[NB : de préférence, lisez ce qui suit à voix haute]
Vas, Tican ! Et que je ne te revoie pas pérorer benoîtement, qui pis est avec une attitude de Seize qui n'eût pas déplu au Louis éponyme. N'empêche, on dira ce qu'on voudra, mais quand je vois un descendant direct de monsieur Seize, Louis de son prénom, trôner à la tête de l'Eglise (voilà bien une aberration linguistique ; nous devrions dire à la tête des glises, non mais), je ne puis m'empêcher de penser que s'il faut être l'arrière arrière arrière arrière arrière petit-fils à grand grand grand grand grand papa pour être pape, il y a des injustices, et elles sont injustes en plus.
Mais l'herbe noie ces injustices dans les paradis artificiels, du même nom que l'anus de mon grand père ; ils ont sûrement le même fabriquant. J'en paule de plaisir. Pis on ze demande tout de même encore pourquoi je vanne et ça part à Digme, jolie bourgade située sur les côtes maritimes de la Lorraine, à deux pas de Laquiche, la ville la plus réputée de la région. Réputée, puisque que le nombre de prostituées y dispensant le plaisir tarifaire est le plus élevé de France, même si elles ne sont pas toutes aguichantes. Eh oui, dans Laquiche, il y a des lardons, et même de la croûte.
Metz... Pardon. Mais ce n'est pas le sujet qui nous préocupe en ce moment. Mainte Nancy... Maitenant, si vous le voulez bien, passons à autre chose.
Oui, mais quoi ? Quel autre sujet que les lardons de Laquiche pourrait vous intéresser, me demande-je, m'interrogeant-je sur ce dont je pourrais-je vous parler-je.
Sers-je vraiment mon sujet, alors que Gain se bourre à côté de moi, et que je l'ignore comme s'il était le dernier des pochtrons ? Ce qu'il est, certes, mais Desproges... mais des pochtrons il y en a plein partout. Et pusi ce n'est pas une raison pour l'exclure de Montand. Pardon. De l'exclure, point. De mon temps, les choses étaient bien plus simples. Mais point de passéisme dangereux. L'avenir, c'est demain, donc dans le futur.
J'ai fait part de mes interrogations à Garçons Mag, le mag des petits garçons chiants mais qui deviendront grands, qui m'a répondu ceci :
Cher padrino,
C'est la première fois que je vois une lette venant de toi. Il faut bien dire que c'est la première fois que je vois une lettre de lecteur, puisque je mon prédécesseur s'est fait Mike Brant (pour les japonisants : Hara-Kiri, c'est la traduction de Mike Brant) hier.
Ceci dit, te répondre m'emmerde plus qu'autre chose. Ce nonobstant, je doigte... Pardon. Je dois te dire que tes problèles m'intéressent moins que les miens : mon hamster a attrapé le Sida ce matin, donc tes petits ennuis, je m'en tape.
Allez, salut, lecteur, ce soir il n'y a ni bal, ni quoi que ce soit.
Personnellement, je n'ai pas compris cette réponse, en dépit de sa sympathie affichée, m'enfin bon.
Note, vraiment sérieuse cette fois : je n'ai aucunement la prétention d'être drôle avec tout ceci, ni même d'être supérieur à quiconque. Je me contente d'écrire ce qui me passe par la tête, en espérant que cela puisse faire esquisser ne serait-ce qu'un sourire à celui qui veut bien s'y préter. Je trouve moi-même mes jeux de mots bêtes, faibles, et pour tout dire je ris rarement de mon humour ; je veux dire par là que je n'ai pas cette sale manie d'exploser de rire après avoir lancé une phrase que j'estime drôle en société, comme on rote après avoir bien mangé.
Et comme l'a si bien dit Jacques Higelin : J'suis con, j'aime ça.

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posted the 08/23/2005 at 07:58 PM by
franz