Annulé
En 2077 toujours et inlassablement, la forme d’immobilisme mondiale a semble-t-il redonner le goût de l’ancien à une proportion non négligeable d’individus issus des classes populaires. Des jeunes parvenus pour qui la fin justifie fatalement les moyens. Des marginaux qui, faisant fi de toutes convenances, s’illustrent par un instinct de survie inouï. Ils ne revendiquent aucune appartenance à un état, seul importe le courant de pensée qu’ils véhiculent de par leurs images ou bien encore leurs façons de se mouvoir dans la société. « Style Over Substance » : l’étude approfondie et quasi maladive de l’apparence pour se différencier du reste du bétail qu’on amène à l’abattoir et réprimer leurs bas instincts sous une couche de textile plus ou moins épaisse. Après tout à quoi sert de flirter allègrement avec la faucheuse si ce n’est pour se jouer de la mort avec authenticité pour un résultat qui demeure certes inchangé mais autrement plus galvanisant. Naguère leurs ancêtres, des « Rockerboys » pour la plupart, prônaient leur divertissement comme planche de salut au marasme ambiant. De la musique consommée religieusement à des fins d’apaisement sinon énième outil de propagande. Séparer le grain de l’ivraie, une tâche délicate qui consistait à opposer la dernière icône pop à avoir défilé sur les tapis rouges du monde entier aux groupes d’artistes indépendants qui dispensaient de leur art les quelques codes propres à l’école de la rue.
En leur honneur, c’est aujourd’hui toute une cohorte de fans qui s’amassent chez les disquaires locaux dans l’espoir de faire main basse sur le précieux sésame. Comme leurs idoles et peut-être même celles de leurs parents voire grands-parents avant eux, le temps et la mode sans cesse changeante n’ont aucune emprise sur leur passion. Ces messieurs se baladent crêtés au vent, le torse le plus dénudé possible pour faire montre de leurs exploits physiques. Quant aux jeunes demoiselles, rares sont celles qui s’embarrassent du moindre complexe. Aucunes courbes plus ou moins avantageuse n’est faite pour être cachée à l’attention d’autrui, plus encore en ayant recours à des talons aussi hauts que le désir exprimé par la gent masculine a leur contact. En commun les deux sexes partagent un apparent dédain pour les couleurs communes ainsi que leur proportion à confondre beauté charnelle et mécanique. La nouveauté saupoudrée d’un zeste de rétro, mijotez pour obtenir une pochette d’album Rock estampillé « eightys » à en faire pâlir jadis les sommités culturelles du milieu. Comble du détail, la promiscuité forcée permet au son de se propager à bien plus forte dose encore qu’en des temps reculés. À cet effet il existe bien sur des implants trouvables à bon prix qui permettent de ses « pluguer » aisément sur les ondes radio. Mais la musique a cela de sacré qu’elle ne s’écoute jamais mieux qu’a la manière de l’ancienne garde : en vinyle sur une platine ou mieux, le ghetto-blaster sur l’épaule paré pour réveiller à grands renforts de décibels un monde qui s’endort sur ses acquis très justement bien mal acquis.
Chanter la vie pour se la rendre plus dansante a la mesure d’une ballade ou bien d’un simple refrain. Une inspiration euphorisante a laquelle s’identifie un échantillon de plus en plus représentatif du genre de moins en moins humain. Au temps de l’antiquité déjà la musique trônait fièrement a la quatrième place des neuf formes d’ arts alors recensées. Aussi, pour renforcer le caractère divin de leur expression artistique, la Mythologie Grecque les associa chacune a une muse, en l’occurrence « Euterpe » pour tout ce qui eut trait au rythme fut-il produit par un instrument matériel ou bien organique. Arrivée au moyen-age, ne sachant plus a quel sein se voué, nos ancêtres d’antan eurent pour coutumes de ne plus opérer la moindre distinction entre l’art est la notion de science renvoyant aux fondations mèmes de la civilisation. En cela deux entités furent ériger pour tenter de les matérialiser en un unique ensemble avec d’un coté les « Arts Mécaniques » et de l’autre les « Arts Libéraux » eux mème scindés en deux degrés : le « Trivium » pour la portée linguistique des études liées a la maîtrise des lettres et enfin le « Quadrivium » qui se rapporte aux chiffres tout en comprenant la musique ici peu ou prou retenue a sa schématisation technique plus que culturelle. Depuis le XIX éme siècle l’art a su cependant reprendre ses droits en reprenant les poncifs de l’antiquité tout en l’épurant quelque peu. La musique de retour a sa place originelle, elle s’inséra tout naturellement aux cotés de l’architecture, la sculpture, la peinture ainsi que la poésie qui composèrent une pentalogie depuis devenue heptalogie avec l’insertion des arts scéniques puis de la création du cinéma comme dernière forme d’art « récente » reconnue dans les mémoires.
