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...tel est, en substance, le message que tentent de faire passer de petits développeurs indirectement touchés par la crise !
L'enchaînement est d'une logique implacable. Les principaux éditeurs de jeux vidéo subissent la crise économique de plein fouet, retardent certains titres de leurs catalogues, annulent des projets, et la production marquera le pas en sortant moins de titres en 2010/2011. Une baisse d'activité qui se répercute fatalement plus ou moins directement sur les petits studios, dont certains sont dépendants de gros éditeurs sous-traitant leur activité, ou subissant plus généralement un manque de confiance de la part des investisseurs du secteur.
C'est ce qu'explique, en tirant la sonnette d'alarme, Tom Crago à la rédaction de GamesIndustry.biz : "Très honnêtement, tous les petits développeurs que je connais font la même prière, que les gros éditeurs enregistrent une très bonne fin d'année pour qu'ils puissent rapidement réinvestir (...) Car si la situation se prolonge, beaucoup de petits de l'industrie risquent de mourir". En effet, selon certains analystes, dans certaines régions du globe, les commandes de gros éditeurs auprès de petits studios sont tout simplement réduites de moitié, voire carrément stoppées. C'est le cas de l'Australie, où Tantalus, les studios de Tom Crago sont installés.
"Cela pose un autre problème, même si nous réussissons à tenir le coup, si les éditeurs s'y prennent trop tard pour nous commander des choses, nous devrons travailler dans l'urgence et le travail sera moins qualitatif. C'est le joueur qui paiera au final, nous voulons que cela soit clair dans les esprits de chacun (...) Pour ces raisons, il est vital de trouver un juste milieu garantissant une niveau d'activité minimum pour nous" conclut-il. Un état de fait plutôt inquiétant...

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publié le 06/10/2009 à 09:39 par
vinze