Je viens de finir la campagne principale de Metal Gear Rising, sorti récemment sur PC , et un constat m’est parvenu : que c’est court !
Puis un deuxième constat : en fait non, c’est dans la moyenne des jeux actuels. Il m’a en effet fallu 8 heures pour en venir à bout, en prenant mon temps et en explorant un peu l’univers.
Un problème s’est alors posé à moi : comment déterminer la longueur idéale d’un jeu, sachant qu’à notre époque, la moyenne basse d’un FPS se situe entre 4 et 6 heures, et qu’on pouvait facilement compter sur 15 à 20h il y a quelques années ?

La question de la durée de vie a toujours été un point délicat à aborder par les développeurs. Certains préfèrent ainsi proposer un jeu court mais intense (les campagnes solo de Max Payne restent de fameux exemples de ça) ou au contraire un jeu plus étiré et plus marquant, comme le légendaire Shadow of the Colossus, qui ménageait le joueur avec de longues phases d’exploration de son monde très poétique.

Puis il y a les développeurs qui adorent gonfler artificiellement la durée de vie en copiant/collant des assets et en livrant des cinématiques interminables. Je citerais bien tout le genre du JRPG là-dedans au risque de me faire crucifier, mais il faut bien avouer objectivement que le délire verbal de ces jeux frise parfois le comique.

Je pense que le coût de développement des jeux, plusieurs fois supérieur aujourd’hui à ce qu’il était il y a dix ans, est principalement responsable de la baisse générale de la durée de vie d’un jeu. Paradoxalement, l’arrivée du massivement multijoueurs, permis par la démocratisation de l’internet à haut débit, a fait naître un genre de jeu à la durée de vie dépendant exclusivement de la patience du joueur.

Il n’existe ainsi pas de fin à proprement parler à des jeux comme Drakensang Online, The Old Republic, ou Seafight. Même une fois arrivé à ce qu’on appelle l’endgame (disposer du meilleur équipement possible), le jeu ne s’arrête pas et il restera toujours quelque chose à faire.

À voir la plupart des jeux sortis depuis Pong, il n'est pas difficile de comprendre que l'attrait du jeu vidéo réside, du moins pour l'immense majorité des joueurs, dans la découverte d'un univers différent du leur ou du moins dans la possibilité d'incarner des personnages et d'accomplir des actions qu'il n'est pas possible de retrouver dans la vie de tout les jours. Il n'y a qu'à voir les franchises ayant le plus de succès : que ce soit un RPG comme Final Fantasy et la lutte des personnages contre les forces du mal ou un Tekken et ses combats endiablés, il paraît évident que le joueur moyen recherche une expérience unique, qu'il ne peut pas trouver ailleurs que dans le jeu vidéo.

Il est pourtant un type de jeu vidéo qui, pour ainsi dire, sort de l'ordinaire pour mieux y revenir : les jeux de simulation/gestion. Dans des jeux comme "Les Sims" ou "EuroTruck Simulator 2", le joueur incarne un être humain, et doit accomplir des missions somme toute assez banales : sortir le chien, transporter un chargement jusqu'à sa destination en un temps limité, choisir ses habits, sociabiliser...
L'intérêt de ces jeux ne se situe en effet pas dans l'univers dans lequel ils prennent place qui est la plupart du temps identique au nôtre, mais bien dans le gameplay qu'ils proposent aux joueurs.
Gérer sa ferme comme dans Farmerama ou développer une ville dans Rising Cities fait appel à différentes compétences de gestion de ses ressources et demande au joueur de prêter beaucoup d'attention aux détails afin de faire prospérer son joueur, son entreprise ou sa ville de la meilleure manière possible.

Ces jeux, s'ils ne sont pas à première vue les plus populaires ou les plus inventifs du marché, suscitent néanmoins un engouement indéniable chez une certaine niche de joueurs et sont souvent plus accessibles à une frange de la population plus agée que le "gamer" commun. On trouve en effet pléthore de simulations parfois extravagantes comme "Remorquage Simulator" ou "Forklift Truck Simulator", une simulation de Fenwick. Un marché qui semble malgré grandir régulièrement, à voir le nombre croissant de jeux en ligne proposant ce genre d'expérience.

