Après l’avoir boudé pour protester contre le sujet vu et revu sur la Seconde Guerre mondiale, j’ai finalement embarqué dans l’aventure de
Call of Duty 5 : World at War. Alors pour ceux qui n’auraient pas suivi, je me refais depuis déjà quelques semaines de vieux FPS sur PC, qui ne valaient pas 60€ à l’époque, mais qui aujourd’hui, valent le coup d’y mettre 15 ou 20€. C’est le cas de ce dernier qui nous met dans la peau de deux personnages, un soviétique et un américain.
Le premier commencera sa progression au beau milieu de Stalingrad, après le gigantesque siège qui a valu à cette ville le statut de survivante. Ce fut en effet à cet endroit que les Allemands ont véritablement perdu leur première bataille contre la Russie. Vous devez donc survivre et atteindre Berlin. Le second commencera son aventure hors du commun au Japon. Peu de temps après l’attaque-surprise sur Pearl Harbor, les Américains sont bien décidés à faire payer cette traitrise à son ennemi et va alors employer les grands moyens pour envahir l’archipel.
Côté scénario, il n’y en a pas vraiment, il faut dire que l’on parcourt les grands lieux de la Seconde Guerre Mondiale, de Stalingrad à Berlin, en passant par les cotes du Japon. Les personnages que l’on incarne ne sont pas connus et ne sont pas franchement intéressants. Toutefois, il y a une dimension épique dans ce jeu, grâce à une mise en scène assez excellente qui nous plonge littéralement dans l’action. Pour preuve, lorsque l’on arrive dans un Berlin dévasté par les combats ou encore lorsque l’on envahit le Reichtag
(le parlement allemand). De nombreux moments clés qui nous montrent que l’on n’a définitivement pas encore tout vu de cette satanée guerre. Bien évidemment, les graphismes sont les mêmes que pour
Call of Duty 4 avec une couche « années 40 » bien évidemment. On a le droit aux traditionnels bugs des jeux de
Treyarch (genre le bouton V pour se défendre face à un ennemi qui vous attaque au corps à corps, qui ne répond pas...), mais tout cela est mis de côté tant on se rend compte qu’il y a eu un gros travail afin de rendre cet univers crédible.
On se sent impliqué dans les combats à Berlin, surtout lorsque l’on doit planter le drapeau Soviétique à la place du symbole du Nazisme qui flottait, il y a quelques secondes sur la ville. Ce
Call of Duty est, c’est sur, bourré de défauts, son sujet mainte fois revu, et ses bugs à foison feront rager n’importe qui. Mais je trouve que les qualités sont assez nombreuses pour que le niveau soit rehaussé.
Durant 8 heures de jeux, je me suis donc bien amusé. En définitive, je dirai que Call of Duty 5 : World at War est un bon jeu. Il n’a pas la carrure de Call of Duty 4, mais il s’en rapproche assez de par son univers prenant. Reste à voir comment Treyarch va réussir à continuer sur sa lancée avec le septième opus qui sortira fin 2011.
Et vous, vous en avez pensé quoi (et accessoirement, ce court article, il est bien ? Vous aimeriez que j’en fasse plus sur mes expériences FPS actuels ?
) ?
dans modern warfare 2 on regresse,pas de co-op,pas de degats,etc. il faudrait aussi qu'Activision s'inspire d'EA,et que comme dans un battlefield les decors soit destructible.