Memento mori "A trop vouloir chercher l'immortalité, on en oublie de vivre."
Le jour se lève et les rayons du soleil viennent caresser les visages blêmes et vides des cadavres. Leur sang encore frais dégage une odeur nauséabonde et forme une seule unité rougeâtre autour d'eux. Je retire mon masque à gaz et continue d'observer mon œuvre, ma vie. L'autre sourit. Une demi-heure plus tôt, je fus emmener dans cette pièce où des dirigeants et des partisans de l'extrême droite m'attendaient tel un messie. J'entendais des bribes de conversations: « le nouvel Hitler », « une beauté effrayante », « notre heure est venue » tandis que leurs visages se fixaient sur moi, leurs yeux remplis d'envie et d'admiration. On fête mon anniversaire. J'ai deux ans aujourd'hui. 2 ans de conditionnement intensif. Ils avaient réussis leur expérience. En réalité, je pense avoir entre 7 et 10 ans au vu de ma taille, mais qui sait? A coté du gâteau d'anniversaire, deux cadeaux étaient posés. Le premier contenait un vieux livre sans titre. Un mot signé « Otto Shroeder » était avec. Le deuxième cadeau venait de l'autre. Un masque à gaz. Je le mis et l'assistance fut intrigué. « Qui lui a offert cela? » entendais-je. Je regardais ses nazis au travers du masque et l'autre riait aux éclats. Il avait prévu de tous les tuer et il allait facilement réussir. Je coupa le gâteau avec lenteur. Les doubles portes s'ouvrirent et du gaz lacrymogène fut jeté dans le salon. Certaines personnes me regardaient avec horreur mais je restais imperturbable. Le son de mitraillettes se fit entendre et je voyais des giclées de sang à travers l'épaisse fumée. Un homme prénommé Franz se jeta sur moi et me supplia de le laisser en vie. Je sentis son corps recevoir de multiples impact de balles qui souilla mon beau costume noir et ma chemise blanche.
Je me dirigea vers l'entrée, traversant nuages de fumée et frôlant les balles.
P.S.: réécriture envisagée à la relecture.

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publié le 25/05/2010 à 16:52 par
sandman
C'est temporellement faux. Et surtout, on ne mélange jamais le présent avec le passé simple. En plus, tu ne sais pas le conjuguer. Si un verbe du premier groupe (c'est comme ça qu'on appelait les verbes en ER réguliers quand j'étais petit) te pose problème, n'essaie pas.
Je te l'ai déjà dit, tu parles certainement mieux "couramment" que quand tu écris. Oublie les ordres débiles de ton école primaire qui cherchait à t'inculquer un pan mort de notre langue. Le passé simple doit être compris, on n'attendra jamais de toi que tu l'utilises. NULLE PART. Pas même à la fac.