Je suis désolé mais aujourd’hui, comme vous pouvez vous-même le constater en ce moment, je ne publie pas de nouveau billet.
Pour le coup, ce n’est pas tant le manque d’envie et d’inspiration que le manque de temps qui me brident : je suis atteint d’une maladie s’appelant Zelda, j’ai un peu de mal à m’en détacher comme ça, donc voilà.
(je suis déçu d’avoir fait allusion à la console dont le nom se porte sur toutes les lèvres de tous les blogs depuis quelques jours et qui commence sérieusement à me les gonfler — quand même j’en sois un heureux possesseur également, inquiet pour l’avenir mais heureux pour le moment — ; néanmoins j’aurai au moins l’orgueil de ne pas prononcer son nom qui nous ramène tout droit à l’époque de la campagne pour le oui au référendum sur la constitution européenne dont l’essentiel de l’argumentaire était de faire passer les votants non pour des fachos)
Bref, Zelda Twilight Princess, pour ceux qui ne connaissent pas — personnellement je ne connaissais pas jusqu’à vendredi dernier —, c’est un petit jeu sympathique, sans grande ambition, certainement développé un peu à la va-vite par une équipe de branquignoles, mais qui possède, peut-être pour toutes ces raisons, un charme certain.
Cet épisode-là est véritablement, je pense, une bombasse. Il puise un peu partout dans l’univers vidéoludique : Shadow of the Colossus et Okami évidemment, mais aussi Silent Hill pour l’ambiance sonore de certains passages, quasiment plagiée de celle que la Silent Team d’Akirza Yamaoka diffuse dans ses œuvres, ou encore Mario 64, avec des musiques proches et des passages plateformesques créant un véritable lien fraternel entre les deux séries — la faute à un créateur et à un compositeur commun ?
Il puise partout, oui, mais surtout dans lui-même ; dans son passé et dans son présent, dans ce qui a déjà été fait et ce qui est en train d’être fait ; il s’autoalimente continuellement et impose un rythme effréné qui, s’il dure sur la quarantaine d’heures de jeu annoncées uniquement pour la quête principale (que je ne suis déjà plus qu’à moitié), fera obligatoirement date.
Bref, vous comprendrez que ce soir je n’ai le temps de rien, pas même de vous parler de ce jeu qui accapare mon temps libre.

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posted the 12/13/2006 at 12:57 AM by
franz