En fait non. C'est à regret que je n'ai pu publier sur cette page d'infortune qui, telle le radeau du blaireau ou de la méduse, bref je m'égare encore, que je n'ai pu publier, donc, la biographie tant attendue de Zinédine Cambronne, le poète qui aime les mots, et non pas le moite qui aime les pots.
Il faut dire qu'hier, j'ai mangé et sans que cela fût prévu -c'est vous dire à quel point ma vie est parfois rocambolesque, voire épique - avec ma meilleure amie. Nous avons fini la soirée bourrés ; c'est un fait. L'autre fait est que c'était une très belle soirée ; autant dire que je me suis trouvé loin de Zinédine Cambronne et toutes les conneries dont je vous abreuve presque quotidiennement.
Dans tout ça, nous avons parlé pendant une bonne heure de musique, et plus particulièrement de Lou Reed ; nous avons conclu que ce dernier était un génie absolu, un homme qui a tout compris à la vie. C'est pourquoi j'ai décidé de mettre un peu le ola sur Desproges pour publier dans les jours à venir quelques textes du maître, parfois dans des versions excellemment bien traduites.
Commençons tout de suite sans plus tarder par un des chefs d'oeuvre du sieur Reed :
I'm waiting for my man, en VO.
I’m waiting for my man
Twenty-six dollars in my hand
Up to lexington, 125
Feel sick and dirty, more dead than alive
I’m waiting for my man
Hey, white boy, what you doin’ uptown?
Hey, white boy, you chasin’ our women around?
Oh pardon me sir, it’s the furthest from my mind
I’m just lookin’ for a dear, dear friend of mine
I’m waiting for my man
Here he comes, he’s all dressed in black
Pr shoes and a big straw hat
He’s never early, he’s always late
First thing you learn is you always gotta wait
I’m waiting for my man
Up to a brownstone, up three flights of stairs
Everybody’s pinned you, but nobody cares
He’s got the works, gives you sweet taste
Ah then you gotta split because you got no time to waste
I’m waiting for my man
Baby don’t you holler, darlin’ don’t you bawl and shout
I’m feeling good, you know I’m gonna work it on out
I’m feeling good, I’m feeling oh so fine
Until tomorrow, but that’s just some other time
I’m waiting for my man
C'est ça le talent ; quand les textes sont égaux à la musique.
Sinon, puisque j'en suis, pour une fois, à être sérieux, je signale la sortie du nouveau roman de Michel Houellebecq, aujourd'hui ; je vous ferai part de mes impressions dès que je serai plus avancé ; pour l'instant tout ce que je peux dire est que je pense avoir affaire à un livre extrêmement ambitieux.
Et là, pendant que j'y suis, je vous fais part d'une chose qui me concerne, mais je pense ne pas être seul, et même si c'est le cas je m'en tape. J'ai remarqué que mon style d'écriture suivait immanquablement mon style de lecture. Exemple : il y a 3 ou 4 mois, je ne lisais plus Desproges et j'étais à fond dans Houellebecq ; je me suis mis à foutre des points virgules (sa marque de fabrique) partout ; comme ici quoi. Il y a un mois, Desproges s'est mis à me manquer ; je l'ai relu et le style humoristico-débile qui manquait à mes écritures m'est revenu, pour ma plus grande joie. Et là, après 50 pages de Houellebecq, je fous de nouveau des points virgules partout ; c'est troublant. J'ai donc intérêt à lire parallèlement à La Possibilité d'une île du Desproges, sinon je n'aurai plus grand chose de marrant à vous soumettre (si tant est que j'aie déjà fait quelque chose de marrant ici-bas, hein).
Pour finir sur une note toujours personnelle donc inintéressante mais bon je m'en fous parce qu'avec le cap des 1000 visites franchies je peux allègrement estimer que mon blog est le plus successful du coin, voici un florilège d'images de presque tout ce que j'aime sur cette planète (je ne suis donc évidemment pas dedans).
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Lou Reed (et le Velvet Underground) :
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Môssieur Pierre Desproges
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Woody Allen
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Le Cinéma
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Divers
Impossible évidemment d'être exhaustif, mais qui eût voulut que je le fusse ?