Déblatérons. Des bla blas d’étron ?
Superbe début ; je m’en félicite. Ah, vraiment, je me sens en super forme, là. C’est complètement extraordinaire.
Et puis surtout, je ne sais pas pourquoi je commence à écrire ce truc, et je sais encore moins ce que je vais pouvoir y dire. Et je sens soudainement que l’intérêt que vous avez pu porter au départ pour ce billet commence de s’éteindre, imperceptiblement, mais avec assurance et sans possibilité de retour.
Et là je me sens mal, voyez-vous.
(à tout prix que je trouve un truc à raconter, il faut à tout prix que je trouve un truc à raconter, il faut à tout… )
Bon.
Qu’est-ce qu’on fait ?
(A part aller à la ligne à chaque phrase ?)
Tiens, pendant que j’y pense, sachez si vous ne l’avez pas vu que l’aventure nocturne de l’ami George devrait avoir sous peu une fin alternative, étant donné que l’actuelle me satisfait peu. Voilà…
Ahem.
(Mais pourquoi je suis pas en train de l’écrire, cette putain de fin ?)
Non mais vous savez mes amis, la réponse est dispersée par le vent, de toute manière ; alors en partant de là, on s’en tape un peu.
(De pire en pire… Je pensais que le vin m’aiderait à trouver des trucs, mais en fait il me gêne juste pour taper sur ce Christian, non, clavier. Par contre il favorise les jeux de mots à la con.)
(C’est vraiment super ce concept de parenthèses italiques pour exprimer mes pensées. Merci Bret Easton Ellis.)
(Le truc, par contre, c’est que là je ne fais plus que penser, et que je n’écris plus rien. Enfin, si, mais c’est mes pensées, donc pour le lecteur c’est rien. Et le grand public se fout VRAIMENT de savoir ce que je pense, hein, Mme Bermond ?)
(Tiens, à propos d’elle… Elle m’a bien fait marrer quand même, celle-ci — voyez sur cette page, si ça ne vous dit rien. Maintenant que j’ai son numéro de téléphone, je suis assez tenté à l’idée de l’appeler pour la faire chier.)
(D’ailleurs, j’aimerais bien qu’on revienne m’insulter et éructer des conneries comme elle a osé le faire ; ça me permettrait de m’amuser un peu.)
(Bon, c’est super… Enfin là, pour le coup, le grand public doit VRAIMENT se faire chier)
Il faut chaud en ce moment hein ?
Je dis ça parce que c’est fou quoi, la chaleur qu’il peut faire dehors. Tu sors, tu sues ; c’est aussi simple que ça.
Alors moi du coup je regarde la météo tous les soirs, pour savoir si le lendemain je mets un t-shirt ou un t-shirt.
J’aime bien la météo ; c’est vraiment l’émission des cons. Tu regardes le truc, tu souffres de savoir que le lendemain il fera un temps à chier
(non mais attends… c’est quoi un temps à chier en plus ? tout ça est vraiment très subjectif), et tu souffres une fois de plus quand effectivement le temps est à chier.
Et puis de toute façon, pour les cons qui regardent la météo et qui prennent Patrice Drevet pour Nostradamus
(alors que bon… c’est plutôt Triso au pays du Ciel), le temps est toujours à chier. Il fait trop chaud, ou trop froid, voire les deux à la fois, et ça suffit à les rendre malheureux pour la journée.
(Personnellement, j’aime tout le temps le temps, tout simplement parce que tout le monde le trouve toujours à chier. Et moi, de voir des gens déprimés à cause du temps, ça me rend heureux, et ça me donne l’impression d’être intelligent et libre, et même beau parfois, dans les meilleurs jours — donc ceux où le temps est le plus dégueulasse). Les Pauvres.
(J’ai même pas fait exprès de mettre la majuscule, mais je la garde parce que ça leur va bien. Et prenons ça comme un lapsus révélant qu’en fait j’ai un minimum de respect pour eux.)
(Purée, les parenthèses italiques pullulent par ici ; ça en devient indigeste)
Le pire, c’est les gens qui sont capables de passer une heure à dire ou écrire des conneries sur d’autres gens sous prétexte qu’ils les prennent pour des cons. Alors eux, laissez-moi vous le dire, ce sont véritablement des cons.
(Et merde… Je me rappelle d’un coup que je voulais écrire un truc sur le foot avant la fin de la coupe du monde. J’espère que la France se qualifiera dimanche et qu’on jouera un match supplémentaire pour que j’aie un peu plus de temps. Quoique c’est la finale. Bon, je vais essayer d’écrire un truc pour dimanche alors.)
Ah, sinon… Vous vous souvenez peut-être pas, mais une fois j’avais fait un billet complet sur un type de TV Magazine qui avait parlé des ineffables dents blanches de Thierry Ardisson.
Il a presque récidivé ; maintenant il dit « les célèbres dents blanches ».
Et c’est vrai qu’elles sont célèbres, les dents d’Ardisson. Tenez, je parlais hier avec un Américain, et il m’a dit : « Ow, il pawé qu’on ne vewa plou lay célaybwe daung blaunches de Thiewy Awdissong ».
« Ben ouais, mec », que je lui ai répondu.
J’espérais que pour la dernière fois qu’il aurait à parle de l’émission le mec de TV Magazine nous fasse une énorme blague, genre « Ardisson revient pour la dernière fois avec ces célèbres dents blanches et ses grosses couilles molles », mais que nenni. Je suis désappointé, pour le coup.
(J’espère que ça les fera marrer.)
(Et puis en fait je m’en fous.)
(Je préfère écouter quelques nouveaux morceaux de Radiohead disponibles à cette adresse — et d’ailleurs Videotape est sublime, tiens.)
(Putain, ça me coupe l’inspiration tellement c’est beau.)
Euh, ben voilà quoi.
(Une phrase percutante pour finir, vite.)
Bon, ben salut les amis.
(Super… Ca finit aussi bien que ça commence.)