Des conclusions tellement stupéfiantes qu’on en vient à se demander si ce n’est pas un énorme canular. Mais le pire, c’est qu’il semblerait que non.
Le professeur Dong Wong Cho enseigne dans le département d’analyse biomédicale des signaux à l’université de Chungbuk en Corée du Sud, et il a décidé de fourrer son nez dans le grand débat stérile de notre loisir préféré : les jeux violents sont-ils dangereux ? Mais plutôt que de chercher un quelconque lien entre comportement agressif et jeux vidéo violents, il a préféré innover en cherchant à prouver que les jeux violents sont dangereux… pour le corps. D’après ses tests, la carte graphique d’un ordinateur est à 36°C en veille, une température qui monte à 45°C quand un jeu de course tourne, à 51°C avec un jeu de sport, et 57°C en lançant un "jeu vidéo violent" (aucun nom de jeu n’est donné). Or, les cartes graphiques émettent plus d’ondes électromagnétiques quand la chaleur augmente et donc évidemment, les jeux violents sont plus dangereux que les autres pour la santé. Quelle logique implacable, mais on va tout de même essayer de la discuter. Essayer seulement, hein, parce qu’un tel argumentaire est indémontable.
Premièrement, les effets des ondes électromagnétiques sur le corps humain ne sont pas encore tout à fait connus mais ce qui est sûr, c’est que les ondes électromagnétiques émises par la carte graphique d’un PC n’ont jamais tué personne jusqu’à présent. Et deuxièmement, décoder une vidéo HD ou utiliser un logiciel de design peut-être largement plus contraignant pour un ordinateur, ce qui signifierait donc que la véritable menace ne sont pas les jeux vidéo violents. Bref, vous êtes un champion, professeur Dong Wong Cho. Et vous l’êtes d’autant plus qu’il parait que vous avez déjà publié des études sur l’impact du porno sur le foie des célibataires, ou sur les smartphones qui altèrent la voix des utilisateurs.
Un champion. 
Sinon pour l'étude