Salut les copains. Un mois sans billet sur ce blog, je crois que je ne l’avais jamais fait, d’ailleurs j’ai les doigts tous rouillés et je fais plein de faue de frappze. Vsous m’excuverez.
J’ai été pas mal occupé ces derniers temps et je n’ai même pas pris le temps de réfléchir à ce que je pourrais dire dans cet article ; je pense donc vous parler des trucs qui me passent par la tête.
La burqa
Le débat sur l’interdiction de la burqa m’amuse bien. Je ne vois pas comment on pourrait songer à l’interdire. De deux choses l’une : ou bien les femmes la portent par choix, et dans ce cas il n’y aurait aucune raison de les en empêcher ; ou bien elles le portent contraintes et forcées par des mâles islamistes décérébrés, et je ne vois pas en quoi une prohibition les aiderait un tant soit peu. Au lieu de les laisser sortir voilées, les islamistes terroristes décérébrés les obligeront à rester chez elles. J’en entends qui disent que ça leur fait mal au cœur lorsqu’ils voient des femmes se promener couvertes de cet habit « symbole de l’oppression ». Mais qu’attendent-ils, dans ce cas, d’une loi contre la burqa ? Certes, ils ne devraient plus croiser de femmes burqées dans la rue, et ils n’auront plus mal au cœur. La belle affaire : ce n’est pas parce qu’on n’en voit plus le symbole que l’oppression n’existe plus. Si on en est là, on pourrait aussi résoudre le problème de l’obésité en interdisant aux gros de sortir. Bref, pour faire un jeu de mots, interdire la burqa ne consisterait qu’à se voiler la face… Hahaha. Enfin, dans cette affaire, le premier prix de la connerie revient facilement à Xavier Darcos, ministre de l’éducation nationale, qui a déclaré : « Imaginer une seconde qu'une jeune fille arrive en burqa à l'école de la République, c'est pour moi une horreur. Il n'en est évidemment pas question. » Ben tête de con, bien sûr qu’il n’en est pas question ! Le simple foulard est déjà interdit à l’école depuis plusieurs années, on n’est pas près d’y voir une burqa. Il faut franchement être à la masse pour dire un truc pareil.
Jean-Claude Dassier à la tête de l’Olympique de Marseille
Le directeur de l’information du groupe TF1, Jean-Claude Dassier, a été nommé à la présidence de l’Olympique de Marseille. Pour moi, rien que ça c’est une bonne blague. Ca en dit long sur les compétences journalistiques de M. Dassier et sur ce qui lui était demandé à la direction de l’information de TF1 : sans doute pas de concevoir des JT de qualité. C’est vrai, on aura pu le constater nous-mêmes.
L’UE et le FMI se réjouissent de l’appauvrissement des Lettons
La Lettonie, bien touchée par la crise, veut à tout prix obtenir l’aide d’1,2 milliard d’euros que la Commission européenne et le Fonds Monétaire International (FMI) doivent lui verser en juillet. Et pour obtenir cet argent, il fallait faire des sacrifices. C’est le peuple qui s’y collera : « Le salaire minimum est baissé de 20 %, à 140 lats (200 euros). Afin d'obtenir l'aide du Fonds monétaire international (FMI) et de la Commission européenne, dont le prochain versement de 1,2 milliard d'euros devrait intervenir à la mi-juillet, le gouvernement s'est résigné à amputer les retraites de 10 % alors qu'il s'était engagé à ne pas y toucher. Cette amputation des pensions, déjà faibles, doit être vue comme un geste désespéré du gouvernement. A partir du 1er septembre, les salaires des enseignants seront réduits de 50 %» (Le Monde, 22 juin). Bien évidemment, le FMI et l’Union Européenne ont « salué » ce plan qui devrait enfoncer les Lettons plus profondément encore dans la mouise. C’est ça, le rêve européen ! Que c’est beau…
Jean-Michel Aphatie tancé par Acrimed
Jean-Michel Aphatie passe pour l’intervieweur politique le plus « mordant » et le plus indépendant du paysage audiovisuel français. Le plus souvent, il ne ressort rien de ses interviews radiophoniques sur RTL. Menées à toute berzingue afin de ne pas excéder dix minutes, elles ne laissent à l’invité aucun espace pour s’exprimer convenablement, et Jean-Michel Aphatie ne pose généralement que des questions inutiles — mais pleurniche ensuite sur son blog quand l’invité a refusé d’y répondre. Sur le site de l’association Acrimed (à laquelle j’adhère, je le précise), le sociologue Patrick Champagne a consacré un article à ce journaliste « sans concession ». Je m’en suis régalé, je vous en donne
le lien (cliquez) et vous invite à le lire.
Morale
Je jure, mais un peu tard, qu’on ne m’y prendra plus.