Le Testing LABS initialement prévu pour aujourd’hui sera déplacé à demain soir, suite à un décalage dans l’upload de vidéo. Les premières minutes du jeu prévues pour hier arrive aujourd’hui ainsi que mes toutes premières impressions sur le nouveau titre de Bioware.

Attendue pour fin 2009, le titre s’est fait mousser jusqu’au début de l’année 2010 et tant bien même que certains gros titres sont sortie avant lui, comme Bayonetta ou Darksider, Mass Effect 2 est pour beaucoup le premier gros événement vidéo ludique de ce nouveau calendrier. Et ce ne sont pas les chiffres de ventes dévoilés hier qui nous dirons le contraire. Environ 2,1 millions d’exemplaires du jeu on trouvés preneur entre le 25 janvier et hier. Un très bon chiffre pour seulement 5 jours d’exploitation et bien au dessus du lancement du premier, tout en se rapprochant de ses chiffres global par la même occasion.

Je voyais déjà une partie de mes confrères de la presse vidéo ludique laisser leurs petits mots sur leur statut de Facebook depuis quelques temps et bien que je ne suis pas un grand fan de la licence, faut bien avouer que de les lire me donnais de plus en plus l’eau à la bouche. Attendant presque la réception du colis comme, étant à présent mon précieux et qu’il me tardait de pouvoir m’y essayer. J’ai beaucoup aimé le premier épisode, où j’ai quand même pris presque un mois à m’y mettre entre ma première partie et la seconde. Je suis l’évolution du jeu et de la licence, mais sans pour autant en trépigner d’impatience des mois et des mois à l’avance. Un atout qui m’a permis de me préservé de bon nombres de contenue publiés tout au long de son développement. Me nourrissant uniquement des présentations officielles auxquelles j’étais convié. Ceci me donne l’avantage aujourd’hui d’être intrigué lors de l’affichage des tout premiers pixels sur mon écran et surpris dans les minutes qui suivent.

Ca commence fort, des énigmes dès le début, de l’action et des choix à faire. Toute la description du dos de la boite en moins de 30 minutes. C’est bien, mais pourvu que ça dure. Au moment où j’écris ces lignes, j’ai du passer pas loin de huit heures de jeu en deux temps, cinq heures d’affilé lors de la première partie et un peu moins hier, faute de temps dans la préparation des vidéos qui suivent l’article. Huit heures c’est la moitié de certaines productions voir de la totalité de beaucoup d’autres aujourd’hui. Je suis très peu habituer à passer de manière consécutive autant de temps sur un jeu. Surtout quand ces derniers n’excèdent pas la dizaine d’heure de jeu. J’aime prendre mon temps et savourer mon plaisir. Ces premières heures ont été un vrai régale et répondent à mes attentes. Un univers riche et beaucoup de textes, ce qui donne l’impression qu’il a bien était travaillé. Un scénario qui se lance tout doucement mais surement. Les échos que la critique que j’ai pu entendre semble avoir été refroidit par ce dernier justement, en même temps de mon côté je ne m’attendais à rien, je n’ai donc aucune prévision sur ce qui pourrait se passer. Je me laisse pour le moment conduire par l’échange de dialogue et la récolte d’information.

Pas loin de franchir les dix heures de jeu et j’ai toujours l’impression d’en être qu’au tout début et pourtant j’ai fait tant de chose. Je ne sais pas et ne veux pas savoir combien de temps prend l’aventure, j’évite soigneusement les critiques et slalom entre ce type d’information, pour le moment je me débrouille plutôt bien. Les défauts du premier opus semblent être corrigés, notamment pour la récolte de ressources. Fini les planètes déserte et le bungee sur ressort. On passe sur un système typé mini jeux façon démineur en moins explosif. D’autres fonctions du jeu use de la même idée de mini jeux, comme le décryptage ou encore déverrouiller certains cadenas numérique, une façon de jouer qui me plait bien.

Côté technique, l’Unreal Engine 3 est toujours une très belle robe pour le jeu, même si la couture n’est toujours pas parfaite. Je pense notamment aux pop-up textures qui jaillissent à certains moments, même si je l’accorde c’est beaucoup moins fréquent et plus rapide à s’afficher qu’auparavant. Le jeu offre par moment des passages linéaires lors d’une mission, mais dans le choix de celles-ci, il en devient complètement ouvert. Sans ouvrir son journal de bord on peu se perdre dans l’immensité de l’univers et se retrouver à collecter des informations, à l’ancienne, sur les nombreuses planètes. On revoit des lieux déjà connus sous un autre angle et de nouveaux environnements, le tout offrant ainsi une grande diversité et regorgeant de nombreux détails.

Plutôt satisfait pour le moment, chaque partie sont longues et on ne voit pas le temps passer. Mass Effect 2 semble tenir ses ambitions et la plus grande difficulté en écrivant ce premier et oui, long récit, c’était de me retenir à ne pas rallumer la console, repoussant ce travail à plus tard. Maintenant que c’est chose faite, je vais pouvoir l’esprit léger, profiter d’une partie du temps libre que je m’octroie ce weekend pour jouer pleinement au titre et vous préparer un Testing LABS (vidéo test) riche en contenu pour la fin du weekend. En l’attendant, je vous laisse avec ces deux vidéos, disponible en haute définition afin de profiter au mieux, des vingt première minutes de jeu.