Contre Nantes, l'OM n'a cette fois ci et pour une fois pas raté le coche en s'imposant 2 a 0 en bonifiant du coup la victoire aquise au parc contre Paris dimanche dernier.Ce qui permet de mettre la pression a Lyon et au PSG qui eux jouerons demain!!!
MARSEILLE SUR SON NUAGE
En attendant Lyon-Sochaux, dimanche, Marseille s'est emparé provisoirement de la tête contre Nantes (2-0). Les Olympiens comptent deux points d'avance sur Bordeaux, facile vainqueur du Havre (3-0). Dans le bas du tableau, rien ne va plus pour Nancy battu par Monaco (0-1).
L'OM a pris provisoirement la tête grâce à deux buts de Civelli et Brandao. (Reuters).
Dix ans que Marseille attendait ça : se retrouver en tête de la L1 après vingt-neuf journées de Championnat. Cette première place conquise contre Nantes (2-0) reste toute relative - Lyon aura l'occasion de repasser devant en cas de succès contre Sochaux, dimanche -. Mais elle a suffi à faire chavirer tout le peuple marseillais. Souvent sevré de spectacle à domicile cette saison, le Vélodrome a apprécié de voir ses protégés renouer avec le succès après deux nuls consécutifs à "la maison". Leur prestation s'inscrit dans la lignée de celles livrées à Paris (3-1), puis à Amsterdam (2-2), en Coupe de l'UEFA. C'est un message fort adressé à la concurrence, pour reprendre les termes de Lorik Cana après la victoire de ses troupes au Parc des Princes. Pour la première fois cette saison, l'OM n'a pas tremblé au moment de dépasser le roi Lyon. Après une première période maîtrisée, quoi que pauvre en occasions, les joueurs d'Eric Gerets ont fini par avoir raison du bloc nantais sous l'impulsion de l'intenable Boudewijn Zenden. Comme face au PSG, le Néerlandais s'est montré à son avantage en délivrant deux passes décisives pour les têtes de Civelli (55e) et Brandao (58e). Sur le banc au coup d'envoi, il confirme les propos de son entraîneur qui assurait il y a peu ne plus voir de différence de niveau entre les titulaires et les remplaçants. Le Sorcier Belge, tout sourire en quittant la pelouse, attend désormais de savoir qui occupera la première place lorsqu'il lira son journal, lundi matin.
Les années 90 sont finies.