L'ANTRE DE LA MANGOUSTE
profile
korea
0
Like
articles : 110
visites since opening : 113200
korea > blog
    tags :
    0
    Like
    Who likes this ?
    posted the 03/17/2008 at 08:46 PM by korea
    comments (16)
    youki posted the 03/17/2008 at 08:51 PM
    en fait il propose de la mettre sous coma artificiel et de la laissé mourrir, sa c'est de la non assistance a personne en danger, enfin bref c'est revoltant je m'en vais signé la pétition
    nn posted the 03/17/2008 at 08:53 PM
    Youki > Lorsqu'une personne souhaite ne pas avoir recours aux soins palliatif et à l'acharnement thérapeutique, elle en à le droit. J'ai signé la pétition également.
    youki posted the 03/17/2008 at 08:58 PM
    bref on accepte de laissé mourrir les gens et, a côté de sa on interdit l'euthanasie et on fait des journnées ''contre le suicide'', pitoyable.
    nn posted the 03/17/2008 at 09:00 PM
    Oui je suis totalement d'accord avec toi...
    raiko posted the 03/17/2008 at 09:05 PM
    Hop signé aussi, ma grand mère a demandé pendant un an à ce qu'on la laisse mourir (complètement paralysée d'un coté du jour au lendemain et plus aucune autonomie), et au fianl elle a souffert pendant une année complète avant de partir. Lamentable, donc j'imagine sans peine le clavaire de cette personne.
    kenren posted the 03/17/2008 at 09:12 PM
    Moi aussi j'ai signé cette pétition...
    sayen posted the 03/17/2008 at 09:13 PM
    Chacun est même pas libre de faire ce qu'il veut de sa vie...c bien le comble d'un pays qui se dit libre...à sa place jpense que jme suiciderai en disant qu'on m'a pas laissé le choix et jmettrai bien la faute sur les lois histoires de bien les faire chier ^^
    korea posted the 03/17/2008 at 09:16 PM
    C'est dommage d'en arriver la mais jpense que je ferais pareil.
    Après jcrois pas en dieu mais rappelons que le suicide est un péché dans pas mal de religions.
    arti posted the 03/17/2008 at 09:20 PM
    Fouh... la loi est débile des fois, moi aussi je signe... il est plus facile de faire du mal que de décider de sa propre vie, de son propre bien...
    franz posted the 03/17/2008 at 10:23 PM
    Je crois que les choses sont tout de même un peu plus compliquées que ça... Bon, d'abord, pourquoi mettre des photos d'elle, si ce n'est pour nous apitoyer encore plus sur son sort et nous pousser à penser qu'effectivement, elle a tout à gagner en mourant ? Ensuite, le problème c'est qu'une décision du tribunal ouvrirait à mon avis une trop grande porte. Je crois que le cas de cette dame doit servir de base pour l'élaboration d'un projet bien plus baste concernant le choix de sa propre mort. En l'occurrence, si la justice avait dit ce matin bon bah ok, faites-donc, tuez la, cela aurait à mon avis été trop fort, car quels seraient les garde-fous dans les cas où la famille prétend que le malade veut mourir juste pour toucher, par exemple, son héritage ? Le cas de Chantal Sébire doit rappeler que la question de l'euthanasie reste posée et que d'autres avancées doivent êtres faites, mais il me semble que symboliquement une décision de justice donnant le droit au médecin de la tuer serait trop forte.
    korea posted the 03/17/2008 at 10:39 PM
    Bon déjà pour les photos je suis d'accord avec toi, j'étais pas obligé de les mettre, au début je voulais les mettre en spoiler mais apparemment c'est impossible avec des photos, d'un autre coté si a pu apitoyer quelqu'un c'est pas plus mal, on peut difficilement expliquer a quel point quelqu'un qui a cancer du foie ou une mucividose peut souffrir, mais dans son cas a elle tout comme celui de vincent humbert, la douleur est facilement imaginable, ce qui en fait symbole et des portes de drapeaux de la lutte pour l'euthanasie. Ma seul et unique intention en faisant cet article était de vous faire signer cette pétition, je n'ai donc pas de remords a en avoir choqué 1 ou 2, comme je l'ai dit on peux s'apitoyer mais le plus important reste d'agir concrètement.
