Mardi soir au Vélodrome face au Real Madrid, l’OM peut encore se qualifier en 8e de finale de Champions League. Pour cela, il doit d’abord gagner avant toutes considérations mathématiques. Une soirée de très grand gala.
OM-REAL MADRID Mardi 8 décembre à 20h45 - Stade Vélodrome
Champions League - 6e journée (groupe C)
Arbitre : Wolfgang Stark (Ecosse)
TF1
Alors que les Olympiens s’entraînaient souriant sous la grisaille ce lundi soir sur la pelouse du Vélodrome, le lieu connaitra mardi soir une chaude soirée européenne. L’un des matches phares de la dernière journée de la phase de poule de Champions League.
Garder à ce stade un espoir de qualification en 8e de finale dans un groupe comprenant le Real Madrid et l’AC Milan a déjà quelque chose d’une performance. Et au moment d’affronter la galaxie de stars madrilènes, les Olympiens ont un premier impératif à respecter : GAGNER.
«Battre le Real chez nous serait déjà un exploit» annonçait Didier Deschamps devant la masse de journaliste présents lundi soir au Vélodrome.
C’est le premier alinéa à respecter. Il n’assurerait pas d’un printemps chez les plus grands mais si Milan ne gagne pas dans le même temps à Zurich, l’affaire serait dans le sac. L’écho provenant du Letzigrund sera fort mardi soir à Marseille (voir plus bas).
Si la victoire est nécessaire pour espérer, un succès par trois buts d’écart matérialiserait le rêve à coup sûr. Cela a été dit et redit ces dernières semaines, cela passe par un match de dingue face à la glorieuse maison blanche. Toutes proportions gardées, un truc du genre OM-La Corogne en 2005 (5-1). Mais cela ne se prévoit pas.
Du sérieux plus que de la folie
«Mettre de la folie ? Je n’ai pas ça dans mon placard et ce n'est pas forcément en mettant cinq attaquants que je serais convaincu de battre le Real» prévient d’ailleurs le coach olympien.
Alors que faire ? Prendre déjà exemple sur la première période effectuée à l’aller à Bernabeu. «Bien défendre, laisser peu d'espace» précise Deschamps qui égrène : «Ce n'est pas en voulant marquer à tout prix que l'on pourra gagner. La Champions League demande quelque chose en plus et il faudra se surpasser, mais il y a un juste milieu.Mais même s'il y a une chance sur un million, il y a quand même une chance. Et de la folie, j'espère aussi qu'il y en aura dans les tribunes. »
Pas de doute à se faire là-dessus, le Vélodrome plein jusqu’à la gueule ne se fera pas prier pour pousser les siens afin de faire vaciller les «galactiques» version CR9.
Mais, à l’image du Ballon d’Or 2008, l’OM croisera le fer avec du lourd, du très lourd. «C’est le Real, ce n’est pas n’importe quoi» nous disait Mamadou Niang cette semaine. «Le meilleur club du XXe siècle» comme le décidait la FIFA en 1998. De quoi ajouter à «l’exploit» si les Olympiens parviennent déjà à faire basculer le mythe.
Le coach marseillais mesure l’écart mais connait l’irrationalité du foot. «Quand Le Real dispute la Ligue des champions, il pense à la gagner. Alors que nous avons comme premier objectif d'atteindre déjà les 8e de finale... Cela dit, dans un match, tout est possible.» Ca pourrait devenir grandiose.
BIG DEDICACE A SIR ET TIBO QUI ADORE LE FOOT ET SURTOUT L'OM.