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(Je reprends enfin du service ! Welcome to me)

J'avais envie de rédiger ce papier avec les réactions sur la vidéo de God of War III. Lire pléthore de messages dont les seuls noms de beat'em all cités sont Devil May Cry, Ninja Gaiden m'horripile.


Viewtiful Joe



Le beat'em all le plus oublié parmi les excellents titres. Devil May Cry, God Of War et Ninja Gaiden bataillent sans cesse pour la première place du meilleur beat'em all. Je ne mettrai pas Joe premier cependant il mérite de figurer sur le podium, même s'il ne peut prétendre à la première place. A la différence des trois titres cités, Joe a pris sa retraite. Il avait des arguments de poids : un gameplay original et un design à en crever. Ralentir, accélérer, zoomer pour défaire les ennemis. Et comme les plus grands adversaires des super-héros, ils étaient presque tous cultes. Il y a Poison Ivy, le Joker, Double Face, l'Epouvantail dans Batman. Il y a Venom, Le Bouffon Vert, Dr Octopus, SandMan pour Spiderman. Et il y a Hulk Davidson, Gran Blue, Fire Leo pour le prétentieux Viewtiful Joe. Des Boss qui marquent dans un premier temps par leur design, (Kumiko Suekane a fait du bon travail) et par la façon dans un second temps dont on les combat.

Ce n'est pas tout, Viewtiful Joe se joue sur un seul plan. La 2D is back. A l'ancienne, quand nous, joueurs, s'amusions sur Double Dragon, Street of Rage et Final Fight. Il allie cette vue avec un gameplay moderne, où le skill est roi. Bien loin de quelques errements dans Devil May Cry, Ninja Gaiden, où il est possible de mourir à cause d'une caméra mal placé. Dans Viewtiful Joe, vous pouvez pester seulement contre vous-même. Les excuses bidons balancées, quand on perd, n'ont pas lieu d'être sous peine d'être ridicule. Quoi de plus normal ? Vous contrôlez un super-héros, et les super-héros ne meurent jamais.



God Hand



Un one shot à haute dose illicite, t'entends ?! Et qu'il le reste. Il s'agit à mes yeux de l'étendard du beat'em all, alors je ne veux pas de suite qui risque de dénaturer le mythe. Même si un God Hand 2 me ferait très plaisir ! Mais à quoi bon ? MadWorld portera le flambeau des beat'em all originaux et oubliés par le duo Mikami, Kamiya. Après Viewtiful Joe et God Hand, MadWorld, d'ici quelques mois, démontrera qu'il est 1) Génial 2) Amusant 3) Culte 4) Unique. Alors oui, il n'est pas très beau. Oui, on dirait qu'il s'agit de stagiaires qui ont travaillé sur les décors. Oui, il est dur. Et oui, il est bon. Très bon.

Puis God Hand, je n'ai parlé en long, en large et en travers !

Fate
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Ecrit par Thomas

Une certaine confusion règne à propos de la sortie européenne de Little Big Planet, initialement programmée pour le 24 octobre.



Certains revendeurs estiment que sa sortie serait repoussée au 14 novembre prochain, et auraient déjà prévenu par e-mail les consommateurs qui l'ont réservé. Or, nos confrères de GamesIndustry affirment que le jeu n'aura pas à souffrir d'un si long retard, et qu'une nouvelle date est susceptible d'être annoncée par Sony très prochainement. Déjà encensé par une bonne partie de la presse vidéoludique mondiale, le jeu de plate-forme de Media Molecule est très attendu de part et d'autre de l'Atlantique, et est considéré par Shuhei Yoshida, président des studios de Sony Worldwide, comme le plus gros titre du constructeur cette année. Nous mettrons à jour cette page dans le cas où une nouvelle date officielle de sortie soit connue d'ici les prochaines heures.

L'après-midi, des gens s'embrassent longuement et sexuellement sur un plateau de télé. Qu'est-ce que cela ? Qu'est-ce qui ce putain d'passe dans mon écran cathodique ?! Un mec et une nana se rapproche et se roule des pelles, puis un autre type se lève, se met au milieu du plateau et répond : "Y a du kiff !" à un présentateur connu du monde de la musique-soupe, Jean Pascal, aka le voleur d'orange. Il appelle une jolie fille sous le nom de Capricorne. Capricorne ? Pauvre fille, pour s'appeler ainsi ses parents ont sévèrement fumé de l'hydroponique. Heureusement pour elle, c'est seulement son signe astrologique. Elle se lève, s'approche, et l'ex-chanteur lui demande si le kiff est réciproque. Elle réfléchit, même si on sait tous qu'elle répondra favorablement vu sa façon d'être. Ce qu'elle confirma quelques secondes après. Et là, les deux s'embrassent. S'ensuit de la seule phrase qui hante mon esprit après cette débauche : autant qu'ils baisent sur le plateau, ça ira plus vite.

