La semaine dernière, cinq artistes dits « de gauche » (Maxime le Forestier, Pierre Arditi, Bernard Murat, Juliette Gréco, Michel Piccoli) publiaient une (très médiatisée et très peu critiquée) lettre ouverte à Martine Aubry, première secrétaire du parti socialiste, afin de lui faire savoir qu’ils n’étaient pas très contents, en tant qu’artistes de gauche, de voir que le PS s’opposait à la loi Hadopi, qui instaure une « riposte graduée » allant jusqu’à la coupure de la connexion Internet pour les internautes téléchargeant illégalement certains fichiers.
J’avais été étonné par la naïveté de ces artistes (dont j’apprécie l’œuvre, pour certains) qui s’imaginent que la loi Hadopi protège les créateurs contre le capitalisme outrancier, alors qu’elle vise précisément à préserver les intérêts des maisons de disques. J’étais donc bien vénère et je m’apprêtais à rédiger un billet sur le sujet quand Acrimed a publié une « Lettre ouverte à quelques artistes qui ont perdu « leur » gauche », vers laquelle je vous mets
un lien (cliquez) et dont je copie/colle le début :
« Chers artistes associés,
On peut admirer votre talent, respecter vos engagements, même sans partager totalement ces derniers – et rester abasourdi de constater que votre soutien à la gauche de gouvernement dépendait de l’idée rabougrie que vous vous faites de la défense du droit d’auteur.
Au nom du refus d’un « ordre purement marchand », vous défendez une loi qui a pour objectif de le sauvegarder. »
La suite
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A part ça, sur le site du collectif Les mots sont importants (lmsi.net), Laurent Lévy a publié un article intitulé
« Réflexions sur un fait divers » (cliquez), dans lequel il revient sur les réactions suscitées par la mort d’Ilan Halimi et le procès du « gang des barbares ».
Là encore, je vous copie/colle le début, et ne soyez pas découragés par la longueur :
« La terrible histoire du meurtre du jeune Ilan Halimi avait hélas tout pour plaire : un mauvais scénario de film noir, une bande de voyous plus ou moins imbéciles, un beau jeune homme plein de vie, une jeune femme blonde servant d’appât, une demande invraisemblable de rançon, des brutalités atroces et gratuites, une victime laissée pour morte après plus de trois semaines de séquestration et de violences, le nom de « barbares » que se donnaient ces voyous, un présumé « chef de bande » qu’on arrête en Côte d’Ivoire... De quoi alimenter pour un moment les rubriques du voyeurisme médiatique.
La motivation première de ce crime semble claire : la recherche par tous les moyens d’argent facile. Quant au reste, il faudra que l’enquête en cours s’achève, que l’on ait interrogé chacune des parties dans cette affaire, auteurs, témoins et victimes, que l’on ait procédé aux nécessaires confrontations, que les juges saisis livrent leur analyse des faits, que la juridiction compétente les juge. Tout cela prendra du temps ; de longs mois, à tout le moins. »
A suivre
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Dans un prochain article, je vous parlerai d’une de mes passions. Et en attendant d’avoir des idées pour finir l’histoire de la météo disparue, je jure, mais un peu tard, qu’on ne m’y reprendra plus.
Dire qu'un sous homme tel que lui a était élu, pauvre france.
Tant que ses idées nauséabondes trouveront un public, ce pays aura du mal a opérer sa mutation.
Peut être qu'un jour la france cessera d'être fière de napoléon et de Gaulle, mais si ce jour arrive, je crains ne plus être en vie pour le voir.
Quelle vaste blague, lorsque l'on parle de la france comme de la patrie des droits de l'homme, c'est une fumisterie