
Star Wars annulé (Vancouver) : la réaction d'EA, et des précisions de la part de Kotaku
Après les révélations de Kotaku, Electronic Arts a réagit avec un communiqué très évasif qui n'indique pas clairement que le plus gros projet Star Wars d'EA Vancouver est tombé dans une poubelle, l'éditeur se contentant d'affirmer que des projets étaient toujours en cours, même dans le dit-studio. Mais comme on vient de le dire, cela manque d'éloquence puisque l'on savait déjà qu'à Vancouver, ce n'est pas un mais deux chantiers qui étaient en cours sur cette licence.
Kotaku qui d'ailleurs affine ses propos en indiquant que trois projets Star Wars sont encore en développement chez EA. Il y a celui de Respawn (Jedi : Fallen Order) qui doit arriver en fin d'année, un autre chez EA Motive dont on ne sait rien, et le deuxième de Vancouver qui, on nous le dit, serait moins ambitieux que celui annulé et qui pourrait sortir fin 2020 (avec possibilité de cross-gen).
Jason Schreier a fait d'ailleurs un bilan de la situation actuel chez EA, où il en ressort que tous les déboires autour de la franchise Star Wars sont un concours de circonstances : l'homme à la tête du fameux deal avec Disney était Frank Gibeau, à l'époque boss d'EA Labels qui a ensuite fait ses valises en 2016. L'ennui, c'est qu'après son départ, il ne restait plus que Andrew Wilson (PDG d'EA) pour gérer tout cela mais ce dernier, dès le départ, était tout sauf chaud pour ce type de partenariat et on comprend encore aujourd'hui que ça reste loin d'être une priorité.
En effet, contrairement au EA près-2013 qui n'hésitait pas à enchaîner les contrats d'IP (Les Simpsons, Harry Potter, Le Parrain…), Wilson préfère regarder sur la longueur en misant avant tout sur des travaux maisons. On pourrait citer leurs licences sportives (qui continuent de rapporter un milliard de dollars par an) mais aussi des licences comme Battlefield, Anthem et Dragon Age. Et même s'il y a parfois des ratés commerciaux (Mirror's Edge 2, Mass Effect Andromeda, Need for Speed), l'objectif reste le même : avoir son propre catalogue sans partager les frais avec un tiers, d'où également le fait que la quasi-totalité des jeux EA tournent sous le même moteur.
UPDATE
- Petite anecdote en passant : bien avant le deal avec Disney, Electronic Arts souhaitait couper l'herbe sous le pied de Disney en rachetant directement LucasArts, ce qui aurait permis de prolonger les projets à l'époque en cours comme Star Wars 1313, avant de se désister.
posted the 01/17/2019 at 08:14 AM by
Gamekyo