Les 12 cœurs, sur NRJ 12, à 17h50, v'la le nom de l'émission. Du voyeurisme à la télé, la seule chose qui scotche le quidam qui s'ennuie. Cela me rappelle une émission estival où deux nanas/mecs dansaient sur un plateau, puis le perdant tombait dans l'eau. Dans le but se résume à mater des bonasses en maillot et à écouter ce ridicule présentateur. Très instructif. Il en est de même avec les 12 cœurs, car je cherche l'intérêt du show et plus particulièrement de Victoria. Une blondasse qui ne parle pas, mais elle intervient quand Jean Pascal a besoin d'un objet. Elle vient, se déhanche dans sa démarche et se barre. Son boulot a l'air très passionnant, dis donc. La seule image qui me vient à l'esprit est celui de la blonde écervelée, sans qu'elle prononce pourtant un mot. Merci, la magie de la TV. J'aimerais bien comprendre son utilité, je me le demande à chacune de ses arrivées. Elle sert à rien. Comme cette émission, putain de temps perdu !


Fate

1) Avoir autant d'adhésion de la part du public et des journalistes, c'est louche. Moi, ça me rappelle l'élection de Sarkozy.

2) Tout ce qui est petit est mignon. L'antithèse : Stewie. Toute de suite, ça inquiète.

3) En un mot : Spore.

4) Son esthétisme cache son défaut majeur : son gameplay bricolé par des stagiaires. 0 ludisme à long terme.

5) A Chaque fois que je voulais un jeu à la folie (Star Ocean 3, Space Channel 5, Viewtiful Joe...), je n'ai jamais été deçu. LBP, mon premier échec ?

6) Le succès de LBP est entre les mains des joueurs. Et dieu sait que les joueurs ont les mains sales.

Écrit par Thomas
Jeudi, 25 Septembre 2008 10:08








Electronic Arts annonce que Spore a désormais passé le cap du million d'exemplaires écoulés depuis sa sortie en début de mois.



Ces ventes comprennent les trois versions commercialisées à ce jour, PC, MAC, et Nintendo DS. Les utilisateurs ont déjà généré 25 millions de créatures, véhicules et constructions, selon les chiffres du Sporepedia. "Spore est un hit", commente Frank Gibeau, président d'EA Games. "La dernière création de Will Wright se pose comme un jeu incroyablement varié, qui s'adresse autant aux joueurs casual qu'aux initiés"(...)

Ecrit par Thomas

Pour la première fois en dix ans d'existence, l'événement CEDEC, l'équivalent japonais de la Game Developers Conference, a organisé une remise de prix visant à saluer le talent des développeurs locaux.


Sur les cinq prix remis, Capcom fut le premier honoré, dans la catégorie programmation. L'éditeur est salué pour son environnement de développement multi-plateforme, lui permettant de concevoir un jeu sur PC, Xbox 360 et PlayStation 3 avec les mêmes outils. Une technologie que nous évoquions ce matin, exploitée pour Lost Planet, ou plus récemment pour Resident Evil 5. La Team ICO se voit remettre le prix des arts visuels, pour l'ensemble de ses contributions, et pour avoir démontré aux développeurs du monde entier qu'il existait de nouvelles possibilités dans le domaine artistique. C'est le directeur du studio, Fumito Ueda, qui est venu recevoir cette récompense. Il en a profité pour inviter chacun à attendre avec impatience son prochain projet, même si celui-ci n'est pas encore tout à fait prêt, de son propre aveu. Le grand gagnant de ces distinctions CEDEC restera Nintendo, qui rafle trois prix (...)

Esquive et Rebirth... deux albums produit par Revang3r, notre modérateur sur Gamebible. Pour avoir écouté une partie des titres qui se trouvent dans Esquive, je peux affirmer que certaines prod' valent le coup, comme le remix d'Émilie Simon. De toute façon, téléchargez-les puis écoutez-les et donnez ensuite votre avis. A noter que les fans de hip-hop, de rock ou autre, passez votre chemin, il s'agit d'électro. Voilà. J'en parlerai plus en profondeur une autre fois.





Esquive & Rebirth



Fate

Écrit par Thomas
Vendredi, 22 Août 2008 11:58






Le directeur des studios de Sony Worldwide, lors d'une interview accordée au site VG247 à l'occasion de la Games Convention, a évoqué la perte d'influence de l'E3 Media & Business Summit par rapport au show allemand.



