Politique

Le conseil constitutionnel a publié la liste officielle des candidats à la présidentielle, après validation des parrainages. Ils sont au nombre de dix. Corinne Lepage n’est pas candidate, faute d’avoir recueilli les signatures nécessaires. La candidature de Jacques Cheminade, qui avait déposé 538 parrainages, a en revanche été validée.
Les autres candidats sont Nicolas Sarkozy, François Hollande, Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon, François Bayrou, Eva Joly, Nicolas Dupont-Aignan, Philippe Poutou et Nathalie Arthaud.
Au total, 257 parrainages ont été rejetées par les Sages, soit 1,7% des 15.047 documents reçus, a annoncé Jean-Louis Debré. Entre le 10 et le 13 avril, le Conseil constitutionnel publiera pour chaque candidat 500 parrainages tirés au sort.
Lors du précédent scrutin présidentiel, en 2007, 12 candidats étaient présents dans la course à l'Elysée. Le record de candidatures a été battu en 2002 avec 16 candidats sur la ligne de départ. Ils étaient 9 en 1995 et en 1988. Dix candidats étaient en lice en 1981, 12 en 1974, 7 en 1969 et 6 en 1965 pour la première élection présidentielle au suffrage universel direct.
publié le 19/03/2012 à 18:37 par
liquidus
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En campagne, le président-candidat a été accueilli par un groupe de manifestants.
Nicolas Sarkozy a été accueilli jeudi à Bayonne par des manifestants virulents. Arrivé peu avant 16h00, le président-candidat a été immédiatement hué au sortir de sa voiture aux cris de "Sarko président des riches!", "Sarkozy dégage!" également lancés en langue basque, "Nicolas kampora".
Des militants PS, dont certains brandissaient le programme de François Hollande, étaient aussi présents, sans participer à ces débordements. Les cris de ces opposants ont largement masqué les applaudissements des sympathisants UMP venus le soutenir.
En témoigne cette vidéo :
A une terrasse, des opposants avaient aussi déployé une banderole : "Sarkozy, travailler sept jours sur sept jusqu'à 77 ans. Y'a bon, y'a bon la croissance".
Lors de ce déplacement, Nicolas Sarkozy n'a finalement visité qu'un seul commerce dans la cohue avant de gagner un café vers 16h00, sous une pluie de petits bulletins de vote de Batera, un collectif réclamant une collectivité territoriale pour le Pays basque. Des oeufs ont alors été jetés en direction du bar. Une foule compacte s'est formée devant le bar et des CRS ont été appelés en renfort pour se déployer devant l'établissement.
publié le 01/03/2012 à 19:17 par
liquidus
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François Hollande a créé la surprise lundi 27 février en annonçant son intention de taxer à 75 % les revenus supérieurs à un million d’euros par an.
QUE PROPOSE FRANÇOIS HOLLANDE ?
Dans ses « 60 engagements pour la France », le candidat socialiste affiche son intention de faire « contribuer les plus fortunés » en créant une tranche supplémentaire à 45 % dans le barème de l’impôt pour les revenus supérieurs à 150 000 € par part. Une mesure assez attendue, défendue depuis des années par les socialistes. Lundi 27 février soir sur TF1, François Hollande a en revanche pris de court jusqu’à ses propres amis en annonçant, s’il était élu, la création d’une autre tranche frappant à 75 % les revenus supérieurs à un million d’euros par an.
Aussitôt, l’UMP est monté au créneau, accusant François Hollande d’improvisation et de « fuite en avant fiscale », selon l’expression d’Alain Juppé. Le candidat socialiste s’est donc employé hier à défendre sa proposition. « Un message de cohésion sociale » et aussi « un acte de patriotisme » demandé à ceux qui peuvent « payer un impôt supplémentaire pour redresser le pays », a-t-il justifié.
COMBIEN DE CONTRIBUABLES SERAIENT CONCERNÉS ?
