Alors que presque tous les possesseurs de Wii actuels ont leur fameux Zelda Twilight Princess, celui qui déchaîne les passions, et qui suscite également quelques polémiques (notamment celle selon laquelle il s'agit d'un jeu GameCube à la base, et non Wii), j'ai jugé important de revenir en arrière sur un épisode en particulier dans cette saga légendaire.
Alors que j'ai personnellement fini Twilight Princess, un épisode restera probablement à jamais gravé dans ma mémoire comme étant le plus gand de tous les Zeldas (et ce même après avoir fini le petit dernier).
Cet épisode, c'est Majora's Mask. Et je vais tenter d'expliquer pourquoi il reste à mon goût le plus grand Zelda.
Tout d'abord, et j'attaquerai là le point le plus important, l'ambiance ! Twilight Princess a beau avoir son royaume du crépuscule, et tout ça, il reste moins sombre que Majora's Mask.
Je ne parle pas d'obscurité de l'environnement, mais plutôt d'un sentiment de danger omniprésent. Ce danger, c'est bien sûr la lune qui au fur et à mesure que passent les minutes et les heures, grossit dans le ciel de Termina, le lieu où se passe toute l'histoire de ce Zelda.
Ce sentiment que, plus que jamais, le temps n'est pas votre ami. Ce sentiment que chaque seconde qui passe vous rapproche inexorablement du moment fatidique où la lune va venir s'écraser sur la terre, anihilant toute forme de vie à sa surface.
A première vue, cette gestion du temps qui passe peut sembler être très gênante pour jouer, et elle le serait si elle n'apportait pas en plus son lot d'aspects positifs. Et le meilleurs de tous est sans aucun doute la gestion de l'emploi du temps des PNJ tout au long des 72 heures du jeu (72 heures fictives, le temps passe plus vite qu'en réalité, et on peut à loisir revenir au début des trois jours).
En effet chaque personnage non jouable ou presque a un emploi du temps réglé comme du papier à musique.
Allez à l'auberge vers midi, et vous verrez Anju quitter le comptoir de l'auberge pour aller à la cuisine faire à manger pour sa grand mère, et ensuite la voir apporter le plateau à cette dernière.
Comble du comble, vous pouvez même carrément regarder en vue subjective la nourriture fumante sur le plateau, modellisée sommairement en 3D.
A heures fixes, le facteur fait ses tournées dans Bourg Clocher. Pendant la journée, Barten nettoie la salle de son Milk-Bar et le soir, à 22 heures, heure d'ouverture, il passe derrière le bar pour servir ses clients.
Ce ne sont que quelques infimes exemples de ce qu'offre Majora's Mask. Et le réalisme des activités quotidiennes des PNJs a en plus amené le fait que ce Zelda a les PNJs au background le plus travaillé. Chacun d'entre eux ou presque a sa petite histoire. Ses petits soucis de la vie que vous aurez l'occasion de régler.
En outre, tout ces personnages n'ignorent pas l'existence de leurs homologues.
Allez par exemple poser des questions au propriétaire du stand de tir de Bourg Clocher Est, au sujet de la disparition de Kafei, et il vous répondra en parlant de lui comme s'il était un client habitué du stand de tir. Faites de même avec la secrétaire du maire Dotour, et elle semblera en savoir plus long sur le sujet que ce qu'elle veut bien raconter...
Tout le jeu contient ainsi une foultitude de petits détails tous bienvenus, renforçant cette sensation d'évoluer dans un monde concret, presque palpable.
Enfin, tout cela s'arrêterait pas là si cela n'allait pas jusque dans le domaine des graphismes. Prenons l'exemple de Kafei. Au début des trois jours, on le voit aller poster la lettre pour Anju, à la boîte au lettre la plus proche du Lavoir. Et bien allez voir sur la table de sa chambre dans l'arrière boutique du bazar, et vous y trouverez l'encrier et la plume dont il s'est servi pour écrire la lettre !
Allez dans sa chambre chez ses parents, et regardez sur son bureau, on y trouve une photo d'Anju !
Et les petits détails de ce genre, présents dans les décors en 3D, sont légion, un peu partout dans le jeu. J'ose à peine repenser aux heures que j'ai passé à chercher ces détails, m'amusant à chaque fois que j'en trouvais un.
Continuons avec le sujet que j'ai choisi de mettre à l'honneur au travers des photos présentes dans cet article. les répliques, parfois bien cinglantes des PNJ.
Nintendo ne s'est pas gêné ici pour créer des personnages qui s'insultent (gentîment, on reste dans la limite de la politesse quand même) les uns les autres. C'est sans doute possible le Zelda où les gars de Nintendo sont allés le plus loin.
Il y a bien Balder dans Twilight Princess (j'adore l'humour de ce gamin hyper matérialiste

). Mais... c'est pas pareil, là c'est un seul personnage.
Dans Majora's mask, ils sont nombreux. On a une véritable variété de gens à la psychologie travaillée, et surtout bien diversifiée.
J'en arrive à la fin. Ce Zelda est aussi le plus psychédélique. On ose mettre en avant des lieux hauts en couleurs, et c'est rien de le dire. Comme le palais Mojo, aux palissades colorées, l'observatoire, avec son escalier Arc-en-Ciel. La chasse au trésor, dans un coffre géant, à l'intérieur aux couleurs flashy.
Ce Zelda est, à mon goût, celui pour lequel les créateurs ont fait le plus preuve d'inventivité. C'est le plus original, et le plus passionnant à mon goût. S'il n'avait pas souffert de quelques excentricités pour un Zelda, notamment le système de sauvegarde particulier, mais surtout le faible nombre de donjons (4), privilégiant ainsi un nombre colossal de quêtes annexes, il aurait rencontré un plus grand succès, à n'en pas douter.
Tout cela sans compter que la Nintendo 64 était en bien mauvaise posture à l'époque, en 2000.
Bref, mon mot de la fin sera que Zelda TP a beau être grand, très grand, magnifique, épique comme c'est pas permis, il ne faudrait pas oublier qu'il y a eu un jour un certain Majora's mask qui mérite sûrement encore plus qu'on s'intéresse à lui.
S'il sort un jour sur Virtual Console et que vous n'y avez jamais joué (ou que vous n'avez jamais eu de Nintendo 64, beaucoup ici sont sûrement dans ce cas, jetez vous dessus, vous ne serez, à mon avis, pas déçus.
Le Ranch ou j'ai passé plusieurs heures a flaner sans rien faire (sentiment que je n'ai pas retrouvé dans Twilight Princess
Malgré que ce Zelda n'a pas été celui qui a réalisé les meilleurs score , c'est de loin mon préféré
Le système du temps étant a mon avis son principal atout qui permet de le démarquer de Ocarina of Time. Ceci dit les Zelda classique comme ocarina ou link to the past sont aussi interressant et propose quelques subtilitées en + d'un aspect épique prononcé.
Quand a Twilight son manque de quêtes annexes et de pnj interressants plombe méchament son intérêt et son univers. Le Zelda le + classe mais pas le plus interressant pour le fan de la série.
Wind Waker et majora's mask sont assez proche et appart de la série a la fois, des coup de maitre a mes yeux de la part de nintendo. Mais ça reste le bon vieux Zelda classique qui donne a la série son status légendaire. Majora's Mask et Wind Waker étant plutôt destiné a un public de fan qui recherche un Zelda + innovant et hardcore.