Après avoir relevé la tête face à Ajaccio en Coupe de la Ligue, le PSG se voyait une nouvelle fois offrir la possibilité de récupérer (provisoirement) le fauteuil de leader face à Montpellier. Pour se faire, hormis Javier Pastore, Laurent Blanc avait tous ses joueurs à disposition pour finir cette année 2014 sur une bonne note.


C'est un PSG plutôt fébrile qui débute cette rencontre, en témoigne cette passe en retrait hasardeuse de Van der Wiel pour Sirigu, que le portier parisien est obligé de laisser filer en corner (6e). Paris tente de réagir sous l'impulsion de Zlatan Ibrahimovic et de Cavani, sans grand succès. Première frayeur au quart d'heure de jeu, lorsque Barrios d'une jolie reprise trouve le chemin des filets de Sirigu, mais Mounier, passeur sur l'action, est signalé hors-jeu. Zlatan se voit offrir une belle occasion sur coup franc (21e), mais il ne parvient pas à rééditer son coup de patte de Nantes. Cavani, après une belle action, manque son contrôle, et permet à Ligali de se saisir du ballon. Bref c'est un PSG brouillon qui n'offre pas un grand spectacle qui est en train de clore cette année 2014.



Après la pause, Ibra tente bien de réveiller l'assistance, mais sans réussite. C'est peut-être sur coup de pied arrêté que peut se faire la décision. David Luiz entre alors en scène à la 53e minute, mais le portier montpelliérain fait la parade sur une jolie frappe du Brésilien. Lucas est bien le seul parisien à surnager dans cette partie. Peu après l'heure de jeu, Mounier sauve sur sa ligne une bonne tête de Silva sur corner (63e). Juste après, Blanc choisit de sortir Matuidi et Cavani au profit de Rabiot et Bahebeck. Ce dernier a le mérite d'apporter du mouvement sur son aile, et de se créer une opportunité de la tête, mais sa reprise n'est pas assez appuyée (75e). La fin de match a un air de déjà vu, avec un PSG qui tente des attaques stériles, face à une formation de Montpellier bien regroupée. Le match nul 0-0 n'a jamais aussi bien porté son nom. Vivement l'an prochain...

ps : brova aux Lyonnais d'être passé devant nous, qui sais ça va réveiller mon équipe endormi.

ps2 : en rentrant chez moi après le match j'ai écrasé (sans faire exprès) et putain ce que ça a soulagé ma rage contre mon équipe. Paix à son âme petit chat tigré.