Le divorce n’a pas eu lieu. Malgré le forcing intense de Jean-Michel Aulas, Bafétimbi Gomis est resté à Lyon l’été dernier. Un couac économique qui a donné lieu à plusieurs scènes cocasses, le summum restant un affrontement médiatique entre JMA et Pierre Ménès. Les semaines ont passé, Gomis est redevenu l’avant-centre titulaire de l’OL et aujourd’hui, il a enterré la hache de guerre avec son président.
« Tout ce qui s’est passé, c’est de l’histoire ancienne. Moi je pense que Jean-Michel Aulas est un très grand président, qui n’a pas que fait des mauvaises choses à mon égard, qui m’a aidé pour m’imposer à Lyon. Cela reste un grand président du football français. C’est un président qui se bat pour la taxe par exemple », a lancé Gomis sur l’antenne de RMC. Toutefois, il ne nie pas que cet épisode estival douloureux a laissé des traces.
« On a des bonnes relations, on ne peut pas effacer tout ce qu’il s’est passé, mais on a l’intérêt commun de relever l’OL », a-t-il poursuivi.
Dès lors, si le calme est revenu entre les deux hommes, peut-on envisager de voir Bafétimbi Gomis prolonger son contrat. L’attaquant de 28 ans a évoqué le sujet.
« La prolongation n’est pas d’actualité. Je suis encore sous contrat une année et je donnerai tout pour l’OL. Je suis un joueur important qui peut avec l’aide de ses équipiers sortir l’OL de ce moment difficile », a-t-il déclaré, avec une langue de bois digne d’un homme politique. Il a cependant assuré qu’il ne bougerait pas cet hiver.
« Je vais rester jusqu’ à la fin de saison. Je ne suis pas le genre de joueur à quitter le navire en pleine saison. »
Finalement, Gomis ne varie pas de sa ligne de conduite instaurée en fin de mercato : il restera à Lyon jusqu’à la fin de son contrat en juin prochain et partira libre. L’apaisement de la situation n’a pas débouché à un retournement qui le verrait signer un nouveau bail, conformément aux souhaits de Jean-Michel Aulas. Gomis a au moins le mérite de se battre au cœur d’une saison très délicate pour l’OL. De quoi aussi attirer quelques courtisans supplémentaires…

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posted the 11/01/2013 at 08:24 PM by
anakaris
Trophées nationaux + internationaux de Paris: 20
Trophées nationaux + internationaux de Lyon: 25
Donc deux solutions, soit Lyon est aussi fantastique que Paris, soit Paris est aussi minable que Lyon. Tu choisis quoi?