Un taux marginal de 75 % constituerait incontestablement un bouleversement par rapport à la situation actuelle. Les revenus les plus élevés sont aujourd’hui taxés dans la dernière tranche de l’impôt sur le revenu à 41 %. La contribution exceptionnelle sur les hauts revenus, instaurée en 2011, ajoutera à partir de cette année un prélèvement de 3 % sur les sommes supérieures à 250 000 € par part et 4 % au-delà de 500 000 €. Il faut toutefois bien noter qu’à chaque fois, comme d’ailleurs dans la proposition de François Hollande, c’est le système des tranches qui s’impose. Autrement dit, il ne s’agit pas de prendre 750 000 € à un contribuable déclarant un million, mais bien taxer à 75 % uniquement les sommes dépassant ce million.
Dans le détail, il n’est pas possible de savoir précisément combien de foyers fiscaux sont visés par la mesure, les statistiques des impôts ne détaillant pas les revenus des particuliers. Le PS évoque une fourchette de 7 000 à 10 000 contribuables.
Sans doute moins, assure un spécialiste des questions fiscales rappelant que la commission des finances de l’Assemblée nationale avait jugé que la contribution sur les revenus de plus de 500 000 € concernerait moins de 10 000 foyers. Avec un seuil d’un million d’euros, la mesure de François Hollande « pourrait toucher quelques milliers de foyers, autour de 3 000 » calcule-t-il. On devrait y trouver quelques patrons du CAC 40, assurément, mais aussi une poignée d’artistes, de sportifs, de cadres dirigeants du secteur financiers et de rentiers à très fort patrimoine.
QUELS SONT LES PROJETS DES AUTRES CANDIDATS ?
François Hollande n’est pas le seul à vouloir durcir l’imposition des contribuables les plus fortunées. Jusqu’à présent, il faisait même figure de modéré par rapport à ses concurrents avec sa proposition de créer une tranche supplémentaire à 45 %. Marine Le Pen, par exemple, défend l’idée de porter la tranche supérieure de l’impôt sur le revenu à 46 %. François Bayrou va un cran plus loin. Le candidat centriste promet d’augmenter de 41 à 45 % la tranche marginale de l’impôt sur le revenu mais aussi de créer une tranche supplémentaire de 50 % pour les revenus supérieurs à 250 000 € par part.
Eva Joly, fait encore un grand pas de plus. La candidate écologiste veut deux tranches supplémentaires, 60 % à partir de 100 000 € puis 70 % au-delà de 500 000 €. Quant à Jean-Luc Mélenchon, il pousse la taxation encore plus loin. Le candidat du Front de gauche entend instaurer une tranche marginale au taux de 100 % pour les revenus supérieurs à 20 fois le salaire médian (soit environ 360 000 € par an). Il ne s’agirait alors plus de redistribution mais bien d’instaurer par la fiscalité un salaire maximum.
publié le 28/02/2012 à 17:13 par
liquidus
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Le président d'honneur du Front national Jean-Marie Le Pen a traité Jean-Luc Mélenchon de "voyou" pour avoir pris "à partie une femme", Marine Le Pen jeudi sur France 2, et proposé un débat au candidat du Front de gauche à la présidentielle. "Je trouve scandaleux qu'un voyou comme M. Mélenchon se croit autorisé à prendre à partie une femme", a déclaré M. Le Pen, commentant à l'émission Radio France Politique le face-à-face télévisé entre sa fille et le dirigeant du FG jeudi dernier. "Parce que ce sont des méthodes de voyou", a-t-il insisté.
Le dirigeant du FN a dit, semblant le regretter, que Mme Le Pen "n'a pas voulu, pour des raisons que je respecte, discuter avec Mélenchon". "Moi, j'offre un débat à M. Mélenchon et je vais lui retirer son caleçon, et je vais montrer ce qu'il est: le candidat des communistes, qui ont du sang sur les mains jusqu'aux coudes". "J'attends M. Mélenchon dans un débat quand il veut, où il veut", a-t-il repris.
publié le 26/02/2012 à 20:03 par
liquidus