Idée : Kaysis, de Best4Gamers
Qu’est-ce que Dragon Ball ? Un manga.
Qu’est-ce qu’un manga ? Une bande dessinée à la sauce japonaise, donc totalement folle, puisque :
1°/ les personnages ont des grands yeux, une grande bouche, un petit nez, des muscles très saillants, passent leur temps à brailler des trucs incompréhensibles pour un oui ou pour un non, sont constamment auréolés de traits qui partent partout autour d’eux, ne connaissent pas la couleur, sont gribouillés de toutes parts ;
2°/ les décors semblent avoir été dessinés par un autiste tant ils sont détaillés, du moins quand il y en a ;
3°/ mais surtout, surtout, je n’ai jamais pu en lire pour la simple et bonne raison qu’à chaque fois que j’en ouvre un je tombe sur le mot Fin. Inouï.
Les mangas sont donc une arnaque pure et dure, encore un produit marketing importé de la civilisation japonaise décadente, avec des centaines de pages inutiles puisqu’on connaît la fin dès les premières cases. Enfin, bon, ça plaît aux jeunes ; de toute manière tout ce qui leur fait perdre de l’argent leur plaît. Qu’on ne vienne pas me dire que leurs valeurs (ils en ont ?) sont meilleures que les nôtres.
Dragon Ball, c’est le symbole de cette génération manga gavée de violence et de mutants suants puants. Dragon Ball se caractérise pour commencer par son nom débile : Balle de Dragon. On aura tout vu. Et pourquoi pas Couille de Tyrannosaure ?
Dragon Ball, pour résumer succinctement, c’est une série avec plein de dérivés (dont le meilleur est incontestablement Amos Dragon, sans doute possible), qui met en scène des personnages aux noms improbables (on n’a jamais vu un type s’appeler Gotrunks ou Sangohan), aux coiffures improbables (on n’a jamais vu un mec avec des cheveux jaunes ou oranges voire bleus, bétonnés, s’élevant à plus d’un mètre au dessus de son crâne), aux origines improbables (on n’a jamais vu un gars qui était un extraterrestre) et aux motivations insondables.
Que se passe-t-il dans Dragon Ball ? On se bat, avec violence, âpreté et papotages, dont voici un exemple :
« Je vais te tuer, parce que
—Mais non, c’est moi qui vais te tuer, pour la simple et bonne raison que
— Ta gueule. En fait j’ai changé d’avis : je vais bel et bien te tuer, mais plutôt parce que
—Rah mais tu fais chier, sans toi le système Zorb ne serait pas dans cet état.
—Attends. C’est cette tapette de Sangoku qui a encore merdé en activant le connecteur à ions moléculaires.
—Bon, de toute façon, ça me fait chier de me battre ici ; c’est là que je me suis fait latter par ce naze de Trunks. Allons plutôt dans le désert ; c’est plus sympa.
—Vendu. On prend ta bagnole ou la mienne ?
Ah, et j’oubliais : tu penses que je ferais mieux de mettre mon kimono bleu aujourd’hui, ou bien je peux rester en orange ? »
S’ensuit généralement un combat avec plein de spectateurs dont la mixité promeut sans faillir la mixité culturelle, entre les extraterrestres verts à antennes, les bonshommes à cheveux noirs, les bonshommes à cheveux jaunes, et les bonshommes roses. Des fois, un même bonshomme peut carrément se transformer et faire passer la couleur de ses cheveux du noir au jaune, sans l’aide de l’Oréal. Dément.
Les fans de Dragon Ball sont à l’image de la série qu’ils adulent : imbéciles, violents, bizarres. Ils ont bien souvent découvert cet univers rocambolesque à travers une émission de variétés pour enfants qui jadis était diffusée sur TF1 (qui n’était plus ce qu’elle est) et présentée par une bande de nazes dont le leader s’appelait Dom-rotait ou quelque chose dans ce genre.
Dragon Ball rend indéniablement violent. Selon un sondage Ipsos/Opsis, 10% des jeunes arabes délinquants auteurs d’une agression en 2005 avaient déjà vu un épisode de Dragon Ball dans leur vie. Un chiffre qui parle, et qui met en lumière un cercle vicieux éloquent : les arabes sont violents, donc regardent des séries violentes, donc redeviennent violents, donc agressent les gens dans la rue.
Donc l’immigration, qu’elle soit culturelle ou humaine, reste le problème majeur de ce pays qui court à sa perte. Il est temps que les gens comprennent qu’une balle de dragon, quand bien même elle existerait, ne les sauvera pas.
Nos valeurs sont de toute manière les seules valables. Venez, mes amis, sauf les arabes évidemment, me rejoindre au fond de la Dordogne, vraiment au fond, et ensemble nous ferons comprendre à la jeunesse son imbécillité, et ensemble nous montrerons aux jeunes que nous en savons tout plein plus qu’eux en leur lançant au visage la définition du mot clampin, indispensable pour réussir sa vie, et ça prouvera notre supériorité intellectuelle et raciale, et le monde ira mieux.

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posted the 08/02/2006 at 09:16 PM by
franz
Hayate > En Fait si, j'avais même affirmé que ce serait une exclu B4G, m'enfin bon... ^ ^