Romans
Et oui, vous avez étés très nombreux à demander la suite... ou pas
mais voila quand même le début du chapitre un, et si vous avez pas lu le prologue, allez le lire plus bas dans le blog :
Après quelques secondes d'observations, il vit enfin passer sa cible, une sorte de chat trois ou quatre fois plus gros que l'animal auquel il était apparenté. ce dernier se déplaçait rapidement et avec grâce, ses grandes oreille cherchant le moindre bruit trahissant la présence de l'ennemi. Mais le chasseur était très bien entraîné; il ne faisait aucun mouvement inutile, et restait constamment sous le vent, empêchant ainsi le démon de le sentir. Le jeune chasseur prit appui sur ses jambes, écarta sans bruit les branches du buisson dans lequel il se cachait depuis quelques minutes déjà à l'aide de sa main libre, resserra son emprise sur son arme, et jailli de sa cachette à une vitesse fulgurante.Il embrocha si nettement le démon qu'il ne saigna ni ne cria, mort avant de s'apercevoir de quoi que ce soit. Il sortit sa lance du cadavre,tombé mollement à terre, et se dirigea plus au nord, à la rencontre du prochain ennemi.
Il parcourut rapidement le parc dans lequel il se trouvait, croisant parfois des civiles qui avaient eus le courage ou la stupidité de rester dans cette zone, sachant la présence des démons. Les badauds le regardaient d'un air curieux, peut-être à cause de sa lance, bien plus grande que lui, faisant contraste avec son uniforme ; l'or de la lance accrochait si superbement la lumière du soleil, et son uniforme noir si sinistre faisait tant ressortir l'éclat du métal précieux de l'arme qu'il était impossible de fixer l'objet plus de quelques secondes. ses cheveux étaient également d'une couleur étrange : une sorte de violet terne, parcouru de reflets bleuâtres. Ils étaient emmêlés et semblaient irrécupérables, mais ce n'était pour ainsi dire pas la priorité du jeune chasseur que de les recoiffer.
Il sauta par-dessus une barrière de deux mètres de haut pour arriver sur une aire dégagée utilisée, supposait-il, pour les rassemblements. Sur le sol, les cailloux crayeux crissaient sous ses pieds et la poussière volait en tout sens à chacun de ses pas. Sa seconde cible se trouvait là, au milieu de l'aire, cherchant quelque chose d'inexistant dans le sol, à la manière d'une poule qui cherche un ver de terre. Ce démon-là s'apparentait d'ailleurs au gallinacé sus-cité . Le jeune homme, pour ne plus faire de bruit, eut recours à un pouvoir étrange qu'il avait hérité de la malédiction dont il était victime : la lévitation. Il restait à quelques millimètres du sol, évitant ainsi le contact avec les cailloux. Il ne lui restait que quelques mètres à parcourir quand un bruit derrière lui les surprirent, lui et le démon. Le garçon se retourna, et vit une simple tondeuse à gazon, chevauchée par un homme d'entretien.
"qu'est-ce qu'il fait là, celui-là ?!", fut sa première pensée. Quand il regarda à nouveau dans la direction opposée, le démon avait disparu.
"Où est-il?". Il regarda dans toutes les directions, et le vit en train de tourner à un angle de bâtiment. Il se précipita à sa suite,et quand il passa l'angle,le garçon vit le démon à terre,dans une petite flaque de sang. Son collègue l'avait décapité, d'un coup d'épée vigoureux. Alors le jeune homme l'interpella:
"C'est bon, Jean, on peut y aller, les deux autres sont out.
Jean était grand, blond, et plutôt maigre, autant que le garçon pouvait en juger. On le disait très intelligent et sportif, l'un des meilleurs chasseur de sa classe.Il était également un aristocrate, mais il ne s'en vantait pas, ce que le jeune homme appréciait chez lui.
-Okay, allons-y, alors. Ils se mirent en route, vers le QG. Le silence entre les deux adolescents ne les gênait pas, tout les deux plutôt introvertis.
-Khrish, où es-tu parti si soudainement, tout à l'heure? demanda jean. Khrish fut surpris par cette question.
-Euh... je suis allé tuer des démons, pourquoi ?
-Parce que le radar n'avait pas sonné quand tu es parti.
-Et alors? Où tu veux en venir?
-Et bien cela veut dire que tu détecte les démons plus vite que le détecteur. Khrish réfléchit un instant, puis dit:
-C'est vrai, mais je vois toujours pas où tu veux en venir. Jean était exaspéré par la lenteur d'esprit de son compagnon.
-Tu peux être vraiment idiot quand tu t'y met. Je veux venir au fait qu'il y a un mois à peine, tu ne les ressentaient que deux ou trois secondes après le détecteur.
-Ah. Oui, c'est vrai, maintenant que tu le dis.
Et ils continuèrent de marcher en silence, khrish tout à ses réflexions, et jean en train de taper le rapport sur son bloc-note électronique.

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publié le 28/12/2009 à 14:04 par
crayon