Ohlala, dur d’alimenter cette page en ce moment, c’est con parce que ce mois de juin aura été un de mes plus productifs depuis… allez, un an au moins. Peut-être même plus.
Mais là ça y est, je suis de nouveau blindé, après Loulou la semaine dernière je vais voir Patti Smith demain, et puis je remonte ensuite à Belfort où je jouirai d’Arcade Fire et de Tv On The Radio – dommage que ce naze d’Antony ait annulé son concert pour cause de maladie, mais enfin c’est un superpote de Lou Reed, ça peut s’expliquer comme ça.
Donc comme la semaine dernière je vous dis rien avant lundi soir au moins. Mais il serait insuffisant d’en rester là.
Alors je vais parler de ce qui me vient.
Rien ne me vient. Je n’ai même pas envie de parler de cigarettes. Ca c’est triste. Pourtant j’ai pas mal d’idées et de choses à écrire, juste que là je n’en ai pas vraiment le courage. Je vais tout noter pour ne rien oublier. Oh allez, je vous mets juste le début d’une histoire que j’ai envie de raconter.
C’était un triste après-midi de juin, un triste après-midi au regard de cachalot. Moi-même j’en viens à faire des métaphores bizarres, pour vous dire comme il était triste, cet après-midi.
Jonathan et Caroline se promenaient dans un champ de blé. Ils étaient ensemble depuis, allez trois semaines peut-être mais en tout cas, même à 16 ans, ils semblaient s’aimer pour de vrai.
Donc pour résumer le début : deux adolescents amoureux se promènent niaisement dans un champ par un triste après-midi de juin.
Caroline et Jonathan venaient de terminer leur année de, crotte en quelle classe on est à seize ans, seconde hein je crois — oui c’est ça. Ils passaient tous les deux en première ES, la filière des gens qui finiront par voter Bayrou parce qu’ils ne savent jamais quoi choisir. Il faut dire que le choix n’est pas évident : en S on est sûr d’être pris pour un génie et de trouver un super travail mais il faut cravacher, et en L on est sûr d’être pris pour un branleur et de ne pas trouver de travail du tout mais en plus il faut cravacher.
Caroline et Jonathan profitaient de ce début de vacances (on est en vacances à la mi-juin en seconde dites-moi ? ) pour vivre des instants bucoliques romantiques extatiques malgré les tiques.
Il était bientôt 20 heures mais aucun ne voulait rentrer chez lui. Ils s’assirent sous un arbre et grignotèrent des gâteaux restant du goûter. Ils parlèrent de l’année passée, des profs, quelle connasse la Miguena, des autres élèves, ptain elle m’a pris la tête Jessica, et du lycée en général, ce satané lycée avec lequel il leur tardait d’en avoir fini.
Bon, je m’arrête là pour le moment, je reprendrai ça plus tard et possiblement je changerai beaucoup de choses, je sais précisément quelle sera la fin mais je ne sais pas si je suis bien parti pour l’atteindre.
Heu, voilà.
Je crois que je vais vous dire à lundi (peut-être), du coup.
Dur...
Pas comme la cruche qui, tant elle est allée à l'eau, en a fini par se casser la gueule lamentablement. En même temps c'est une cruche, oui oui... ben oui pour reprendre Nicolas quand il est un peu dans le zef.

tags :
posted the 06/28/2007 at 11:20 PM by
franz
alors à lundi pour ton prochain article ^^