Activision, lors de la mise en chantier de
Call of Duty 4, ne voulait pas de la guerre moderne proposée par
Infinity Ward.
L'éditeur américain souhaitait poursuivre sur le thème de la seconde guerre mondiale, déjà abordé par les premiers opus, y compris le troisième, développé par
Treyarch (En Marche vers Paris), tandis qu'
Infinity Ward désirait changer d'époque dès la seconde itération. Mais un échange de bons procédés avec
Activision (maintien de la seconde guerre mondiale, en échange de kits de développement pour consoles) l'en aura momentanément dissuadé.
"Activision ne voulait pas de Modern Warfare", explique le président d'
Infinity Ward,
Vince Zampella, dans une interview accordée au PlayStation Magazine officiel.
"Ils estimaient que travailler sur un jeu moderne était risqué, et pensaient 'Ho mon dieu vous ne pouvez pas faire cela, c'est dingue!'. Ils faisaient une étude de marché pour nous montrer que nous nous trompions sur toute la ligne". On connaît la suite. 14 millions d'exemplaires écoulés dans le monde pour
Modern Warfare, soit le plus gros succès de l'histoire de la licence, et un second épisode qui devrait balayer sans mal les charts de fin d'année. Ou comment la gestion du risque constitue un facteur essentiel de réussite sur le marché des jeux vidéo.