Effectivement, comme l'a très justement fait remarquer Thomass dans son commentaire à mon billet précédent (''et un article pour rien ! un ! serieux arrete tu te fais du mal, dommage tu ecrivais bien mais ton style centriste me casse les burnes.''), j'ai fait un article pour rien. Par contre, je tiens à dire que je vais très bien ; en tout cas je ne ressents aucune douleur, ce qui n'a pas l'air d'être le cas de ce pauvre Thomass à qui je casse les burnes, et je comprends que ça puisse faire mal (je sais ce que c'est, j'ai déjà regardé Mon Incroyable Fiancé ; je m'y connaîs en cassage de burnes)

Un article pour rien, c'est sûrement vrai. Dès lors, c'est toute ma politique éditoriale (qui est pourtant décidée avec l'accord de l'ensemble de la rédaction - laquelle est constituée de moi) que j'ai décidé de remettre en question, avec votre aide évidemment.

Pour cela, il faut se poser les bonnes questions. Par exemple, qu'est-ce qu'un article utile, puisqu'à l'évidence le précédent ne l'était pas plus qu'un tampax pour la reine d'Angleterre ? C'est une question à laquelle je n'ai pas de réponse, pour être honnête. A l'évidence, si l'on fait une liste des défauts, je suis centriste. Il est évident que je préfère ne pas prendre ça comme une insulte visant à m'associer à François Bayrou ; je pense qu'il fallait plutôt le prendre dans le sens ''égotiste''. Donc je suis self-centered, pour se la jouer anglo-saxonne. Admettons. Dès lors, j'ai décidé d'annuler la publication de mes photos et de mon autobiographie, tout comme celle de mon discours de remerciements pour mon premier oscar et ma légion d'honneur. Surtout que finalement ces discours de remerciements n'auraient eu guère d'intérêt, étant moi-même la seule personne susceptible de mériter d'être remerciée sur cette planète.

Donc, j'arrête de parler de moi. Mais dès lors, de qui, ou de quoi parler ? C'est la question que je vous soumets : à propos de quoi voudriez-vous que je palabre ? A moins que vous ne vouliez simplement que je ne palabrasse plus ? Auquel cas je vous demande de me le dire tout de suite, ou de vous taire à jamais.