La polémique engendrée par la violence véhiculée par les médias refait surface régulièrement. A chaque fait divers sanglant où les enquêteurs trouvent une cassette vidéo d’un film d’horreur ou un boîtier de FPS chez le meurtrier, on y a droit ! Les tueries perpétrées dans des lycées américains et allemands par des étudiants adeptes des jeux vidéo ont alimenté les plumes acerbes des puritains et des biens pensants censés protéger nos enfants de la décadence colportée par les nouvelles technologies. A les croire, nos outils de divertissement seraient en fait de véritables bombes à retardement. Nos biens culturels censés élever notre conscience seraient les instruments du diable qui abreuvent nos chères petites têtes blondes (et brunes) de scènes de meurtres, de torture, de sexe les incitant à reproduire dans la vie réelle leurs fantasmes virtuels (j’exagère à peine en évoquant Satan, déjà le rock’n roll des 60’s était dénoncé comme émanant des entrailles de l’Enfer !). De telles accusations ne sont pas faites pour rassurer les parents qui, en général, ne connaissent pas grand chose aux jeux de leurs enfants.