Je post cet article très intéressant,car il n y a pas longtemps encore un certains MEMBRE ventait je cite "l humanisme de jm lepen" car il avait soit disant sauvés des arkis durant la guerre d'Algérie
Mohamed Moulay, l'homme au poignard de Le Pen, est mort
S'il y a une personne qui ne pleurera pas sa disparition, c'est bien Jean-Marie Le Pen... " L'enfant au poignard ", c'était lui. Mohamed Moulay est mort, samedi 28 avril, à Alger, d'une embolie pulmonaire. Il avait 67 ans. Son histoire parait dans Le Monde du samedi 4 mai 2002, à la veille du second tour de l'élection présidentielle. Jean-Marie Le Pen a évincé Lionel Jospin au premier tour et se retrouve en compétition avec Jacques Chirac. Si Mohamed Moulay a accepté de se confier au Monde, c'est parce que " la situation est grave, dit-il. Un homme qui a les mains pleines de sang prétend entrer à L'Elysée. "
Un homme grand, fort et blond
Ni lui ni sa famille n'espèrent quoi que ce soit : "Nous n'attendons ni publicité ni argent. Je m'étais mis en retrait de la guerre d'Algérie depuis longtemps mais nous sommes capables, nous aussi en Algérie, d'avoir un sursaut devant ce qui se passe en France ", tient-il à préciser.
Mohamed Moulay a perdu son père le 3 mars 1957. Dans la nuit, une patrouille d'une vingtaine de parachutistes conduite, selon les témoins, par un homme grand, fort, et blond, que ses hommes appellent " mon lieutenant " et qui se révèlera plus tard être Jean-Marie Le Pen, fait irruption au domicile des Moulay, un petit palais de la Casbah d'Alger. Ahmed Moulay, le père, 42 ans, va être soumis à la " question " sous les yeux de ses six enfants et de sa jeune femme.
Supplice de l'eau, torture à l'électricité... Le calvaire va durer plusieurs heures. C'est l'ère de " la torture à domicile " mise en oeuvre par l'armée française pendant la " bataille d'Alger ". Ahmed Moulay refuse de donner les noms de son réseau du FLN. Il va en mourir.
Pièce à conviction pour procès perdu
Quand Le Pen quitte le domicile des Moulay, à l'aube, laissant derrière lui un cadavre, il oublie sur place un poignard. L'un des jeunes fils du supplicié, Mohamed, 12 ans à l'époque, le trouve et le cache dans le placard du compteur électrique, " sans bien savoir pourquoi ". Le lendemain et le surlendemain, Jean-Marie Le Pen et ses hommes reviennent et mettent la maison à sac pour retrouver le poignard. En vain. L'enfant se tait.
Devenu adulte, Mohamed Moulay gardera l'arme chez lui, pendant quarante ans. Le poignard arrivera en France, début 2003, dans la valise de l'envoyée spéciale du Monde à Alger. Il servira de pièce à conviction dans le procès que le leader du Front national a intenté au journal pour " diffamation ".
Jean-Marie Le Pen perdra ce procès. Il perdra également son appel et verra son pourvoi en cassation rejeté. Le poignard se trouve toujours à Paris, dans le coffre-fort de l'avocat du Monde, Yves Baudelot. Il va repartir en Algérie d'un mois à l'autre pour rejoindre le musée des moudjahidine. C'était le vœu de Mohamed Moulay. Il s'agit d'un couteau des Jeunesses hitlériennes, fabriqué dans la Ruhr, dans les années 1930. Sur le fourreau, on peut lire distinctement : JM Le Pen, 1er REP.
Une immense affection pour la France
En dépit des circonstances de la mort de son père, qui l'avaient traumatisé à vie, Mohamed Moulay avait toujours gardé une immense affection pour la France, comme ses deux oncles, Ali et Rachid Bahriz, eux aussi affreusement torturés pendant la guerre d'Algérie. Au lendemain de cette fameuse nuit du 3 mars 1957, Mohamed Moulay avait arrêté l'école pour prendre le maquis jusqu'à l'indépendance de son pays, en 1962, ce qui allait faire de lui le plus jeune moudjahidine.
Une fois revenu à la vie civile, il était entré à la Sonelgaz, à Alger, mais ses activités de syndicaliste l'avaient emporté sur son emploi de cadre. Intègre, désintéressé et courageux, Mohamed Moulay avait une mémoire exceptionnelle, ce qui faisait de lui l'un des témoins les plus fiables de la guerre d'Algérie. Marié à une française d'origine algérienne, il a eu cinq enfants, aujourd'hui tous installés dans le sud de la France, comme leur mère.
Lui était resté à Alger, y compris après sa retraite de la Sonelgaz. " J'aime trop l'Algérie pour pouvoir la quitter ", disait-il en souriant, tout en ne cachant pas sa tristesse de voir ce qu'était devenu son pays, si loin de ses rêves de jeune combattant indépendantiste.
Paix à l'âme de ce MR.
La morale de l'histoire c'est qu il ne faut jamais oublier ce qu est vraiment le FN
Petit historique de ce parti
http://philippepoisson-hotmail.com.over-blog.com/article-le-front-national-un-peu-d-histoire-90703922.html
Je retiendrais au passage cette partie
"Le Pen se reconvertit en petit patron. Il végète longtemps à la direction de la SERP, une modeste maison de disques qui réédite les musiques du Reich. Et trompe son ennui dans les bars de Pigalle, avec l'un des derniers empereurs du « milieu », Henri Botey alias « Monsieur Éric » - le parrain de sa fille Marine. Ou encore en Bretagne, entre la maison familiale de La Trinité-sur-Mer et son bateau, le Général - Cambronne , que pilote le jeune Olivier de Kersauson. Une longue traversée du désert marquée par quelques ennuis avec la justice. Jean-Marie Le Pen est un sanguin et ses virées entre anciens de la « corpo » de droit se terminent parfois au poste de police. Ainsi de cette nuit très arrosée de décembre 1965 au cours de laquelle il blesse grièvement un homme au visage, écopant de trois mois d'emprisonnement avec sursis et de 20 000 francs de dommages et intérêts.
Le Jean-Marie Le Pen de ces années ne dédaigne pas la compagnie d'anciens collaborateurs. Léon Gaultier, son associé à la SERP, était membre de la milice et s'était engagé dans la Waffen-SS. Le Pen compte aussi parmi ses proches Victor Barthélemy, ancien du Parti populaire français de Jacques Doriot...."
Voila j'espere que certaines personnes trompées par le "nouveau Fn " réflechiront sur leur adhésion à ce parti qui n est rien d autre qu un parti de porcs qui ne veulent qu une chose, la guerre, la dictature et la violence !
Et d'avance ce qui m'insulteront je vous emmerde profondément 