Rouge est le ciel
Au soleil déclinant de mes nuits pâles,
Je pense à mon Népal :
Ton amour éternel.
Ah quand même, Zinédine, quel poête.
Et ce n'est pas tout ; lisez-donc ça :
Le ciel est rouge
Mes nuits déclinent au soleil
Mon Népal pense à moi :
Ton amour éternel.
Et là ça change tout.
Je voudrais que tu me sussures
Ton amour à l'ombre des cocotiers
De Honfleur.
On fleure bon la lavande,
La lave endort le volcan,
Le vol quantifie l'humanité,
Ma nité t'emmerde,
Emmerdant,
En merdant je peste
Et choléra.
Tout est dit. On est loin d'un vulgaire texte de Lou Reed ; prenons au hasard Candy Says qui a encore failli me faire chialer ce matin.
Candy says I’ve come to hate my body
And all that it requires in this world
Candy says I’d like to know completely
What others so discreetly talk about
Candy says I hate the quiet places
That cause the smallest taste of what will be
Candy says I hate the big decisions
That cause endless revisions in my mind
I’m gonna watch the blue birds fly over my shoulder
I’m gonna watch them pass me by
Maybe when I’m older
What do you think I’d see
If I could walk away from me
Evidemment, il manque la musique ; mais le texte est déjà si puissant qu'il se suffit à lui même. Pour l'anecdote, Candy était un travelo. Elle devait mourir d'un cancer dû à des injections d'hormones. Son vrai nom était James Slattery. Elle était originaire de Long Island (je cite Lou Reed).

tags :
posted the 08/31/2005 at 09:57 PM by
franz