Même si beaucoup de choses restent à faire pour Street Fighter V, l'histoire retiendra que le lancement est loin d'avoir été prodigieux, autant dans les ventes que dans la critique (presse comme joueurs) qui a pointé cette sensation de jeu non-fini, particulièrement du coté des aspects « solo ».

Après avoir tenté quelques échappatoires, Capcom par l'intermédiaire de Yoshinori Ono n'a aujourd'hui plus d'autres choix que de poser son mea culpa de circonstance, reconnaissant que l'empressement du lancement (dû au planning eSport) n'est pas la cause première du manque de contenu, mais bien parce que les développeurs ont tout simplement sous-estimé « la popularité de certains modes solo », et qu'une bonne partie des joueurs ne sont pas forcément tournés vers la compétition de masse.

On pensera surtout au mode Arcade, scandaleusement oublié sur le chemin, un mode Survie basique et un mode Histoire sous forme de cache-misère en attendant le gros morceau prévu dans quelques semaines.

Fort heureusement, par son coté « on veut faire tenir le jeu sur toute une génération », les développeurs ont largement de quoi rattraper le coup et l'on espère pour Ono et son équipe que les ventes se maintiendront un minimum sur la longueur.