Du moins officiellement, car avant de pouvoir hiérarchiser l’art il s’agirait d’abord de se questionner sur le bien-fondé d’une entreprise visant a étiqueter ce qui est subjectif par nature. Puisque entre les mains d’un orfèvre une architecture peut se rapporter a de la sculpture et que la poésie se transmet dans la peinture tout autant qu’elle peut s’avérer capable de flatter l’ouïe de son auditorat une fois mise en chanson, il apparaît que l’art se créer et se retrouve en toutes choses sans distinctions des genres. Dans cette logique, la musique berce nos vies comme elle peut habiller la fiction. Muse quand elle ne se mue pas en conteuse d’histoires, sa forme importe peu. L’impact de son importance se suffit a elle mème, elle est artistique par essence. Alors pourquoi ne serait-elle pas semblable a de la poudre sur la trajectoire d’une balle métaphorique tirée en direction de la bien-pensance qui, sous-couvert de la mythologie puis de la philosophie, aura sue des siècles durant ranger les arts et les hommes dans des cases comme illustration de leur fétichisme malsain pour la classification. Son expression en serait-elle moins artistique ? Tout dépend encore de l’identité de l’homme au bout du canon. Un doigt argenté sur la gâchette prêt a faire jaillir tous le feu de son calibre, l’autre main libre les doigts recroquevillés au niveau de la paume a l’exception du majeur pour imager d’autant plus son message. Partout sur les murs de Night City, son fief de toujours, il n’est pas rare de voir son surnom orner les graffitis de la ville. « Il était la » mais a t-il seulement cesser d’y être un jour...
Il y a plus de cinquante ans sur la scène de fortune improvisée en plein centre ville, berceau de l’évolution, refuge de l’oppression. Cette nuit la, plein phare, la lumière des projecteurs semble sculptée de son feu hardant les contours d’un prophète des temps moderne. Devant lui, a ses pieds, s’agglutine une masse noire informe dont il ne parvient pas a saisir l’ensemble des silhouettes qui la compose. Aussi il n’en retire qu’un assortiment de couleurs vives qui se distinguent de l’obscurité ambiante. Ici des mèches de cheveux fluorescentes, la des vêtements assorties, entre deux quelques effets de chrome qui réfléchissent l’éclairage, miroir de l’enveloppe humaine qui s’embrasse au contact de la machine. Tandis qu’au loin son seul nom suffit a se propager de lèvres en lèvres tel un virus imperceptible qui se propage dans l’air, a sa cour privilégiée une panoplie de doigts en tout genre fussent-ils aussi bien osseux que dérivé d’une quelconque autre matière semble le désigné comme a l’heure ou la lune et le soleil entrent en conjonction pour former une éclipse, l’œil terrestre stupéfait a l’attraction du moment. En vis-a-vis, l’ennemi : une tour marquée de sigle « Arasaka ». En son sommet trône un roi et seul un fou peut espérer lui damné le pion. Un refrain, le signal d’une révolution, passé ces mots plus rien ne sera jamais pareil…
REFRAIN
Oui, le temps d’un instant suspendu dans le temps, « il » s’est bien vu prophète, un virus qu’aucune mise en quarantaine ne saurait contenir, une pandémie annoncée comme meurtrière a l’intention des corporations. Une lune d’argent conçue a l’ombre de l’astre solaire, incandescente a son étreinte. Johnny Silverhand, héros de
publié le 13/02/2013 à 22:13 par
sorow
Wanda: même si j'ai fait le jeu sur PC j'aurais adoré avoir cette version, les images montrent clairement un jeu supérieur.
C'est quoi la durée de vie des Witcher un peu près ?
The Witcher: entre 25/35H en ligne droite, 50H avec les quêtes.
The Witcher 2: entre 15H/20H en ligne droite, 30H avec les quêtes (grosses déception de ce coté la)
Le système de combat est beaucoup plus rapide dans le 2, moins de tactique plus de spectacle.
M'enfin pour l'instant j'aime bien
J'aimerais bien que cette version finesse par sortir, ça serait l'occaz de me refaire le 1er.