ous connaissez peut-être déjà la licence ou l’univers de Drakengard au travers du jeu vidéo. Mais au-delà du jeu, il existe un manga issu de cet univers et grâce aux éditions Kurokawa nous découvrons aujourd’hui le premier tome. Ce manga intitulé chez nous Drakengard – Destinées Écarlates est une série terminée en 3 tomes destinée à un public averti. Ce premier tome ne manque pas de montrer à quel point il est violent, que ce soit en terme de paroles ou des diverses scènes mises en avant. Je vais donc vous proposer mon ressenti suite à la lecture de ce premier tome de Drakengard – Destinées Écarlates, disponible aux éditions Kurokawa.
Pour lors, le scénario est plutôt simple, One et Nero passe de village en village à décimer tous les habitants qui s’y trouvent. Oui TOUS sans exception : homme, femme et qu’elle soit enceinte ou non, personnes âgées, enfants... Quel est le but de telles actions ? Eh bien, force d’avancer dans le scénario, on découvre que ces personnes, appelées "Infecté" sont atteintes de la maladie de l’œil rouge. Du coup, notre duo est radical et fait le ménage à sa manière, ne sachant toujours pas comment cette maladie se transmet. One étant immunisé et Nero un elfe qui ne peut être contaminé, ils éradiquent les infectés sans pitié aucune pour obtenir la rédemption sur le chemin de l’Église des Anges qu’ils souhaitent aussi détruire entièrement.
On va trancher dans le vif du sujet directement : la mention "-16 Pour public averti" n’est pas à prendre à la légère, d’autant plus que cette mention apparaît au dos de la couverture. La violence est ici maîtresse et prend largement le dessus sur le scénario lui aussi très cru. Non pas que le filon de l’histoire proposée par Jun Eishima soit vide mais on ne s’y attarde pas des masses, il est très léger pour le moment et l’accent est principalement porté sur les actes de Nero et One, des actes retranscrits sans censure. Et cela commence dès le début du tome avec une scène de viol, suivie d’une flopée de personnes tuées, décapitées et j’en passe. On est directement mis dans le bain… un bain de sang ! Il faut tout de même relever que la qualité des dessins est au rendez-vous, c’est violent certes mais cela n’empêche pas d’apprécier la qualité graphique montrée le long de ce tome par Zet, qui signe d’ailleurs son premier manga.
Notre duo travaille ensemble déjà depuis un bon moment mais on ne connaît pas pour autant leurs réelles motivations quant à de tels actes de leurs parts. Et justement on revient 3 ans dans le passé afin de nous mettre face à une situation particulière, un événement qui s’est produit à Caerleon en relation avec la maladie de l’œil rouge. Au fil de la lecture, on se rend compte que Nero a un caractère bien affirmé, il est du genre à se vanter de ses talents, il est plutôt arrogant. One, lui, est très vif, il fonce tête baissée, il est violent à souhait et n’hésite d’ailleurs pas à donner des ordres à Nero. Tous deux sont vraiment sans pitié, le duo s’entend et se comprend mutuellement. Ce sont de véritables sadiques et on s’aperçoit que One prend tout de même le dessus sur Nero. One est dépourvu de toutes émotions, il n’a de sentiment pour personne, même pas pour un "membre de sa famille". Outre leurs caractères, on apprend deux ou trois choses sur notre duo au niveau de leurs pouvoirs, entre autres. On a aussi quelques allusions faites au jeu vidéo dans les actions menées ou dans les paroles, comme par exemple celles dites par Nero concernant One quand ce dernier boit du sang d’infecté et qu’il écope d’un bonus de force. Un petit clin d’œil au leveling du personnage dans le jeu Drakengard et comme dans tous bons RPG d’ailleurs. L'allusion au jeu vidéo est aussi faite lors des dites "Leçons"...
Vous pouvez découvrir la critique complète ainsi que les premières pages du manga sur le site :
Drakengard Tome 1

