Brent Kirkwood, du site BonaFide Reviews, n'y va pas avec le dos de la cuillère : à ses yeux, Sony creuse sa propre tombe en lançant une nouvelle console de jeu (la PlayStation 3, pour ne pas la nommer) à un tarif que l'on nous promet quasi-prohibitif, et affublée de qualités techniques que seule une infime portion des acquéreurs pourront pleinement exploiter. Nous avons déjà longuement disserté sur le prix auquel la PS3 devrait s'afficher, et fait, comme tout le monde, les comptes en ce qui concerne la somme de ses composants. Les chiffres sont sans appel, et s'il s'agissait d'un autre fabricant, aux finances saines et aux perspectives engageantes, l'inquiétude ne serait pas de mise. Seulement voilà : Sony n'est rien de tout cela...
En renouant timidement avec les bénéfices, en 2004-2005 (l'exercice fiscal nippon se termine le 31 mars), Sony ne pouvait guère se permettre de pavoiser: ses 580 millions de dollars US gagnés en douze mois ne parvenaient pas à faire oublier trois années fiscales lourdement déficitaires. Si l'on y ajoute les choix techniques consentis par le constructeur japonais pour sa PS3 (imposition du BluRay, et compatibilité avec le HDCP, notamment), on se rend vite compte que ses pertes seront abyssales dès les premieres jours de commercialisation de la nouvelle console : en supposant que les chiffres lus et entendus ici ou là soient exacts (et rien ne permet d'affirmer qu'ils ne le seront pas), Sony pourrait perdre entre 250 et 350 dollars US par unité vendue, et si le succès est au rendez-vous, ô ironie, les bénéfices péniblement accumulés en 2004-2005 seront irrémédiablement perdus en quelques jours. Fragilisé, cerné par des concurrents aux arguments implacables, Sony pourrait se voir contraint de renoncer à son indépendance, ou à tout le moins de céder son activité Consoles de Jeu à quelqu'un d'autre...
Ce scénario catastrophe n'aurait pas lieu d'être si Sony entrevoyait d'autres sources de profit potentiel, mais la réalité est autre : seul un décollage immédiat et spectaculaire du BluRay pourrait renflouer partiellement les caisses du constructeur nippon, et il faudra attendre plusieurs années avant que ses effets se fassent sentir ; qui plus est, le récent aveu d'échec du téléchargement de vidéo UMD plonge encore plus Sony et ses actionnaires dans le désarroi. Dès lors, il est facile d'envisager l'impensable : une console appelée à succéder, dans quelques années, à la PS3, et emportant sous le capot un système d'exploitation et une configuration écrits à Redmond, Washington, et rétro-compatible, non seulement avec les versions antérieures de la PlayStation, mais également avec les XBox et XBox 360.
Mais faudrait-il vraiment s'en féliciter...?

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posted the 04/10/2006 at 11:27 AM by
sami66
Faut plutot s'inquièter pour la révo, car sony ont déjà gagné la guerre des next gen.
Nintendo rîme avec portable et sony avec console de salon.
Faudra plus que zapette pour reprendre la main sur le marché des consoles de salon.
Sony sont trop fort pour la concurrence suffit de voir actuellement les ventes de PS2
Et pour la Révo, je sais qu'elle marchera de toute façon car même si on n'a pas vraiment de nouveauté qui sortira pendant un moment (ce dont je doute) et bien, on pourra aller jouer sur la console virtuelle et jouer à des jeux sur n64 ou Gc en les téléchargant!!! au moins voir même Nes ou super nes!!!.
j'ai hate que la PS3 sorte je sens qu'on va bien rire en comparant les ventes
Pauvre nintendo
Lol c'est toi la honte, la honte de sony même pauvre boulet
Et perso j'espere que Nintendo reussira son pari, car eux ils le meritent !
Ecoute petit nintendo est une sarl autant te dire que sa serais bien plus dur pour crosoft de ce choper nintendo voir quasi impossible