Tout comme dans les industries du cinéma et de la musique, il existe un genre indépendant dans le monde du jeu vidéo. La tendance est très nouvelle, et remonte probablement à seulement quelques années, mais il n’a pas fallu longtemps pour que le jeu « indé » prenne son envol et devienne extrêmement populaire auprès de très nombreux joueurs.

Un jeu indé se résume simplement. Il s’agit d’un jeu dont le développement et l’édition sont financés par ses auteurs, et c’est tout. Il peut s’agir de petits projets sans prétention, applications d’idées originales qui seraient autrement rejetées par les investisseurs, ou de jeux d’auteur, artistiques et intrigants, désignés pour surprendre et n’ayant pas forcément leur place au milieu des requins de l’industrie. Des jeux faciles à prendre en main et au fun immédiat comme Seafight ou MercElite offriraient une concurrence déloyale vis-à-vis de la masse critique face à des titres plus intellectuels et donc difficiles d’approche, comme Dear Esther ou The Cave, tous deux indés.

Je vois deux raisons à la montée du jeu indé. L’une, c’est que le jeu vidéo engage désormais de très grandes sommes d’argent, et la rentabilité est devenue une préoccupation prioritaire sur tout le reste, ce qui se ressent cruellement dans le manque d’originalité et de créativité des jeux à grand budget sortis ces cinq dernières années. Les investisseurs ne veulent pas prendre de risques, et n’accorderont leurs fonds qu’à un projet ayant la garantie de ramener des sommes importantes : on la joue sécurité, donc, et originalité rime souvent avec prise de risques. Le jeu indé est une réponse à cela, proposant des jeux à petit budget, mais au fond créatif et original.
Deuxième raison, le développement de la distribution digitale. Pourquoi se payer toute une chaîne de montage et une place chez les revendeurs physiques quand il est possible de distribuer son jeu via internet ? Les coûts d’édition ont largement baissé depuis la popularisation des portails d’achat en ligne, ce qui a permis aux jeux en ligne tels qu’on les connaît d’exister, et au jeu indé de s’économiser de précieuses ressources, allouées au développement à proprement parler ; ce qui en conclusion lui a accordé l’importance grandissante qu’on lui reconnaît aujourd’hui dans le milieu.

A la recherche de cadeaux à offrir dans notre belle industrie du jeu vidéo ? Les revendeurs et distributeurs digitaux sont de plus en plus nombreux à proposer des options d’achat pour quelqu’un d’autre, avec messages personnalisés et alertes e-mail.
C’est réglé en instantané et vous savez exactement où vous en êtes dans vos cadeaux.

Un avertissement, toutefois : s’il est tentant de recourir à la distribution digitale pour offrir une clé CD d’un jeu à un ami, il est bon de passer par des revendeurs agréés et officiels, tels que Steam, Origin ou Uplay, et non pas les tristement célèbres vendeurs de clé à la sauvette qu’on ne citera pas ici.

Ces sites, sous leurs dehors professionnels, vous vendent des clés CD à très bon prix, bien en-deçà de la concurrence, obtenues dans des circonstances généralement douteuses. Si les sites les plus honnêtes révèlent leurs astuces (en général, ces sociétés achètent des jeux en gros dans des pays émergeants, au prix du marché local, bien plus bas qu’en Europe occidentale), d’autres se font silencieux lorsqu’on leur demande d’où viennent ces clés mystérieuses et pourquoi leur prix est si bas.

On ne saurait donc que trop vous conseiller de rester dans la légalité, d’autant que ces clés doivent être activées sur les plateformes mentionnées plus haut, et qu’il est déjà arrivé que lesdites plateformes mènent l’enquête sur la provenance de certains numéros de série…
Et que quelques soucis juridiques soient tombés sur les malheureux contrevenants.

Si vous rechignez à utiliser votre carte de crédit sur Internet, il vous est possible d’acheter des cartes cadeaux utilisables sur des plateformes de jeu en ligne comme Steam ou Bigpoint, un peu à la manière des cartes de téléphone au siècle dernier.
Alors si vous voulez offrir un Viper tout neuf à votre ami fan de Battlestar Galactica Online ou que vous voulez contribuer activement à la fortune d’un proche embarqué dans Pirate Storm, pensez donc aux cartes cadeaux, vous êtes sûr de ne pas vous planter.