Castlevania, Mario, Metroid, Perfect Dark ou encore Sonic; autant de jeux qui nous ont fait rêver, à nous, les Joueurs du monde entier (ainsi que d’autres licences, mais je ne peux pas toutes les citer), et qui ont su parcourir le temps pour pouvoir gravir le sommet du paysage vidéoludique.
Qu’est- ce qui a fait que ces légendes du jeu vidéos soient aussi excellentes et qu’elles puissent se démarquer des navets actuels ?
La réponse à cette question est très simple, c’est tout bonnement l’âme qui émane d’elles.
Pourquoi ? C’est à quoi je vais tenter de vous éclairer via cet article !
Y’en a marre de toutes ces daubes surcotées !
2008, une année prolifique, où bon nombre de licences sortent chaque mois pour le plus grand bonheur des « Gamers » .
En effet, on a droit à des FPS à Gogo, des jeux de caisses bien speed et des jeux de baston où le principal intérêt est peut-être de pouvoir se pignoler devant les poitrines toujours plus chargées des héroïnes, mais avec ces 3 catégories, on a vite fait le tour, car on obtient pratiquement ¾ des productions actuelles.
Vous allez me dire que j’exagère, je veux bien l’admettre, mais pas tant que ça au final.
On peut constater qu’il y a manque d’imagination flagrant de la part des développeurs, en ce qui concerne cette génération d’hardwares.
3 consoles sur le marché : la Wii, la Playstation 3 et la X Box 360 ; et aucune d’entre-elles n’arrive réellement à se démarquer par rapport à l’autre, ce qui est encore plus vrai concernant la Play 3 et la 360, qui sont quasiment 2 doubles, à l’exception près de quelques exclusivités et d’une fiabilité plus que lamentable pour la machine de Microsoft.
Moult nouvelles franchises crées sous cette ère, et pourtant, ce sont toujours les mêmes anciennes gloires qui continuent de briller sous les projecteurs (Zelda, Final Fantasy, Mario, Street Fighter, Metal Gear Solid…).
Ce qui peut paraître étonnant quand on peut lire les tests des journalistes français ou internationaux, qui octroient de très bonnes moyennes ou appréciations à pas mal de nouvelles séries (beaucoup trop de bonnes notes à mon humble avis)
De nos jours, on n’hésite pas à hisser des jeux moyens au rang d’incontournables, ce qui est aberrant pour ma part.
Comme exemple, on peut mentionner la franchise GTA (Grand Theft Auto), un best-seller médiocre qui n’excelle dans aucun domaine, que ce soit tant au niveau graphique qu’à celui du gameplay.
Pourtant, aujourd’hui, on peut dire que Rockstar Games a réussi à imposer ses gangsters aux 4 coins de la planète, avec un concept assez simple, la liberté totale.
Ainsi, tous les professionnels du jeu vidéo ont perdu toute objectivité vis-à-vis de cette notion de « liberté », et ont oublié le principal : « un jeu doit se doit de briller dans tous les secteurs pour que celui-ci se voie attribuer le statut de chef-d’œuvre ».
Néanmoins, GTA n’est pas le seul usurpateur de ces dernières année, il y en a d’autres, comme les « Pro Evolution Soccer » voire « Half-Life 2 ». Mais je ne vais pas m’attarder sur ces derniers, n’en valant tout simplement pas la peine.
A la recherche de l’âme
Alors me direz-vous, qu’est-ce qu’un bon soft et qu’est-ce que l’ « âme » ?
Je vais vous répondre sur le champ, un jeu est un tout, tous les éléments qui le composent se doivent d’être travaillés au maximum.
Le jeu doit être homogène, il est primordial qu’on se souvienne de lui pour sa globalité et non pour telle ou telle partie.
Pour être considéré comme un must, il est nécessaire qu’il soit égalitaire et d’un très bon niveau dans tous les aspects (graphismes, musiques, maniabilité, gameplay, etc.).
Quand toutes ces conditions sont respectées, on peut dire qu’une âme l’habite, car le joueur n’a plus l’impression de jouer, il est totalement plongé dans le jeu.
C’est cette immersion qui fait toute la différence entre un vulgaire divertissement comme « Time Splitters » et une merveille comme « Metroid Prime » par exemple.
On peut dire qu’il y a « âme » dans le jeu, à partir du moment où l’on ressent des émotions en y jouant.
Tout comme le cinéma, la littératures et la musique, on peut dire que le jeu vidéo est un art à part entière.
L’attaque des clones
Comme indiqué précédemment ci-dessus, si l’industrie du jeu se porte bien au niveau du portefeuille, on ne peut pas en dire autant concernant le côté proprement artistique.
Oubliez la période des 16 et 32 bits où le génie créatif avait encore une quelconque importance.
A l’heure qu’il est, seule la rentabilité d’un titre est de mise, oubliant de ce fait si celui-ci est bien ou naze. S’il y a succès auprès de la cible, on va créer des suites ou autres licences du même style, tandis qu’à l’inverse, on va l’enterrer et proscrire ce genre à tout de jamais.
