Divers
Salut à tous.
Le bac de philo s'est officiellement terminé il y a à peu près 40 minutes. Pour ma part ,j'y suis resté jusqu'au bout ,j'ai fait une dissert de 6 pages sur le sujet "Le rôle de l'historien est-il de juger ?". Personnellement ,je suis relativement confiant ,mais sachant que les profs de philo sont à peu près aussi d'accords sur comment bien noter une copie que les syndicats sont d'accord avec le gouvernement sur la question des retraites ,je reste méfiant. Je pense que ma note peut aller de bon à mauvais selon le correcteur.
Qu'en-est-il de vous ,collègues bacheliers ?


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posted the 06/17/2010 at 10:39 AM by
donmanou
J'ai eu 10 si je me souviens bien, pourtant j'avais disserter comme un porcinet
Bonne chance à tous ^^ !
Pour le nombre de page ça veut rien dire, j'en ai fait 3 et j'ai eu 10 quand d'autres en ont fait 10 et ont eu 6. La qualité prime sur la quantité.
I/ L'historien n'a pas pour rôle de juger ,dans le sens où ce n'est pas la finalité de son travail.
1/ Le danger d'une connaissance partielle ou faussée d'une réalité passée (propagande ,histoire officielle) > nuisance à la liberté de penser ,manipulation de l'opinion publique
2/ Le principe de falsifiabilité appliqué à une histoire subjective (interprétation subjective de l'histoire par l'historien ,et donc sans autre fondement que sa subjectivité) peut potentiellement conduire à une remise en cause du statut de science de l'histoire
II/ Juger est cependant la voie la plus assurée vers la vérité et en conséquence ,l'historien a besoin d'un jugement méthodique
1/ Car il lui permet de discerner le vrai du faux
2/ Car il lui permet de juger de ce qui est utile ou inutile pour reconstituer le passé dans la masse d'information qu'il a à sa portée
3/ Le doute (au fond le jugement d'une chose comme étant potentiellement fausse) est au fondement de tout connaissance.
Doute méthodique cartésien. (avec exemple du raisonnement du cogito)
Application du principe du doute à l'histoire : le doute de la véracité d'une histoire officielle ,de discours etc. conduit l'historien à entreprendre une quête de vérité : c'est par une remise en cause perpétuelle des connaissances de l'humanité que l'édifice de notre connaissance se bâtit.
On verra ce que ça donnera niveau notes en temps voulu.