Chantal Sebire viens de se voir refuser le droit de mourir dignement, elle souffre d'une maladie très rare qui la défigure et la seul alternative que la médecine lui propose est de la mettre sous coma assisté ce qui est encore pire.
Rappelons que l'euthanasie est légalisé dans plusieurs pays européens mais que la France s'y oppose totalement. Révoltant.
Je vous met un extrait d'un article du site RSR.ch qui explique très bien la situation. Je mets également 2 photos de Chantal Sebire, on peux pousser des OMG et dire qu'elle a pas de bol, c'est vrai mais si cela vous touche voir vous révolte comme moi, par pitié signez la pétition en ligne de l'ADMD (association pour le droit de mourir dans la dignité). Ça vous coûteras rien et ça pourrais vous être utile un jour.
http://www.admd.net/petition.htm
Chantal Sébire a demandé mercredi dernier au tribunal de grande instance de Dijon (est) le droit d'être euthanasiée par un de ses médecins. Cette ancienne institutrice, mère de trois enfants, souffre d'une esthesioneuroblastome, une tumeur évolutive des sinus et de la cavité nasale.
Cette maladie très rare - 200 cas recensés dans le monde en 20 ans - est incurable et provoque une déformation irréversible du visage et des souffrances décrites comme atroces par Chantal Sébire.
Dans sa demande, Chantal Sébire, faisait état de ses souffrances intenses et permanentes, du caractère incurable des maux dont elle est atteinte et de son
efus de devoir supporter l'irréversible dégradation de son état. Elle demandait à la justice d'autoriser l'un de ses médecins à lui prescrire le traitement nécessaire pour lui permettre de terminer sa vie dans le respect de sa dignité. (source RSR.ch)

Après jcrois pas en dieu mais rappelons que le suicide est un péché dans pas mal de religions.
De plus si mon souhait (et le sien) reste de légaliser l'euthanasie, ce qu'elle demandait avant tout c'est le droit a mourir. Dans certains cas étudiés individuellement, le président peut autoriser une personne a mourir, et ce droit lui a été refusé tout comme a vincent Humbert, on peux alors se poser des questions, si eux ne le peuvent pas, qui donc le peux ?
Si tu est appelé pour être juré dans un procès pour viol c'est toi qui prendra la décision de remettre ou non un meurtrier.
La vie est arbitraire c'est ainsi mais l'humanité et la compassion sont des données qu'il faut parfois aussi prendre en compte.
Lorsqu'une personne est incapable d'exprimer sa volonté de rester en vie, d'autres personnes décident a sa place mais lorsque quelqu'un crient sa souffrance a corps et a cris, tout le monde juge que quelqu'un qui souffre est quelqu'un qui mérite de vivre. C'est vraiment scandaleux.
Après je suis aussi d'accord que réagir de façon catégorique en toute situation peut mener a des dérives, comme pour la peine de mort ou même le cas qui nous intéresse. Je vois ou tu veux en venir et on pourrais envisager que des parents d'enfants autistes ou trisomiques puissent penser que la vie de leurs gamin ne mérite pas d'être vécu, et la je suis contre.
En revanche dans le cas d'une personne de plus de 40 ans qui s'exprime posément, qui a vraisemblablement toute sa tête et qui a du passer devant des dizaines de psys ces dernières années, dans ce cas la les choses sont différentes.
Il y a une différence de taille entre quelqu'un qu'on imagine (juste) malheureuse et dont l'attitude et les paroles semble le confirmer et une autre personne qui cri son désespoir et dont l'unique raison de vivre est devenu de mourir.
Encore une fois je ne dis pas que la mort est le remède de toutes les tares et qu'il faut agir de façon catégorique en suivant le même schema avec chaque personnes mais quand je vois qu'on fait examiner au cas par cas des tueurs et des violeurs en série afin de déterminer si ils sont "réinserables" dans la société, jme dit que ces même psys pourrais trouver un moyen de déterminer si un malade est lui aussi "réinserable".