"Il est toujours important d'avoir quelque chose d'excitant pour chaque événement clé auquel nous participons, et cette Games Convention prend réellement de plus en plus importance, pas seulement en ce qui concerne le marché européen, mais l'industrie dans son ensemble", souligne le successeur de Phil Harrison. "L'E3 était 'le salon' dans le passé, et beaucoup d'éditeurs, dont Sony, se sont focalisés presque uniquement sur lui" (...)

Écrit par Thomas





Le farfelu The Last Guy, développé par les studios japonais de Sony, viendra bientôt sauver l'humanité sur le PlayStation Network.



Pour rappel, ce Pac Man des temps modernes, dont la représentation à la Google Earth étonne autant qu'elle détonne, emmènera le joueur dans 14 cités de la planète bleue, pour y incarner The Last Guy, venu secourir l'humanité assaillie par une meute de créatures sanguinaires. Il faudra dans un premier temps arpenter les ruelles et avenues pour attirer la population, laquelle formera rapidement une longue colonne apeurée, rappelant, avec cette vue aérienne, les jeux Snake des téléphones mobiles. (...)

La grande question est : ai-je l'esprit mal placé ?

Écrire est une plaie pour des gens. Ils se sentent accabler seulement en se projetant l'acte dans leur tête. D'autres s'en moquent éperdument, il s'agit d'une banalité au même titre que de visionner la télévision. Une dernière catégorie pour finir existe : les joueurs.



Ils voient en l'écriture un amusement permanent. Comme le joyeux bambin qui frappe le ballon de toutes ses forces, esquissant un immense sourire, Concentré sur cette action, il la répète infatigablement. Conservant toujours ce plaisir incompréhensible et incommensurable vu par des yeux extérieurs. L'amateur et le professionnel partagent cette même fougue, mais pour les mots. Des mots qui retentissent de façon différente chez chacun. Le contexte, l'origine et le vécu d'autrui influent sur la force de résonance de ces lettres agencées très minutieusement. Pour former des syllabes d'où naîtront des mots inchangeables. Des pièces de puzzle, à assembler de diverses manières pour créer et se suffire d'une formule satisfaisante, cherchées pendant une minute, une heure, un jour, au-delà d'une semaine même, Rousseau en témoigne. Cette perfection. Cette précision est un gage de qualité que peu voient. Un travail d'orfèvre invisible, long, agréable qui réussit à se satisfaire de son action même. Ainsi, le lecteur, qui lira ce papier, y prendra du plaisir. Assez paradoxal, quand ce plaisir revêt aussi la mélancolie, la colère ou la peur. Des sentiments indicibles qui se faufilent subrepticement dans la chambre des émotions de notre gigantesque palace tentaculaire. Ces mots créateurs de sensation ne suffisent plus à autrui pour exprimer ce que contient leur coeur abasourdi.



Il y a deux ans... un événement mémorable me permit de comprendre en quoi l'écriture est une force redoutable. C'était en Math. Anaïs et Roxanne, deux filles qui, étonnées par la qualité d'un de mes textes, s'évertuaient à croire au plagiat. Amusé, je leur répondis "vous lirez dans deux semaine un papier sur vous". Elles acceptèrent.. La semaine s'écoulaient. Tout en haut de la feuille aborderait un titre évocateur "Deux filles que j'apprécie (pas) ?".Je vérifiais à nouveau si la fluidité de ma prose me convenait. Gêné par le contenu du texte, je le glissai furtivement pendant la pause sur leur table. La sonnerie retentit, elle regagnèrent alors leur place. Stupéfaites de constater que j'avais tenu parole, puis contentes de pouvoir me juger, elles me regardèrent avec ce pli au coin de lèvres rempli de sens, et lurent. Les minutes défilèrent, lentement. Comme si tout autour de moi ralentissait, ne vivait plus. Seul sur sa chaise, cerner de noir, le doute prit possession de moi. Je n'osais donc guère jeter un coup d'oeil à leur réaction par peur. Que pensaient-elles ? lancinait mon cerveau. Trop curieux d'avoir enfin une réponse à cette question, je décidai à tourner ma tête. Mon monde se fissura. Une goutte coulait sur le visage d'Anais, son visage ressemblait à une tomate. Impensable ! Était-ce un rêve ? Mon imagination me jouait-elle des tours ? C'est dès lors que la prise de conscience des effets que de simples mots dégagent comme un "Je t'aime" avoué après des mois de relation apparu limpide. Les mots intelligemment distillés sont des bombes nucléaires lâchées dans la nature au souffle dévastateur, en plus d'être la récompense ultime d'un effort constant. Et ça, peu l'auront compris.



