Il y a quelques jours, la corporation des journalistes de jeux vidéo pleurait à chaudes larmes celui qui, depuis un an, était le dealer officiel de phrases à la con : Ken Kutaragi. En effet, le brave homme, jusqu'alors président de Sony Computer Entertainment, était mis au placard à la tête de Sony Worldwide, la maison mère, un poste honorifique aussi excitant que celui de Président de la 3ème République ou responsable de la défense anti-bananes dans le Canton de Vaux.
Et à sa place, sans égard pour les masses de scribouillards en panne d'inspiration, Kaz Hirai s'installe. Nettement moins porté sur les champis hallucinogènes et les déclarations enflammées, l'individu serait, selon certains analystes l'indicateur que Sony s'apprêterait, à l'instar de Sega, à se replier vers le marché du Software. En effet, si Kenny se posait comme un ingénieur, Kazzou a plutôt tendance à fréquenter les développeurs.
Evidemment, si cette analyse paraît un peu précipitée moins d'un mois après le lancement de la PS3, difficile de ne pas garder à l'esprit le fiasco PSP et les ventes à perte de la nouvelle console. Et puis les batteries explosives, les objectifs d'appareils photo numériques, et tant de petites choses indiquant que Sony a vraiment du mal avec le matos. De toute façon, on s'en fout. Avec Kutaragi à sa tête, d'ici cinq à six mois, Sony devrait, sans trop de peine, faire de l'ombre au cartel de Medelin.
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