
Pour Hideo Kojima, il n'y a plus de retour possible en arrière sur l'exploitation de l'IA
Vu l'évolution des propos autour de l'IA en 2025, on se demande bien quel bilan sera fait en fin d'année prochaine tant le sujet n'est plus un tabou pour la très grande majorité des studios, et la plupart adopte aujourd'hui la posture de la justification, récemment avec Larian Studios et Warhorse, aujourd'hui avec deux autres gros représentants de l'industrie.
Dans un échange fait aux actionnaires, CD Projekt n'a pas exemple pas caché l'exploitation actuelle d'outils dédiés dont les « bénéfices sont réels et significatifs » pour l'amélioration de la productivité, mais que cela ne devrait pas créer de licenciements du moins chez eux tant les profils recrutés sont un peu touche-à-tout et que le temps gagné d'un côté grâce à l'IA permet à chacun de se consacrer à autre chose. Michał Nowakowski tient notamment à appuyer que l'essentiel des licenciements sur ces dernières années n'a aucun rapport avec l'IA (même si c'est arrivé, il suffit de voir chez King) et que quelles que soient les améliorations de ces outils, leur vraie valeur continuera de se trouver dans l'aide et non plus remplacement : « C'est notre point de vue. L'IA n'est clairement pas inutile, mais ce n'est pas elle qui va créer The Witcher 5 ou 6. »
De son côté, Hideo Kojima évite pour l'heure de dire si Kojima Productions utilise de tels outils mais ses propos sont clairs : de la même façon dont les smartphones ont été critiqués au départ avant de devenir indispensable, l'IA est là pour rester « et il n'y a plus de retour en arrière possible. » Il souhaite juste de manière généralisée (donc dans le cadre du développement mais également la vie de tous les jours) que les gens parviendront à tempérer un minimum sur l'utilisation quotidienne afin de ne pas un jour devenir totalement dépendant de cette technologie. Un vœu pieux.
Les bonnes intentions n'empêcheront néanmoins pas des utilisations bien moins louables, et on pourrait parler justement d'un brevet tout juste déposé par Sony permettant, si les mecs vont jusqu'au bout de leurs intentions, à une IA de repérer et remplacer/censurer des « contenus problématiques » en temps réel dans tel ou tel jeu. Le but premier, ce serait par exemple de permettre à de jeunes joueurs de lancer un jeu théoriquement violent (essayez d'imaginer des effets graphiques à la Fortnite plutôt que du sang dans un Call of) mais on garde en tête le risque que certains en profitent pour imposer à tous des censures non-voulues et incontournables, surtout dans des jeux à connexion obligatoire.
publié le 22/12/2025 à 08:38 par
Gamekyo
Le souci c'est que certains ne le diront pas et on risque de découvrir la mauvaise surprise après notre achat.
Perso je boycotte les jeux sous ia.
Je sens que je vais pas jouer a grand chose en 2027 et plus....