Privé de ses internationaux, l’OM s’est incliné en amical face à Monaco ce vendredi. En difficulté défensivement, les Olympiens ont proposé une animation offensive intéressante avec un Morientes qui prend du volume.
L’OM a surtout maintenu le rythme sans ses huit internationaux ce vendredi à Cannes face à Monaco. Dans cette terre du milieu entre les deux cités, Didier Deschamps a pu constater que sa formation gardait de l’allure offensivement mais elle a souffert derrière. Car, si le tandem Heinze-Diawara a manqué – l’axe Hilton-Rodriguez étant parfois en difficulté par manque de temps de jeu – son milieu de terrain et son animation offensive restaient intéressants. Dans le 4-3-3 de rigueur, le capitaine Benoît Cheyrou a confirmé qu’il était toujours le dépositaire du jeu tandis que, pour sa première titularisation Morientes a gagné en assurance au cours du match qu’il a disputé en son entier. Ben Arfa fut, lui, plutôt à son aise sur le côté gauche de l’attaque. Ainsi, si l’OM gardait une certaine mainmise sur le jeu jusqu’à la dernière demi-heure, il encaissait deux buts – un dans chaque mi-temps – de la part de Monégasques, privés eux de neuf joueurs, mais furieusement réalistes.
Didier Deschamps a d’abord certainement du sermonner ses hommes pour le but encaissé dès les prémices de la partie même s’il n’a pu voir le but coupable (voir par ailleurs). Sur le coup d’envoi, et en à peine vingt secondes, le Brésilien de l’ASM, Néné, transperçait les rideaux olympiens pour servir Coutadeur qui, d’une pichenette, battait Andrade (1-0, 1e) alors que l’ancien manceau s’est engagé à peine lundi avec le club de la Principauté. Il sortait sur blessure quelques minutes plus tard. Drôle de soirée.
Un accueil glacial dans un stade de la Bocca à moitié plein. L’OM réagissait assez promptement avec la bonne tête de Morientes trop décroisée (6e) et une autre au-dessus (26e), la frappe de Cheyrou (12e) ou le tir d’Abriel suite à un beau travail de Ben Arfa (30e). Assez pour signifier une emprise croissante sur le jeu tout au long de la première période. Le clou de la mi-temps étant la contre-attaque éclair lancée par Abriel vers Rool qui centrait à merveille sur le crâne de Morientes, dans les bras de Ruffier (39e).
Toujours à l’aise dans la conduite de la partie, les Olympiens ne se montraient pas non plus assez saignants après la pause. Et sur une série de centres, Muratori reprenait de près et d’une tête plongeante l’offrande de Gosso pour doubler la mise à l’heure de jeu (2-0, 60e). Dommage quand on voyait juste après le raid solitaire de Ben Arfa conclu par une frappe trop croisée (63e). Si l’OM terminait le match en 4-4-2 avec l’entrée de Brandao, il connaissait pas mal de difficulté dans le cœur de la période. Les efforts de fin de partie n’étaient guère récompensés avec pas mal de difficultés pour s’approcher des cages de l’ASM malgré le bon coup franc tendu de Brandao (85e). En vain.
J'y étais en effet les marseillais avait un tres mauvais goal, et puis ils se sont fait marqué des la 1ere minute donc bon ... me suis meme demandé si c'était serieux ce but Oo' (Itamati9, on habite dans le 06)