie incurable, mais dotée de pouvoirs magiques. Il fera aussi connaissance d'Allegretto et Beat, deux compagnons qui volent du pain dans leur village, pour venir en aide aux enfants qui meurent de faim. Ayant parfaitement conscience que leurs actions sont très peu louables, ils restent par dessus tout animer d'un sens de justice très profond.
Malheureusement, le monde est en guerre, et notre équipe qui va se retrouver mêler au conflit décidera, à sa façon, d'y remédier.
Au cours de l'aventure, d'autres protagonistes viendront se joindre à nos héros, formant une équipe jusqu'à dix personnages. Le quatuor de base s'en sort plutôt bien, un autre quatuor qui arrivera plus loin également, il y a juste la présence de deux jumelles qui ne semble pas indispensable au récit, leurs charismes étant nettement moins important que le reste de la troupe.
L'histoire à pour thème la mort en toile de fond, et nous allons parcourir le rêve de Chopin au travers de répliques et de situations où la force réside dans la faculté a démontrer une certaine charge émotionnelle, avec les divergences psychologiques que cela peut occasionner.
Fort regrettable, l'histoire ne parvient jamais à nous transportés comme espérer. Le rythme est lent, il se passe très peu de chose et finalement, la tension émotionnelle passe en second plan, la plupart des séquences fortes au premier abord étant trop souvent surjoué. Pour certaines attentes, la déception viendra surtout au fait que l'histoire de Chopin est sous exploitée, racontée brièvement sur quelques textes, ou encore que son rêve ne part pas dans les excentricités que nous étions en droit d'attendre.
Tout reste trop classique en fin de compte.
Flamboyant
La première chose qui frappe, et fort, c'est la qualité des graphismes. Que ce soit dans le jeu ou lors des cut scènes, les textures et l'exploitation de la palette de couleur laisse pantois, et nous émerveilles presque tout le temps. L'habillage de l'interface est particulièrement réussi également.
Pourtant, quelques points contraignants sont présents. La caméra tout d'abord, placée relativement loin de l'action - pour favoriser la lisibilité - est inamovible, un seul et unique cadrage imposé, qui frustre de ne pouvoir profiter de la qualité des décors dans leur intégralité. Ensuite, la pauvreté du level design, même si certains donjons s'en sortent assez bien. Leurs traversées est linéaire et consiste de rallier un point A à B, presque à chaque fois.
Les combats il n'y a pas grand chose à dire, les arènes sont belles, les personnages et ennemis digne du rendu des cut scènes, les effets spéciaux foudroyants, ça bouge très bien, c'est fluide, dynamique et spectaculaire sur des altérations d'ombre et de lumière. Alors que demander de plus ? et bien d'autres plans de caméra, car les trois disponibles ne sont pas toujours ce qu'il y a de mieux, certes le jeu est très jouable, ce n'est pas le problème, mais là aussi la caméra est placée trop loin de l'action, nous gratifiant de jolis zooms sur les spéciaux pour compenser.
Un peu ennuyeux aussi, le bestiaire qui manquent cruellement de diversité que ce soit ennemis ou boss, surtout qu'ils sont en nombre et qu'ils sont très bien réalisés, un peu dommage.
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