    De plus si mon souhait (et le sien) reste de légaliser l'euthanasie, ce qu'elle demandait avant tout c'est le droit a mourir. Dans certains cas étudiés individuellement, le président peut autoriser une personne a mourir, et ce droit lui a été refusé tout comme a vincent Humbert, on peux alors se poser des questions, si eux ne le peuvent pas, qui donc le peux ?
    franz posted the 03/18/2008 at 12:19 AM
    Je crois que l'on ne peut pas fonctionner avec les demandes d'euthanasie comme avec les demandes de grâce pour les condamnés (bien qu'on puisse facilement faire des analogies lorsqu'un corps malade est devenu une prison etc). D'ailleurs je ne pense pas que le président puisse décider de quoi que ce soit à ce sujet. La lettre de Vincent Humbert à Chirac était avant tout symbolique : elle ne lui demandait pas tant d'accéder à sa demande personnelle de mourir que de mettre en place un dispositif pour choisir de mourir. Et quand bien même le président pourrait décider d'accord la mort à untel ou unetelle, je ne pense pas que ça soit une bonne manière de procéder. A mon avis, les cas de Vincent Humbert et de Chantal Sébire sont les premiers d'une série qui va permettre de lancer une processus de réflexion sur le sujet afin d'aboutir à un projet englobant tous les cas particuliers liés à ce problème. A titre personnel je suis pour l'euthanasie, ou en tout cas pour le droit de mourir peinard et d'y être aidé si on le désire. Mais il me semble que dans ce cas précis on ne peut pas décider en 4 jours que l'euthanasie doit être légalisée. Je crois que ça demande plus de temps. C'est un sujet lourd qui peut aussi amener à des excès si on ne met pas en place un système permettant d'avoir l'assurance totale, à 100%, que mourir est bien le souhait du malade. Ici, répondre positivement à la demande de Mme Sébire serait le signe d'une précipitation qui m'inquièterait.
    korea posted the 03/18/2008 at 01:16 AM
    La vie demande parfois d'agir dans la précipitation et de soumettre éventuellement sa vie aux autres, ce qui amène une part d'arbitraire mais c'est inévitable. Lorsqu'un médecin fait un massage cardiaque a un patient qui ne se réveille pas c'est lui qui décide quand s'arrêter, l'un va le faire au bon moment et l'autre non. Pour quelqu'un dans le coma, c'est sa famille qui va décider de la valeur d'une vie, de si il faut ou non débrancher la machine. Si une gamine de 5 ans a un accident, le chirurgien décide de son amputation et cet acte va déterminer son existence toute entière.
    Si tu est appelé pour être juré dans un procès pour viol c'est toi qui prendra la décision de remettre ou non un meurtrier.
    La vie est arbitraire c'est ainsi mais l'humanité et la compassion sont des données qu'il faut parfois aussi prendre en compte.
    Lorsqu'une personne est incapable d'exprimer sa volonté de rester en vie, d'autres personnes décident a sa place mais lorsque quelqu'un crient sa souffrance a corps et a cris, tout le monde juge que quelqu'un qui souffre est quelqu'un qui mérite de vivre. C'est vraiment scandaleux.
