Sevré de victoire depuis deux journées, l'OM s'est rattrapé contre Brest (3-0). Il revient à quatre points de Lille et relègue l'OL (3e) à six unités.
Permettez, Marseille va encore y croire un petit peu. Condamné à gagner face à Brest après le succès lillois en terre stéphanoise mardi (2-1), l'OM a assumé ce présent de l'impératif pour se donner un futur. Et ce n'était pas si simple, il fallut composer. Les hommes de Didier Deschamps, trois jours après la défaite à Gerland (2-3), dix jours après le nul contre Auxerre (1-1), ont renoué avec la victoire (3-0) parce qu'il n'y avait plus le choix. Parce qu'à domicile, le rythme qu'ils avaient adopté (5e équipe de L1) n'est pas de taille à vous faire un champion. Parce que plus de six buts encaissés en trois matches, cela risquait d'énerver pour de bon Steve Mandanda. Parce qu'un bon goal-average, on ne sait jamais, ça pourrait compter.
Contrairement à dimanche soir, Marseille a donc su se montrer plus efficace, défensivement comme offensivement. Et oublier, très vite, une erreur d'arbitrage qui aurait une fois encore pu changer la donne : une faute évidente sur A. Ayew dans la surface, négligée par M. Ennjimi (2e). Cela n'a pas enrayé le démarrage plein gaz de l'OM, démarrage qui a suffi pour lancer la fusée olympienne. Fusée qui prit la physionomie de Loïc Rémy, dans le sillage de sa bonne prestation à Gerland, lumineusement mis sur orbite par un petit ballon dans l'intervalle de Benoît Cheyrou (12e). Ce dernier, très inspiré, offrait également le ballon du break à Jordan Ayew, une frappe enroulée déviée dans la lucarne opposée (2-0, 59e). C'en était déjà fini des rares vélléités brestoises entrevues en première période, plus question de ramener le maintien, et Gaby Heinze pouvait donner libre court à son art du coup-franc en milieu tempéré (3-0, 85e).
Le résultat suffira donc à redonner le sourire au camp marseillais, qui a toutefois fait preuve d'inconstance dans la partition proposée, à l'image d'une grosse demi-heure approximative en première période. Et a pris le masque quand les sifflets du Vélodrome ont, une fois de plus, accueilli l'entrée en jeu d'André-Pierre Gignac à la place de Loïc Rémy (66e), quant à lui ovationné. Ce fut bien le seul moment où Didier Deschamps a froncé du sourcil mercredi soir. Pour le reste, trois buts marqués, zéro encaissé, trois points engrangés pour reléguer Lyon à six unités : Marseille s'accroche à ses rêves de titre. Il sera bien temps, dans trois journées, de peut-être se réveiller.
là je pense que c'est fini, il va falloir un effondrement de lille, je vois pas comment ils peuvent s'effondrer, par contre le PSG est toujours dans la course à la 3e place
Moi j'espère qu'on restera 3ème, que Puel dégage, que Lloris reste et que la situation rentre dans l'ordre dès la saison prochaine.
Je ne suis pas anti-marseillais, je dis juste que Lille est LA meilleure équipe et qu'elle le MÉRITE !
Marseille a tellement mal joué cette saison (ce ne sont pas les seuls), que ce serait vraiment mauvais pour la Ligue 1 si l'OM ou l'OL l'emportait.