
Un amorti de la poitrine, au second poteau, pour s’ouvrir tranquillement le chemin du but au cœur d’une arrière-garde lyonnaise aux abonnés absents. Puis une demi-volée du droit au ras du poteau d’Anthony Lopes, pour punir les errements défensifs des Gones et ramener Hoffenheim à égalité. Lyon n’avait pas retenu la leçon ? Pas de bol, Andrej Kramarić l’avait apprise par cœur, et ne s’est pas fait prier pour lui réciter une seconde fois et donner l'avantage à son équipe. Mais cet OL-là est têtu, et a trouvé le moyen d’encaisser un troisième but dans le money time, quand Hoffenheim est repassé devant au tableau d'affichage par Joelinton (3-3, 90e+2). Foutus garnements.
Dix minutes de folie avant le vide
Ce déplacement dans le Bade-Wurtemberg s’accompagnait, pour Bruno Génésio, d’une interrogation, ainsi formulée en conférence de presse d’avant-match hier : « Je ne sais pas si mon équipe est capable de jouer un match où elle se contenterait de maîtriser, de bien défendre. » Dans le doute, l’entraîneur lyonnais avait privilégié le jeu à la rigueur, préférant Aouar à Diop pour accompagner Tousart et Ndombele au milieu. Ambitieuse sur le papier, son équipe l’a aussi été sur le terrain en début de match, s’adjugeant d’entrée le contrôle du cuir, pressant Hoffenheim dans sa partie de terrain et se procurant des situations chaudes en veux-tu en voilà. La première faillit bien être la bonne. Mais Traoré, trouvé d’une talonnade par Ndombele dans la surface, manquait le cadre (3e), qu’accrochait, de loin, Terrier dans la foulée (4e). Peu après un tir contré de Memphis (5e), Traoré eut une autre grosse opportunité. Mais le Burkinabé tergiversait trop dans les seize mètres, et Aouar, à l’origine de l’action, était contré (9e).

À ces dix minutes de folie, le TSG ne répondait que par un tir trop enlevé de Kramarić, sur un centre de la gauche de Schulz (7e). Anodin ? Plutôt annonciateur de la montée en puissance allemande, sous l’impulsion de son latéral gauche international et de son pendant du côté droit, Kadebarek. Un centre dangereux du premier fut ainsi claqué par Lopes, tout heureux de voir Belfodil frapper au-dessus à la retombée du ballon (19e). Tout heureux, aussi, de voir son ancien coéquipier mettre hors cadre un ballon en or de Szalai (20e). Autoritaire devant le même Szalai (25e), le portier portugais n’a pas failli quand sa défense tanguait dangereusement. Et si l’OL a pris les devants dans ce match, il le devait autant à son gardien qu’au flair de Traoré. Sur un renvoi aux 5,50 mètres foiré par Baumann, le numéro 10 lyonnais a devancé Vogt pour s’emparer du ballon, a éliminé le dernier rempart allemand et marqué dans le but vide le premier but de sa carrière en C1 (0-1, 27e).
La récitation de Kramarić, les pommes de Newton et
les boules lyonnaises
Un événement que ni lui ni ses équipiers n’ont eu le temps de savourer. La faute à Kramarić et à son double enchaînement amorti poitrine - demi volée - but au second poteau. Le premier sur une remise de la tête de Kadebarek (1-1, 32e), précédant une fin de première période largement en faveur du TSG. Le second sur un centre de la droite de Demirbay (2-1, 47e), précédant deux buts lyonnais contre le cours du jeu, tombés sur les tronches allemandes comme des pommes sur la tête de Newton. Trouvé en profondeur dans la surface allemande, Ndombele a d’abord surpris Baumann d’un tir puissant en angle fermé (2-2, 59e) pour remettre l’OL dans le match, contre le cours du jeu. Puis Memphis, opportuniste, a mieux apprécié que la charnière allemande un long ballon d’Aouar pour s’envoler vers le but de Baumann et le tromper du gauche (2-3, 67e).

Un avantage heureux pour Lyon, mais auquel les hommes de Bruno Génésio ont eu toutes les peines du monde à s’accrocher. Mais face aux vagues allemandes, Lopes veillait encore au grain, comme sur cette frappe de Kramarić (70e) et ce pruneau de Schulz (71e). Puis Vogt, seul à six mètres, a mis hors cadre son coup de casque (87e). Lyon, béni des dieux ? C’était compter sans la détermination allemande, récompensée par un pion dans le temps additionnel de Joelinton (90+2), entré en cours de match. Un but entaché d’un hors-jeu ? Non, même si le doute était permis. L’OL ne méritait pas mieux, de toute façon. Et Bruno Génésio en a le coeur net, désormais : son équipe ne sait pas gérer.
Parce que on supporterais Moncul-les-bains, bon ok, en LDC on sait qu'on aurait aucune chance faut pas se leurrer. Mais là, on supporte l'Olympique Lyonnais, et on sait pertinemment qu'il y a moyen de faire mieux. Et je parle même pas de la Ligue 1 où on se fait entuber par Reims et Caen.
Mais bon, Aulas nous dit sans trembler du menton qu'on a accompli l'exploit d'aller chercher le nul face à un 8ème du championnat allemand courageux et dangereux. Alors soit. J'ai confiance.
Car jusqu'à preuve du contraire Lyon gagnait avant se but de dernière seconde.
Lyon peut faire mieux, après les 3 points aurait dû être ramené. 1 points c'est mieux que rien
Car jusqu'à preuve du contraire Lyon gagnait avant se but de dernière seconde.
Nan mais ça c'est évident, c'est de l'ironie ce que je dis. Il est évident qu'une équipe avec leffectif de Lyon qui va jouer sérieusement est capable de mettre 2 ou 3-0 à Hoffenheim et de rentrer dans ses pantoufles sans soucis.
Mais tu sais le président se contente de si peu aujourd'hui, pour lui le moindre match nul dans le trou du cul de l'Ukraine en Ligue des Champions c'est un exploit. Et notre cher entraineur qui ose te dire devant les caméra "tactiquement j'ai vu des choses intéressantes, on va travailler là-dessus" alors qu'on s'est mangé 5-0 contre Paris deux minutes avant...
Au bout d'un moment si tu supporte Lyon faut user du second derés et avoir de l'humour, sinon t'es foutu
Si tu les descends, ton équipe n'avance plus, surtout quand il gagnait le match.
C'est sur les points négatifs qu'ils vont taper.
Et contre Paris, ils auraient pu gagner, sauf que quand Paris est à dix; bah ça n'a pas changé grand chose au psg, voir ça les a réveillé et Lyon a subi de plus en plus en se usant , surtout quand eux aussi se sont retrouvés à 10. C'est aussi la force du PSG, user l'adversaire.
Après le PSG fait souvent des non match et ça, ça a le don de me foutre en rogne.
Vivement ce soir contre Naples; j'y crois avec un 2/1
airzoom mais je suis pas sur que Rudi ferait mieux...
Jamais de la vie je le voudrais à l'OL même si c'est un bon coach. J'en peux plus de ses crises pendant les matches et de sa mauvaise foi légendaire depuis son passage à Lille.