Fate

Écrit par Thomas

L'une des licences les plus rafraîchissantes de la génération 128 bits, née sur Dreamcast, pourrait prochainement s'offrir une petite résurrection.




Selon le kotaku, certains bruissements provenant du Comin Con auraient fait part du retour de la licence qui a donné naissance au cell-shading, sur Wii. SEGA aurait d'ailleurs récemment (re)déposé le nom Jet Grind Radio (le nom américain du jeu) concernant les champs "jeux vidéo", "jeux téléchargeables", "jeux pour téléphones mobiles", et "jeux destinés aux consoles portables". Véritable bouffée d'oxygène, la licence Jet Set Radio n'aura hélas connu qu'un succès d'estime sur la dernière console de salon de SEGA, puis sur Xbox avec l'épisode Future, ainsi que sur Game Boy Advance. Le retour des tagueurs et leurs grinds métaphysiques serait néanmoins une excellente nouvelle pour la communauté. Mais comme pour toutes les rumeurs, on attendra une confirmation officielle de l'éditeur avant de rechausser les rollers.

Remontons aux années 80, quand la Nes était sortie. Bijou de technologie qui pondait des perles qui resteront dans ma mémoire de joueur, douce nostalgie. River City Ransom, Batman, par exemple. D'excellents titres. J'ai connu aussi à cette époque le petit bonhomme bleu de Capcom nommé Rockman. Avec sa patte graphique inimitable et ses boss fight basés sur le système pierre-feuille-ciseau. Certes, il doit ses graphismes aux limitations de la Nes qui ne pouvait décemment pas nous exploser la rétine à coup d'univers parfaitement modélisés. Il fallait donc faire sobre, unique et efficace. L'italien moustachu et Rockman en sont la représentation. Ils se sont réappropriés les contraintes techniques pour étinceler. Ils n'avaient de toute façon pas le choix.

Or en 2008, avec la Wii qui écrase techniquement la Nes, un nouveau Megaman repointe le bout de son nez et n'utilise pas la puissance de la dernière de Nintendo. En effet, Capcom ose le sortir bientôt avec son ancien style graphique. Foutage de gueule ? Argent facile ? Un peu des deux. Cela dit, il m'est difficile de crier au scandale. Il s'agit d'un parti-pris de la firme. Et non plus d'une limitation imposée par la console cette fois. Rez possède bien des graphismes en fils de fer. Echochrome affiche sans gène son minimalisme. Disgaea pique les yeux. Alors pourquoi se plaindre de Rockman 9 à 10 € ? Les critiques à son égard sont illégitimes. Même l'argument "il pense seulement à l'argent" est caduc. Ces créateurs qui dépensent les milliers, voire les millions d'euros d'une entreprise ne peuvent se permettre d'avoir une carte blanche pour des projets ambitieux où l'échec aurait de grave conséquence - excepté certains cas, à mon avis. Les impératifs commerciaux se lient aux concepts pour donner des chef d'oeuvres. En plus de cela, ceux qui défendent corps et âme pour la reconnaissance de notre média doivent soutenir ce genre d'approche car cela se joint aux critères qui font d'un art, un art justement.


Ps : Aidez-moi. Démontez-moi ces arguments. J'étais d'accord au début avec mon texte, puis quand j'ai vu la vidéo de Rockman 9. Je me suis dit que c'était abusé. Or je ne comprends pas pourquoi c'est inadmissible en 2008 de voir ceci.


Fate

Écrit par Thomas

Yoichi Wada, président de Square Enix, déclare que l'éditeur est "neutre" lorsqu'il s'agit de traiter avec les entreprises.



Le "choc" Final Fantasy XIII lors de l'E3 Media & Business Summit n'est que l'aboutissement de la nouvelle stratégie prônée par la compagnie. À savoir une ouverture sur l'international, et une exploitation de chaque plateforme, dans le but de maximiser les résultats. Une obligation pour le géant du RPG, fragilisé par un émiettement du marché japonais, l'affaissement hiérarchique de Sony, et la concurrence de plus en plus vive de l'Amérique du Nord. Un profond changement de cap pour Square Enix, qui avait toujours privilégié la fidélité à un constructeur, Nintendo depuis le premier Final Fantasy, et Sony, depuis la "rupture" avec le géant de Kyoto au milieu des années 90. Lors de la précédente génération de consoles, Square Enix a progressivement lâché du lest, en revenant vers Nintendo, notamment par le biais de la série Crystal Chronicles, et par les nombreux remakes et adaptations des Final Fantasy sur Game Boy Advance et DS.(...)