Écrit par Thomas
Yoichi Wada, président de Square Enix, déclare que l'éditeur est "neutre" lorsqu'il s'agit de traiter avec les entreprises.
Le "choc" Final Fantasy XIII lors de l'E3 Media & Business Summit n'est que l'aboutissement de la nouvelle stratégie prônée par la compagnie. À savoir une ouverture sur l'international, et une exploitation de chaque plateforme, dans le but de maximiser les résultats. Une obligation pour le géant du RPG, fragilisé par un émiettement du marché japonais, l'affaissement hiérarchique de Sony, et la concurrence de plus en plus vive de l'Amérique du Nord. Un profond changement de cap pour Square Enix, qui avait toujours privilégié la fidélité à un constructeur, Nintendo depuis le premier Final Fantasy, et Sony, depuis la "rupture" avec le géant de Kyoto au milieu des années 90. Lors de la précédente génération de consoles, Square Enix a progressivement lâché du lest, en revenant vers Nintendo, notamment par le biais de la série Crystal Chronicles, et par les nombreux remakes et adaptations des Final Fantasy sur Game Boy Advance et DS.
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