    franz posted the 03/18/2008 at 02:04 AM
    Je suis tout à fait d'accord avec ta dernière phrase. Il est scandaleux d'obliger quelqu'un à vivre, tout comme le mouvement qui s'est engagé dans ce pays à travers diverses mesures (interdictions de fumer, prévention massive sur la bouffe et l'alcool, hygiénisme élevé au rang de morale d'état), et qui consiste en gros à tout mettre en oeuvre pour atteindre l'objectif ridicule de bannir la mort, est particulièrement exaspérant. Mais pour moi il reste un problème. Si le cas de Chantal Sébire était similaire à celui de quelqu'un qu'il faut amputer, ou de quelqu'un qu'il faut juger, ou de quelqu'un qu'il faut débrancher, alors je dirais immédiatement oui, tuez la puisque c'est ce qu'elle demande. Mais ces cas (amputation, condamnation etc) ne soulèvent pas un problème de société. Alors que le cas de Chantal Sébire soulève forcément un problème de société, avec la question de savoir ce que l'on doit faire lorsqu'on se trouve face à quelqu'un qui réclame la mort. Quand une personne demande à mourir, qu'est-ce qui nous prouve que c'est bien ce qu'elle veut ? Est-ce que cette personne n'est pas en train de délirer ? Ne risque-t-elle pas de regretter sa décision alors que l'injection mortelle a été administrée ? Quelle importance accorder à la parole de la famille ? Combien de médecins pour décider ? Ce sont des questions trop nombreuses, et aux réponses trop différentes selon les cas, pour que l'on puisse, en accédant à la demande de cette femme, transformer la loi et rendre légale l'euthanasie, car ces questions ne sont pas réglées. Parfois il faut se précipiter mais à d'autres moments, je pense qu'il faut prendre son temps malgré la compassion et malgré la souffrance. Il ne faudrait pas que l'accession au désir de Chantal Sébire permette ensuite la mort de personnes qui ne la désiraient pas nécessairement. Après, il est bien possible que je me trompe du tout au tout, et qu'en réalité ces excès ne surviennent jamais. Et puis je dois bien dire que sur le fond je suis tout à fait de ton avis, simplement quand je vois que je suis d'accord avec trop de gens j'essaye de changer de point de vue - et ici je me rends bien compte que mon argumentation a des limites, même si je la maintiens.
    korea posted the 03/18/2008 at 03:34 AM
    Je suis aussi tout a fait d'accord avec ta dernière phrase, c'est le syndrome du seul contre tous et je t'avoue que jsuis un peu pareil. Après ça reste fort intéressant de discuter d'un tel sujet avec un contradicteur qui développe autant ces opinions et qui avance des argument somme toute très cohérent.
    Après je suis aussi d'accord que réagir de façon catégorique en toute situation peut mener a des dérives, comme pour la peine de mort ou même le cas qui nous intéresse. Je vois ou tu veux en venir et on pourrais envisager que des parents d'enfants autistes ou trisomiques puissent penser que la vie de leurs gamin ne mérite pas d'être vécu, et la je suis contre.
    En revanche dans le cas d'une personne de plus de 40 ans qui s'exprime posément, qui a vraisemblablement toute sa tête et qui a du passer devant des dizaines de psys ces dernières années, dans ce cas la les choses sont différentes.
    Il y a une différence de taille entre quelqu'un qu'on imagine (juste) malheureuse et dont l'attitude et les paroles semble le confirmer et une autre personne qui cri son désespoir et dont l'unique raison de vivre est devenu de mourir.
    Encore une fois je ne dis pas que la mort est le remède de toutes les tares et qu'il faut agir de façon catégorique en suivant le même schema avec chaque personnes mais quand je vois qu'on fait examiner au cas par cas des tueurs et des violeurs en série afin de déterminer si ils sont "réinserables" dans la société, jme dit que ces même psys pourrais trouver un moyen de déterminer si un malade est lui aussi "réinserable".
    guihome posted the 03/18/2008 at 08:01 PM
    Padrino a raison sur le fait que les photos ne servent ici qu'a apitoyer et choquer en vue de faire signer cette pétition, et un choix sur une question si délicate demande de la réflexion et non une décision pris à la va vite dans un état d'esprit, qui semble tomber sous le sens, (tous le monde à le droit de mourir, "Il est scandaleux d'obliger quelqu'un à vivre") mais qui nous empêche de visualiser toutes les facettes de cette question. J'aimerai aborder, outre les risques de déviance d'une telle loi, une question qui va en surprendre plus d'un mais qui me semble importante. Est-ce à la médecine de réaliser une demande pareille ? La médecine doit-elle s'immiscer dans un acte qui est avant tout une démarche profondément personnelle ? je pose ici une telle question pour le cas de personnes étant en état de se suicider et non pour celles n'ayant plus la capacité de réaliser eux même un tel acte, et j'ajoutes que ce n'est pas à moi de trancher pour le cas de chantal Serbie, mais est-ce réellement une bonne choses, voir même un progrès comme l'affirme certains, de délester le poids d'un acte comme le suicide de la responsabilité de la personne concerné ? Je ne veux pas tomber dans la facilité du cliché, "la médecine c'est la vie" (c'est a mon sens avant tout le bien ou un moindre mal) ni affirmer qu'une question pareil est légitime pour tout les cas de demande de mort assistée, mais personnellement je pense qu'elle doit être posée car la réponse est loin d'être évidente.