J'ai écrit ceci pour une émission de radio sur l'Europe préparée par des élèves de Sciences-Po Nancy ; théoriquement l'enregistrement - un peu édulcoré - que j'en ai fait sera diffusé un jour, mais je ne sais pas quand. Si jamais ça vous intéresse, contactez-moi pour que je vous donne au moment voulu les renseignements nécessaires. Notez que vous avez intérêt à être sur Nancy, parce que ça sera sur Radio FaJet et je ne pense pas que cette station existe ailleurs - ben ouais, je ne vais quand même pas commencer sur France Inter, même si c'est pas l'envie qui me manque.
Les Anglais sont des raclures.
Comme l’a si bien dit Michel Rocard, qui n’est pas ce qu’on pourrait appeler un con (mais que peut-on appeler un con ? grand débat philosophique entamé par Heidegger dans le quatrième Tome de ses pensées, dans le chapitre intitulé « Was ist eine Kohn ? », où il démontre qu’on con peut-être par exemple un Kohn (Bendit) ou un cône (Miko)) ; bref, comme l’a dit Rocard, les Anglais ont tout fait pour détruire la diplomatie européenne, ou quelque chose dans ce goût-là ; en tout cas ça frappait très fort du poing sur la table et du groin sur l’étable.
Et c’est vrai, chers auditeurs (chers parce que ce qui est rare est cher ; c’est d’une logique imparable), que les Anglais sont des nazes, et qu’ils ne foutent pas grand-chose pour l’Europe. Les salauds.
Et ça commence dès le Haut Moyen Age (qui se trouve en bas de votre carte), avec l’amputation de la Crécelle d’Orléans, à moins que ce ne soit la crémation de la Pucelle d’Orléans, on ne sait plus trop, commémorée dans la douleur tous les ans par le troubadour borgne et ses courageux anonymes ; preuve que décidément ce meurtre, perpétré par les Anglais évidemment, continue de faire souffrir la famille de la victime qui espère bien que la justice fera son travail, qu’elle saura juger les coupables comme il se doit et qu’elle leur infligera une sanction exemplaire.
Aujourd’hui encore, on ne peut que déplorer l’attitude égocentrique des Anglais, qui ne pensent qu’à eux sans jamais penser à nous, la France, le pays fondateur de l’Europe après sa grande victoire lors de la seconde Guerre Mondiale contre la barbarie nazie. Alors voilà, on refuse l’Euro (alors que nous on l’a accepté même si ça nous emmerdait, parce que le Franc c’était quand même bien mieux, avouons-le), et puis on reste sur sa petite île au lieu de venir se mélanger avec les autres, alors que le brassage des cultures, du moment qu’il ne se fait pas en France, est vital pour le devenir de l’Europe !
Au lieu d’aider l’Europe à se construire, ils en profitent sournoisement, en venant mugir dans nos campagnes, et en égorgeant nos fils et nos compagnes (alors qu’on n’a pas besoin d’eux pour ça ; Emile Louis le faisait très bien), pour acheter nos maisons, nos belles maisons bretonnes avec leur toit en ardoise et tout et tout. Enfin, a-t-on déjà vu pareille provocation de la part d’un pays civilisé ? Alors ils arrivent, avec leur accent insupportable, sans même parler un mot d’argot, et ils achètent notre pain, oui, notre pain ! avec leurs sous. Et puis ils nous disent « Ouay, may vouaillez-vô, nous aymon la quioultoure fwançaise, et c’est pouw cela que nous sôm z’icii. »
Les Anglais nous envahissent, mais sans nous faire la guerre ; c’est là que réside leur grande malignité. Ils feraient bien mieux, en toute sincérité, de rentrer chez eux, et de lire un peu de Victor Hugo ; ça leur fera comprendre que leur suffisance n’est pas la bienvenue dans un pays qui sait parfaitement qu’il domine le monde culturellement et bientôt économiquement (c’est une question de mois). Personnellement j’ai pas lu Victor Hugo, mais c’est parce que nous, Français, naissons avec ça dans le sang ; nous n’avons pas besoin de le lire pour savoir que c’est le plus grand écrivain. Par contre, les Anglais, qui se croient forts avec leur Shakespeare de mes deux, feraient bien de s’y mettre pour enfin prendre conscience que leur culture est bien petite par rapport à la notre, resplendissante.
La France est un si beau pays qu’il est regrettable que des barbares l’envahissent de la sorte. Nous voulons faire une Europe unie, nous voulons mélanger les cultures, c’est-à-dire étaler la notre partout en se foutant de celle des autres, et les Anglais viennent chez nous, au cœur de nos régions, pour prendre le contrôle sur nous ; alors que la France, pays ouvert s’il en est, a besoin de conserver son intégrité et de se protéger de l’extérieur pour guider les autres nations européennes.
Sus aux Anglais, quoi.

tags :
posted the 07/06/2006 at 09:41 PM by
franz