Kiev renoue avec la violence mardi 18 février. Après une courte période d'apaisement, l'Ukraine est de nouveau en proie aux affrontements entre manifestants anti-président et forces de l'ordre.
Ultimatum du pouvoir:
L'ultimatum imposé par les autorités ukrainiennes aux manifestants a expiré à 17h, heure de Paris, et la situation reste extrêmement tendue. Le pouvoir menace de donner l'assaut contre les manifestants à Kiev pour faire revenir le calme dans la capitale, secouée depuis ce mardi matin par de très violents affrontements. Dans un communiqué commun, le ministère de l'Intérieur et le Service de sécurité de l'Etat (SBU) avaient prévenu que «si les troubles n'ont pas pris fin d'ici 18h [17h à Paris], nous serons dans l'obligation de rétablir l'ordre par tous les moyens légaux».
Plusieurs morts :
Depuis ce mardi matin, des milliers de manifestants se sont réunis dans le centre de Kiev, notamment autour du parlement. Les forces de l'ordre qui gardaient les accès à ce bâtiment ont eu recours au gaz lacrymogène, jeté des grenades assourdissantes et tiré des balles de caoutchouc sur les manifestants en réponse à des jets de pavés et de cocktails Molotov.
Entre 200 et 300 manifestants ont même pris brièvement ce mardi matin le contrôle du siège du parti du président Viktor Ianoukovitch, Une première. Ils ont rapidement battu en retraiteface à l'arrivée des policiers anti-émeutes.
«Cinq civils sont morts dans les violences à Kiev», a déclaré la police de Kiev.
Deux policiers ont également été tués.
«Un policier est mort lors de son transfert à l'hôpital. Selon les premières informations, la cause de la mort est une blessure par balle au cou», a annoncé le ministère de l'Intérieur ukrainien.
150 autres personnes auraient été blessées dont 30 grièvement, selon Oleg Moussiï, chef du service médical de l'opposition.
La police dénombre de son côté 37 blessés.
Des Blindés et des Kalashnikovs en route:
•DSelon Olga Tokariuk, une journaliste ukrainienne sur place, les policiers anti-émeutes -les “Berkout”- seraient déjà en train de prendre position près de la place Maiden. D'après des photographes amateurs, ils seraient armés de Kalashnikovs. De plus, la police fait appel à ses véhicules blindés. Un journaliste local vient de partager cette vidéo qui le montre.
Condamnation internationale de la violence
Sur la scène internationale, les réactions se succèdent pour appeler au calme. La Maison-Blanche a exhorté le président ukrainien à mettre fin à l'escalade de la violence, prévenant que le recours à la force ne «résoudra pas la crise». «Nous sommes consternés par les violences qui se déroulent dans le centre-ville de Kiev», a déclaré le porte-parole du Conseil de sécurité nationale (NSC), en appelant le président Ianoukovitch à «mettre fin aux affrontements» et à renouer le dialogue avec l'opposition.
La responsable de la diplomatie de l'Union européenne, Catherine Ashton, «très préoccupée», a «condamné tout usage de la violence» exhortant Kiev «à s'attaquer aux racines de la crise». Le Premier ministre polonais, Donald Tusk a, lui, réitéré son aide pour trouver un compromis en Ukraine «car une guerre civile à petite ou grande échelle (...) ne sera sûrement pas dans l'intérêt de l'Ukraine, de la sécurité et la stabilité dans la région». Laurent Fabius a lui aussi condamné les violences et à la reprise du dialogue sur son compte Twitter.
A ont me dit qu'ils ont aussi sur le feux le Venezuela ou ils essaient aussi de creer une révolution pour pouvoir placer des pantins aux commandes du pays, bas oui l'or noir du Venezuela à bas prix intéresse beaucoup les états unis et l'europe surtout les ricains