On ne récolte que ce que l'on sème. Et
BioWare semble en faire les frais sur son forum officiel à en croire la déclaration de David Gaider, à l'écriture sur la trilogie
Dragon Age, qui a décidé de ne plus y mettre les pieds, la faute au départ de nombreux membres pour aujourd'hui un public plus jeune et bien plus adeptes des dialogues « guéguerreux » qui ne respectent plus vraiment la charte et pose une atmosphère de plus en plus toxique, selon ses propres mots.
Eurogamer, qui a pris le temps d'étudier la situation, évoque un changement logique. Le rachat du studio par
Electronic Arts a conduit à de nouveaux titres pas forcément des plus mauvais mais qui n'avaient plus la profondeur des anciens. Il suffit juste de voir
Mass Effect 2 et
Dragon Age II, tous deux bien plus orientés action que leurs prédécesseurs, qui eux misaient davantage sur les composantes propres aux RPG.
A voir maintenant si l'avenir change la donne,
BioWare nous promettant un
Dragon Age III bien plus ambitieux et un nouveau
Mass Effect qui pourrait bien être différent dans son approche, l'équipe refusant d'offrir une fois de plus un soldat comme « héros ».
Sans compter qu'EA profite de l'aura du studio puisqu'ils ont ouverts d'autres studios nommés Bioware qui n'ont pas de liens avec le studio d'origine. (comme celui qui s'occupe de dvper le nouveau command and conquer.)
Je dis bien fait
En tous cas, niveau RPG, les joueurs savent maintenant qu'ils ne sont plus capable d'en faire comme à la grande époque. Niveau richesse j'entends, car niveau graphisme, ils savent attirer le chaland.
Et dire qu'il y a quelques années, on voyait Bioware puis dans l'ombre on apercevait Obsidian. Maintenant Bioware n'est plus que l'ombre de lui même, et Obsidian malgré les difficultés semble continuer à s'accrocher à vouloir faire des titres exigeants, pour le public qu'il l'a vu grandir et qu'il l'a soutenue.
Je n'attends plus rien du studio perso mais c'est quand même triste de voir qu'un studio si talentueux jusqu'au premier Mass Effect, soit allé de lui-même à l’abattoir.
Bien fais pour leur gueule