''Un petit 'scoop' en entrée, des visites assurées'', m'a toujours dit mon maître

Comme vous le savez peut-être, la mort se porte plutôt bien ces temps-ci. ''Ma petite entreprise ne connaît pas la crise'', voilà ce qu'elle chante le matin sous la douche qu'elle prend froide évidemment.

Pourtant, il faut dire que la mort revient de loin. Déjà en l'an 33 après lui-même, un certain Christ, Jésus de son prénom, lui avait fait un terrible affront en osant, tenez-vous bien, ressusciter. On n'a jamais vu une telle attaque ; à ce stade c'est de l'insolence pure et dure.

C'est d'ailleurs à cette époque que la mort s'est suicidée. C'était en 40 après 33 après JC. En 73 si vous préférez. Comment s'y est-elle prise ? Mystère et boule de gomme. En tout cas, un semaine plus tard, elle reparaissait, resplendissante, belle comme au premier jour, avec une nouvelle faux achetée chez Bricomarché.

La rumeur veut que la mort se soit suicidée en se faisant Mike Brant. Se faire Mike Brant, pour les incultes, ne signifie pas ''faire l'amour avec Mike Brant'', mais plutôt sauter par la fenêtre, à la manière de Mike Brant. Pour résumer, se faire Mike Brant en France c'est un peu comme se faire Hara Kiri au Japon. Mais je vous invite à fouiller un peu dans ce blog pour y trouver le billet où j'évoque ma relation avec ledit Hara Kiri.

Bref, la mort se serait fait Mike Brant, par derrière pour éviter de voir le sol au moment de la chute. Mais cela n'est finalement guère épais. Ce n'est pas avec une rumeur comme celle-ci que l'on pourra vraiment connaître le moyen utilisé par la mort pour se tuer. Ni celui dont elle s'est servie pour ressusciter. Car il a bien fallu qu'elle se tue deux fois pour en arriver là. Une première fois en se faisant Mike Brant, je l'ai dit, et une seconde en se surmontant elle-même pour sortir de la mort, donc d'elle-même. Tout cela est incroyablement répétitif, et je ne suis même pas sûr que vous m'ayez suivi.

Que dire donc ? Rien, à part merci à Dardevil pour m'avoir soumis cette idée décidément bien débile et finalement difficilement exploitable de la mort qui se suicide.