Satellite of love, you satellite of love ; ça y est je viens enfin de comprendre le sens de cette chanson magnifique de Lou Reed, que l'on trouve sur le non-moins sublime mais interdit aux homophobes Transformer, avec un superbe jeu de mot, satellite étant aussi oralement sat a light ; en clair u as assis une lumière d'amour, voilà qui est joliment dit ma foi. Plus intéressant car bien plus universel et grave, le problème dont je vais vous parler incessamment est que, comme je l'ai dit hier dans mon billet, personne ne lit justement le texte que je rédige sytématiquement avant de publier celui de Desproges ; la preuve en est que les deux commentaires postés, aussi gentils et plaisants fussent-ils, n'ont pas répondu à la question que je posais, de savoir si des gens lisaient parfois la diarhée que j'éructais avant que Desproges ne se pose dans mon blog comme un papillon sur une bouse ; je ne leur en veux pas ; j'avoue que pour ma part je ne prendrais pas la peine de lire les textes des autres s'ils en publiaient comme moi. Ceci dit, en réalité je m'en tape, ça ne m'empêche pas de penser que je suis le Génie (avec un Grandet) ; ce nonobstant personne ne peux laver la lessive mieux que moi, et là, une nouvelle fois, personne ne verra le rapport, mais une nouvelle fois, je m'en tape complètement, car tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se brise, et comme il n'y a pas péril en la demeure (ou pas Meryl en la pudeur), on peut affirmer que jamais 2 sans 3 quoiqu'il y ait des exceptions pour confirmer cette règle.
C'est tout de même fou le nombre d'expressions courantes insensées qui courent en ce moment ; prenons jamais 2 sans 3. Voilà une généralité que je n'ai eu l'occasion de vérifier dans ma vie que 2 fois (et pas une troisième, na). Quant à c'est l'expression qui confirme la règle, voilà bien le cas le plus désespérant de mauvaise foi ; quand les gens se permettent de généraliser de manière pontifiante sur l'état du monde et qu'on leur lance un contre-exemple, la réponse suprême est de dire que justement ce qui prouve le contraire confirme la véracité de la théorie ; c'est à n'y plus rien comprendre...
D'ailleurs, je viens de tellement m'énerver avec ce truc qui je n'ai plus aucune idée pour aller de l'avant, donc je continue sur Lou Reed qui a fait la première partie de mon billet (le comble suprême pour un pape du rock), avec le texte d'une de ses chansons, car au delà du musicien, il y a aussi Reed le parolier, véritable poète moderne étincelant de finesse, d'intelligence et de subtilité. Mais, si je veux attirer les faveurs du grand public, je me dois de proposer avant toute chose un texte moins fouillé mais plus choquant, d'où ma décision de vous publier ici Heroin, véritable apologie de la substance éponyme, et véritable chef d'oeuvre. Evidemment, ça ne vaut quasiment rien si on ne l'écoute pas, que ce soit dans la version originale du Velvet Underground ou dans la transcendante interprétation du concert Rock n Roll Animal, m'enfin peu importe, comme dirait le commissaire Bourolles à son fidèle Chagret dans Rhâââââ Gnagna de Gotlib, en ture vers de nouvelles avenroutes !
I don’t know just where I’m going
But I’m goin’ to try for the kingdom if I can
’cause it makes me feel like I’m a man
When I put a spike into my vein
Then I tell you things aren’t quite the same
When I’m rushing on my run
And I feel just like jesus’ son
And I guess I just don’t know
And I guess that I just don’t know
I have made very big decision
I’m goin’ to try to nullify my life
’cause when the blood begins to flow
When it shoots up the dropper’s neck
When I’m closing in on death
You can’t help me not you guys
All you sweet girls with all your sweet talk
You can all go take a walk
And I guess I just don’t know
And I guess I just don’t know
I wish that I was born a thousand years ago
I wish that I’d sailed the darkened seas
On a great big clipper ship
Going from this land here to that
I put on a sailor’s suit and cap
Away from the big city
Where a man cannot be free
Of all the evils in this town
And of himself and those around
Oh, and I guess I just don’t know
Oh, and I guess I just don’t know
Heroin, be the death of me
Heroin, it’s my wife and it’s my life
Because a mainer to my vein
Leads to a center in my head
And then I’m better off than dead
When the smack begins to flow
Then I really don’t care anymore
About all the jim-jims in this town
And everybody putting everybody else down
And all of the politicians makin’ crazy sounds
All the dead bodies piled up in mounds, yeah
Wow, that heroin is in my blood
And the blood is in my head
Yeah, the god’s good as dead
Ooohhh, God that I’m not aware
I just don’t care
And I guess I just don’t know
And I guess I just don’t know
Généralement, je chiale au milieu de la chanson sur Rock n Roll Animal...

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posted the 08/11/2005 at 07:48 PM by
franz