Toujours ce titre racoleur pour un contenu qui, finalement, ne correspond pas du tout à l'étiquette puisque, à moins que je ne change subitement d'avis, il n'y aura pas de Desproges ce soir. Non pas que mon amour pour lui se soit envolé, mais j'avoue avoir une méchante flemme de me creuser l'esprit pour décider de l'extrait du jour ; c'est pourquoi je demande à toute personne passant par ici et connaissant le bonhomme de me donner une idée de texte publiable demain sur cette page d'infortune qui, tel le radeau du blaireau, ou de la méduse, va savoir, flotte sur le web à la recherche d'une terre où poser le pied, la main, la tête, le cul, bref un endroit de paix où tout ne serait que luxe, calme, volupté et raviolis Buitoni parce que c'est quand même vachement bon ces saloperies, en endroit où la causticité de Lou Reed et du Velvet Underground côtoierait les textes chamarés du sieur Desproges, lesquels feraient figure de référence littéraire en compagnie des romans de Houellebecq, Vian, Camus et Loana du Loft, le tout accompagné par une sauce Morrico-Leonienne comme on n'en savoure que dans Il Etait une fois dans L'ouest, sans toutefois pouvoir retirer le titre de meilleur oeuvre cinématographique du monde au film qu'on ne peut refuser, le bien nommé Parrain ; ce dernier pourrait alors naviguer entre l'ire et la joie dans les ambiances bucolique et poétiques de GTA San Andreas, ICO, Zelda et dans les labyrinthes constitués par les sagas MGS et Silent Hill ; dès lors le bonheur sur Terre existerait bel et bien, plus que jamais, et les infâmes mécréants qui ont pu croire un jour que ce bonheur était possible sans Desproges seront maudits jusqu'à leur sixième dessous, jusque dans leur tombe, sur laquelle je cracherai avec courage, n'ayant pas osé le faire à leur visage durant leur trop longue présence en ce bas-monde où le médiocre se satisfait de sa médiocrité, où le con se satisfait de sa connerie, où l'homme se satisfait de son humanité, où le riche se satisfait de sa richesse, où le pauvre, parce qu'il est incroyablement chiant, ne se satisfait jamais de sa pauvreté et continue de s'accrocher aux jambes de l'homme travailleur et sociable qui tente tant bien que mal de ne pas louer le métro parce que sinon, ben comment qu'y va faire pour regarder la météo, c'est vrai quoi, et s'il pleut demain, vous voudriez que nous continuâmiassions de travaillouter comme de piètres ouvriers alors que les conditions ne permettent plus d'exercer ses responsabilités ô combien trop lourdes malgré notre force impressionnante de vigueur malgré la vieillesse qui, aujourd'hui, démarre dès le début du processus de dégradaiton de nos cellules, c'est-à-dire vers 20 ans ; tout ça pour dire que merde quoi, je ne sais pas comment je vais pouvoir faire tenir cette phrase plus longtemps mais je suis déjà très satisfait de l'avoir faite durer jusqu'ici et je remercie chaleureusement les débiles profonds qui auront eu le courage ou l'inconscience de me suivre jusque là ; quant aux décérébrés qui n'en auront pas eu le courage, je ne puis leur en vouloir et de toute façon qu'ils ne comptent pas sur moi pour avoir un quelconque sentiment à leur égard, fût-il haineux ; ces gens ne méritent que mépris, ignorance et indifférence, d'ailleurs pour prouver que je n'en au strictement rien à foutre d'eux je vais immédiatement arrêter de parler d'eux, le meilleur moyen de tuer quelqu'un étant de l'empêcher d'exister dans la société qu'il n'aspire qu' à parasyter comme je parasyte actuellement vos cervelles, pauvres minables, vous m'appartenez et ne pouviassez plus vous échapatourrer, vous êtes désormais mes prisonniers, prisonniers de ma volonté, prisonniers de cette phrase sans fin, prisonniers comme je le suis également de mon irrésistible envie de faire durer ce texte jusqu'à ma mort, mais pourtant il faudra bien qu'il finisse un jour nom de Dieu de putasserie de chier de bordel de couille à la con voilà soudain que je me rends compte que j'ai oublié de citer, comme présence indispensable sur l'île promise, Gotlib et ses bandessinées, Watterson, Trondheim et Franquin, mais bon sang quand cela va-t-il s'arrêter, je commence à en avoir marre, à péter une durite, à avoir faim, à succomber sous les mots qui me viennent incessamment pour compléter cette putain de phrase qui n'en finit décidément plus ; vraiment je remercie à nouveaux les crétins qui m'ont suivi jusqu'ici car moi-même je ne me suis plus du tout, où suis-je où vais-je que fais-je oh comme la fenêtre est belle, et comme le sol est charmant vu di'ci ; l'herbe semble douce et soyeuse, oui, je veux plonger, plonger dans le Velours Souterrain de Lou Reed, plonger dans le placenta glauque de ma mère, Houellebecq, et dans la semence chatoyante de mon père, Desproges, plonger vers le ciel, mais merde alors qu'est-ce que c'est que cette connerie, je ne vais pas vers le ciel mais vers la Terre, mais putain c'est pas là que je veux aller, c'est là haut connerie de chier, mais me comprendra-t-on un jour en ce bas-monde où le médiocre se satisfait de sa médiocrité, où le con se satisfait de sa connerie, où l'homme se satisfait de son humanité, où le riche se satisfait de sa richesse, où le pauvre, parce qu'il est incroyablement chiant, ne se satisfait jamais de sa pauvreté et continue de s'accrocher aux jambes de l'homme travailleur et ça n'en finit plus ce truc, faites que ça s'arrête, stoppez le manège, je me suis assez amusé comme ça ; non, revenez en arrière plutôt, je vous rappelle que je suis en train de plonger vers le sol et que cette idée ne me plaît finalement pas du tout, pourquoi c'est pas possible de faire un retour dans le passé, dans Prince of Persia c'est tout à fait possible alors je vois pas pourquoi je ne pourrai pas le faire là maintenant rah merde de merde de merde et puis là je suis complètement hors-la-loi vis-à-vis du règlement des blogs qui me nargue sournoisement mais je m'en tape, je suis en train de crever putain, vous comprenez ça, je m'en tape d'être hors-règlement, de toute façon j'ai toujours été hors-tout, sauf maintenant où je vais dans-la terre, à 6 pieds sous elle pour être précis, et je ne vois pas comment je vais pouvoir m'en sortir, c'est insupportable, c'est ingérable ; impact dans 4, 5, 3, 2, 6, merde voilà que je ne sais plus compter à l'envers, mais où va le monde je vous le demande et le pire c'est de se dire que ce truc sera à peiçne lu par 10 personnes ; rien à taper j'irai le publier ailleurs sous une forme modifiée parce que mine de rien j'en suis vachement fier, et d'ailleurs une fois ceci dit je peux mourir en paix, tout comme je vais enfin vous la foutre, la paix, et réciproquement ; adieu.
Hop, j'ai réussi à recoller ma phrase de l'autre jour, phrase dont je suis assez fier puisque j'estime à environ 1000 le nombre de mots la composant ; j'avoue que je n'ai toujours pas compris ce qui m'était passé par la tête ce soir là ; m'enfin bon. Donc mes amis, cherchez avec moi un ptit texte à publier demain dans une nouvelle tentative de séduction des non adhérents à l'univers desprogien. Merci.
posted the 08/15/2005 at 11:27 PM by
franz