C’est pourquoi, on peut voir de moins en moins produits originaux au sein de nos rayons de supermarchés.
A contrario, des Counter Strike, Battlefield, Brothers in Arms, Call of Duty, Medal of Honnor ou Resistance parviennent quant à eux à monopoliser les allées des grandes surfaces.
Tous ces jeux de guerre bourrés d’hémoglobine, se ressemblant et destinés aux « hardcore gamers » sont le reflet d’un secteur stagnant ((on ne se mouille plus, et on nous pond toujours les mêmes choses) ; (il en est aussi de même pour les jeux de sport, de voitures et d’arts martiaux, excepté pour le ratio légèrement plus faible)).
Autant de blockbusters énoncés, et pourtant, pas un n’arrive à sortir du lot aux yeux des nostalgiques de l’entertainment.
Il est affligeant de remarquer que tous ces softwares bénéficiant pour la plupart, d’une réalisation soignée sont juste des pompes à fric dénuées d’âme.
Effectivement, si l’esthétique est plutôt réussie, on ne peut hélas y ressentir des frissons en s’y essayant.
Ce ne sont point des mauvais titres, mais en général une fois ceux-ci bouclés, on ne retient d’eux que leur côté technique.
Or, rappelez-vous, pour qu’un jeu puisse jouir d’une âme, il est primordial qu’on se souvienne de lui pour un tout, et pas uniquement pour une caractéristique qui éclipse le reste.
En outre, le manque de personnalité du produit par rapport à ce qui a déjà été fait sur le marché enlève une part de mystère et de découverte à ce dernier.
Exemple : tous les jeux de guérilla urbaine qui ont droit à leur successeur chaque année.
Vous allez me dire qu’on revient fréquemment sur les FPS à titre d’illustration, mais en même temps, ceci est tout à fait logique, ceux-ci sont les plus représentatifs de la réalité actuelle.
Néanmoins, il existe quand même des exceptions avec des titres genre « Okami », « Bioshock » ou « Wii Fit », et c’est tant mieux ! (trop rare quand même)
Le mot de la fin
En conclusion, je dirai que l’industrie du jeu se porte au plus mal avec un manque affolant de renouvellement.
Majoritairement, l'on retrouve toujours les mêmes styles de titres : les doomlikes, les bagnoles et les bastons.
Cette perte de diversité va de pair avec l’absence d « âme » des softs.
La carence en « âme » contribue grandement à mener le jeu vers le bas.
Il est nécessaire de s’en remettre aux gros boss du domaine pour redresser la barre.
Effectivement, seuls ces hauts-placés ont dans leurs cordes, la faculté d’exiger plus de qualité et moins de clones dans leurs titres.
Pour se faire, un petit coup de gueule et un gros boycotte envers les éditeurs s’impose.
Si l’on continue d’acheter comme des moutons, ces requins n’auront aucune raison de changer leur politique.
Alors, il est grand temps de leur afficher votre mécontentement pour les pousser à agir dans l’intérêt de votre ludothèque!
Ps: cet article est purement subjectif et pourri. lol
posted the 11/01/2008 at 05:07 PM by
robi87
Comme tout l'monde je croit , ils n'arrive plus a renouveller
" Je vais vous répondre sur le champ, un jeu est un tout, tous les éléments qui le composent se doivent d’être travaillés au maximum. "
Oui mais , la flemme existe
"Néanmoins, il existe quand même des exceptions avec des titres genre « Okami », « Bioshock » ou « Wii Fit »"
Oui , des petites bouffés de fraîcheur par ci , par la xD
P-S : Quand j'ai ouvert le carton de ma Nintendo 64 , j'a pleurer , quand j'ai ouvert le carton de ma Wii , j'était juste un peu excité ...
Il se font trop rare de nos jours les jeux dit de "chefs-d'oeuvres" mais c'est vrais qu'on grandit et donc nous devenons plus critiques envers les jeux.
la morale de la journée : jeux video=rentabilité
Tu joue au premier jeu sonic , tu aime , tu joue au deuxiéme , tu aime mais pas autant que le premier , tu joue au troisième , sa devient lassant , tu joue au quatrième , répétitif , impression de deja vue , ils n'arrivent plus a innover .... :/
Des personnes critiques ( exemple ) Wii fit , mais , ce Wii fit , il a bien innover ...
Mais c'est vraie que nous avons beaucoup d'escrot dans ce monde la, vis a vis d'avant.. Je suis dacord avec le boycotte et d'aillieur je le fait systematiquement! Mais heuresement que certain jeux sauve la mise et je trouve qui'ils sont ou seront nombreux cette fin d'année!
ps: j'ai far cry 2 (pour le personnes qui ne me croiraient pas) j'y ai jouer 2,3 heures ensuite j'ai laisser tomber